FN : Fillon déclare prendre ses distances avec Sarkozy

Dans un documentaire signé Franz-Olivier Giesbert, que France3 diffusera le 8 mai, François Fillon, l’ancien premier ministre, exprime ses divergences avec Nicolas Sarkozy. Notamment sur le Front National. Il déclare ainsi avoir, avec l’ancien  président, une «vraie divergence», une «différence d’approche irréconciliable». «Nicolas Sarkozy pense que le Front national est à combattre parce qu’il peut nous faire battre. Moi, parce que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel que je le considère », explique-t-il.

Les mots restent confus : qu’est-ce qui définit le « pacte républicain » ? Et sur quel critère juge-t-il qu’un parti politique, reconnu et autorisé par le Conseil constitutionnel, et dont les élus possèdent ainsi la légitimité républicaine que leur confère le suffrage, ne serait pas « républicain » ? Chacun voit évidemment midi à sa porte, et peut être qu’à cette école le FN ne correspond pas à la vision républicaine de François Fillon. Mais quelle arrogance tout de même que de juger à l’aune de son nombril, par dessus le conseil constitutionnel, ce qui peut être considérer comme conforme ou pas à la République.

Entendons-nous.
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La traçabilité de l’enfant, sujet de divergence entre Sarkozy et les socialistes

Le 7 mars dernier, l’hebdomadaire Valeurs actuelles rapportait les propos de Nicolas Sarkozy sur le « mariage » homo et la procréation médicalement assistée. L’ancien président a ainsi évoqué la « traçabilité des enfants« , faisant allusion à la « traçabilité du bifteck » sur laquelle il rebondissait justement. « Quand on pense que le sujet du moment, c’est la traçabilité du bifteck. Tout le monde veut savoir s’il y a du cheval dans ce qu’on mange. Mais la traçabilité des enfants, qu’est-ce qu’on en fait? C’est tout de même plus important. Avec leur mariage pour tous, la PMA, la GPA, bientôt ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant« , a déclaré en effet Nicolas Sarkozy.

De quoi faire réagir le Parti socialiste : « Les propos de Nicolas Sarkozy rapportés par l’hebdomadaire Valeurs actuelles concernant ‘la traçabilité’ des enfants sont consternants de ridicule (…). En comparant des enfants issus de la procréation médicalement assistée à des morceaux de viande, Nicolas Sarkozy montre qu’il est toujours coutumier des excès les plus vulgaires« , a dénoncé Frédérique Espagnac, porte-parole du PS, dans un communiqué. « La ligne Buisson de flirt avec l’extrême droite et d’avilissement de la pensée politique n’était pas qu’une manoeuvre désespérée de campagne électorale. En somme, le plus inquiétant, c’est bien la traçabilité des idées de Nicolas Sarkozy« , a-t-elle conclu.

Soyons clair : la droite parlementaire n’a jamais assumé de ligne claire sur cette question de société, les avis divergeant entre les élus et députés UMP. Nicolas Sarkozy lui-même, longtemps indécis, estimait que le PACS, pourtant combattu par la droite lors de sa sortie, n’allait pas assez loin. Car la reconnaissance des catégories est le premier pas vers la satisfaction des intérêts et des revendications catégoriels : or, ainsi que nous l’avons toujours exprimé sur ce site, l’humanité ne se divise pas en homo et en hétéro, selon les orientation sexuelles ; sexuée, elle se réalise dans la masculinité et la féminité, et jamais en dehors. Continuer la lecture de « La traçabilité de l’enfant, sujet de divergence entre Sarkozy et les socialistes »

Questions de société : la droite court derrière la gauche…

La droite, frileuse et trop perméable au politiquement correct, incapable de se libérer de l’asservissement idéologique de son adversaire, finit toujours par rattraper la gauche. Elle n’a finalement qu’un train de retard sur la gauche. Un exemple : le PACS. La droite parlementaire s’y oppose durant le vote au parlement, puis s’y rallie, et entend enfin poursuivre son amélioration. Une preuve ? En image !

Sarkozy entendu cette semaine par la justice

L’ancien président sera notamment interrogé sur une visite qu’il aurait rendue au domicile des Bettencourt, en 2007,  durant la campagne présidentielle d’entre-deux-tours. Le juge d’instruction Gentil a en effet convoqué Nicolas Sarkozy à Bordeaux, afin de savoir si Liliane Bettencourt a contribué au financement de sa campagne, il y a cinq ans.

Décidément, que deux chefs d’État successifs soient compromis dans des affaires de corruption, voilà qui en dit assez long sur l’état du pays. Le malheur serait que la chose se banalise et que les français s’habituent, que leur capacité d’indignation s’estompe par lassitude…

Sarko achète un palais au Maroc

L’ancien président de la « ripoublique » ne connait pas la crise. D’après une information révélée par le quotidien « Akhbar Al Yaoum », reprise par le site « Bladi.net », l’ancien couple présidentiel vient de mettre la main sur un superbe palais, « Antarès », dans le triangle d’or de Marrakech, pour la bagatelle de cinq millions d’euros. Ce n’est pas la première fois que cette rumeur circule. Au début de l’année, il nous avait été rapporté par le magazine « Le Point ». Cette fois cependant, elle semble se confirmer, assurent les médias marocains. Il s’agit d’une luxueuse résidence située dans la Palmeraie Amelkis à Marrakech, non loin du palais « Rhoul ».

