Églises détruites, vandalisées ou laissées à l’abandon : la France tourne le dos à son passé

Chaque année, une poignée d’églises, laissées à l’abandon, doivent être détruites. Mais d’ici 2030, 2.500 à 5.000 églises seront menacées d’être démolies ou vendues.

« La grue s’approche lentement de l’église. En quelques minutes, dans un silence assourdissant, le clocher du Genest-Saint-Isle (Mayenne) est désolidarisé de la structure. Pierre après pierre, l’église Saint-Sulpice, bâtie au XIXe siècle, se retrouve réduite en gravats. Désormais, les cloches ne sonneront plus dans ce petit village de Mayenne… Non loin de là, à La Baconnière, une autre église pourrait bientôt connaitre le même triste sort.

Des églises laissées à l’abandon

« À chaque fois qu’une église s’efface, c’est un fragment d’âme de la France qui s’évanouit. » Dans une indifférence médiatique totale, la lettre ouverte d’une centaine de parlementaires de droite résonne comme un avertissement. Alors qu’au Moyen Âge, les bâtisseurs détruisaient les édifices religieux pour en construire de plus beaux et de plus grands, désormais, en France, des églises sont démolies pour ne jamais être remplacées… Petit à petit, influencés par la cancel culture, certains élus, souvent encouragés par des associations et collectifs, laissent s’effacer toute trace de notre passé chrétien qu’ils ignorent ou honnissent tant.

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« Elizabeth II » et la mode consistant à ne plus écrire les noms en français

« En français, il faut écrire « Élisabeth II », et non « Elizabeth II » comme on le voit un peu partout – Figaro compris.

Cette drôle de mode me fait penser à la manie, chez les journalistes, qui consiste à retranscrire le nom d’une ville ou d’une population tel qu’il est écrit ou prononcé actuellement dans la langue locale, et non comme on l’a toujours fait en français.
Par exemple, Samis pour Lapons, Chennai pour Madras, Mumbai (prononcer « aï ») pour Bombay (que la ville ait changé de nom localement ne change rien pour nous), Inuits pour Esquimaux, Antananarivo pour Tananarive ou, pire, Ho Chi Minh Ville pour Saïgon. Cela n’a aucune justification sérieuse et s’explique probablement par un certain snobisme et une mentalité internationaliste typique de la caste médiatique et de la défrancisation des esprits.
Bientôt ces pédants s’échineront à écrire Beijing et à le prononcer à la chinoise, avec l’accent, au lieu de « Pékin » ; ça sera au moins amusant. »

Source T. de Chassey

Arc sur Tille (21) : l’église que l’Etat et Mgr Minnerath voulaient détruire rouvre, restaurée

Voici enfin une bonne nouvelle (et même deux).

Lu sur Riposte catholique :

« Elle a échappé au massacre à la bétonneuse. L’église néoclassique d’Arc sur Tille, que l’Etat, le maire d’alors et Mgr Minnerath, archevêque de Dijon, voulaient détruire, a été sauvée. Restaurée, elle a ouvert ce 10 septembre 2022, même s’il reste encore 200.000 euros à trouver pour effectuer les travaux de finition.

La Tribune de l’Art rappelle les circonstances du dossier : “Alors que la DRAC avait plusieurs années auparavant commandé deux études successives afin d’estimer la faisabilité de l’opération et son coût, tandis qu’un architecte du patrimoine, mandaté par l’association, avait réalisé une troisième étude s’appuyant sur les deux premières afin de les actualiser en privilégiant dans une première tranche le sauvetage de l’église, le préfet affirmait que ce travail n’était pas valable, et qu’il était impossible de la sauver.

Il se contentait, employant le terme « déconstruction », un euphémisme habituel chez les adeptes de la démolition du patrimoine qui n’assument pas complètement leurs actes, de proposer de « préserver certains éléments d’ordres cultuel ou patrimonial, tels que : l’autel, le baptistère, les vitraux, les cloches, une pierre tombale classée », de concevoir un « lieu de mémoire » (sic) à l’emplacement de l’église, et « l’édification, sur un terrain proche, d’un nouveau lieu de culte ». Il prenait soin de souligner « l’assentiment » de l’archevêque de Dijon, Mgr Minnerath. Il encourageait même – c’est écrit dans le courrier – « le maire d’Arc-sur-Tille [à] s’engager au plus vite dans la mise en œuvre de son projet ».

La mairie, l’Église et l’État s’entendaient donc pour décréter la destruction d’un édifice que l’État avait auparavant refusé d’inscrire monument historique malgré le vote unanime de la commission. Une attitude inadmissible, d’autant que la loi n’exige pas l’accord du propriétaire pour décider d’une telle protection.

Heureusement, l’association a tenu bon. Et, surtout, lors des élections suivantes, le maire a été battu avant d’avoir pu mettre en œuvre ses funestes desseins. Le nouvel élu, Patrick Morelière, qui est toujours aujourd’hui le maire du village, était dans des dispositions toutes différentes. Ce qui était impossible est devenu une réalité : l’église d’Arc-sur-Tille a été sauvée (ill. 1 et 2), l’argent nécessaire étant peu à peu réuni, grâce à l’association et à la participation de nombreux mécènes, notamment fédérés par la Fondation du Patrimoine, et plus récemment grâce à la mission Bern.

Il aura fallu trente-trois ans entre la fermeture de l’église (en 1989) et sa réouverture [3]. Mais le délai le plus important, celui entre sa fermeture et le début des travaux, aurait pu être évité si chacun, notamment l’État, avait joué son rôle. Le chantier proprement dit (incluant la recherche de financements) aura duré en tout et pour tout moins de dix ans.
Le budget total, jusqu’à la date d’aujourd’hui, se monte à environ 1 670 000 € dont 920 000 (plus de la moitié) ont été trouvés grâce au dons et legs. Il faudra ajouter encore environ 200 000 euros pour les travaux de finition, soit un total de 1 870 000 €“.

En fin de compte, l’église – qui n’est toujours pas classée, l’Etat n’aimant guère assumer ses erreurs, a été sauvée et rouverte. Elle est toujours au milieu du village, et ceux qui voulaient la détruire ont disparu – y compris Mgr Minnerath qui a fini par prendre sa retraite.

Mgr Minnerath, en toute fin de son épiscopat, avait vendu une chapelle dans Dijon à un promoteur immobilier, pour qu’elle soit rasée et remplacée par un immeuble, et ce au motif de payer la contribution du diocèse au fonds Selam. Néanmoins les habitants se sont mobilisés, ainsi que la mairie, et cette chapelle a finalement échappé au massacre à la bétonneuse elle aussi. »

Yonne : le Conseil régional donne une abbaye à un hôtelier