Vous n’avez peut-être pas eu les dernières informations

Vous n’avez peut-être pas eu les dernières informations ? Voila la réplique ultime qui vous sortira des situations les plus périlleuses. Vidéos à regarder dans l’ordre.

Et enfin…

« Nous allons vers une américanisation du 11 Novembre »

Extrait d’un article intéressant de l’Express :

Le président Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs pas attendu le décès, le 5 mai 2011, du dernier combattant connu de la Première guerre mondiale, le Britannique Claude Choules, 110 ans, pour modifier la célébration de l’armistice du 11 Novembre à l’Arc de Triomphe.

Jusqu’en 2007, la cérémonie était exclusivement consacrée au souvenir des 1,4 million de Poilus français morts durant le conflit. Elle enchaînait dans un ordre immuable et à la minute près les dépôts de gerbe des corps constitués, celle du président de la République, suivie de la sonnerie du cessez-le-feu, de la sonnerie aux morts et de La Marseillaise, avant le ravivage de la flamme sur la tombe du Soldat Inconnu.

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Economie : c’est au tour de la France

Le président Nicolas Sarkozy a-t-il interrompu ses vacances d’été uniquement pour assister à un rebond technique des bourses européennes ? La réalité est que le problème de la dette française constitue maintenant un problème immédiat pour les marchés internationaux, bien plus grave que l’abaissement de la note de la dette américaine. Le dollar n’a pas été affecté par cette décision de Standard and Poor’s, mais l’euro, c’est une autre affaire ! Car la dégradation de la note de la dette française impacterait dramatiquement l’euro. Quand les bourses américaines ont plongé, en début de semaine dernière, de nombreux investisseurs ont afflué vers le Trésor américain, signe que le pessimisme n’était pas au plus bas pour les Etats-Unis. Par contre, les problèmes de liquidités concernant les dettes européennes sont si conséquents maintenant, que l’idée fait son chemin selon laquelle l’Allemagne et la France ne disposent pas de liquidités suffisantes pour renflouer tout le monde au sein de la zone euro. (Cliquer pour lire la suite.)

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Les véritables raisons de l’intervention française en Côte d’Ivoire

C’est une véritable coalition diplomatique qui s’est abattue sur Laurent Gbagbo suite à l’annulation, par le Conseil Constitutionnel,  de la victoire de son rival Alassane Ouattara. Pourquoi la France s’est-elle ainsi positionnée en sa faveur ? Certes, comme les médias le relaient sans arrêt, Alassane Ouattara a occupé de hauts postes en tant que fonctionnaire ou politicien. Le plus symbolique étant celui de Directeur adjoint du FMI entre 1994 et 1999. De ces années, lui restent les séquelles d’une politique libérale, renforçant sa position et son crédit auprès de la France. L’histoire d’amour entre le président élu de Côte d’Ivoire, mais contesté, et la France commence en 1990, lorsqu’Alassane Ouattara épouse Dominique Novion. Le mariage entre les deux tourtereaux est célébré par un certain… Nicolas Sarkozy, alors maire de Neuilly-sur-Seine.

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La France préparait depuis novembre le renversement de Kadhafi

Selon le journaliste de la droite libérale italienne Franco Bechis, la révolte de Benghazi aurait été préparée depuis novembre 2010 par les services secrets français. Comme le remarque Miguel Martinez du site internet progressiste ComeDonChisciotte, ces révélations, encouragées par les services secrets italiens, doivent se comprendre comme une rivalité au sein du capitalisme européen.
Le Réseau Voltaire précise que Paris a rapidement associé Londres à son projet de renversement du colonel Kadhafi (force expéditionnaire franco-britannique). Ce plan a été modifié dans le contexte des révolutions arabes et pris en main par Washington qui a imposé ses propres objectifs (contre-révolution dans le monde arabe et débarquement de l’Africom sur le continent noir). La coalition actuelle est donc la résultante de ces ambitions distinctes, ce qui explique ses contradictions internes.

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Sarközy à la reconquête de l’électorat catholique

Selon le site « libéral-conservateur » Nouvelles de France, Nicolas Sarközy fera l’honneur de sa présence au Vatican pour assister à la cérémonie de béatification du Jean-Paul II. Mais il sera également reçu en audience privé par le pape. « Selon nos sources, c’est l’Elysée qui a fait la demande auprès du Vatican. L’annonce officielle ne doit pas intervenir avant quelques jours. » Après l’abandon par Marine Le Pen des catholiques (voir ici, ici, ici et ici )serait-ce une tentative du président pour récupérer un électorat traditionnellement à droite? Espérons que les catholiques ne tombent pas une nouvelle fois dans le piège.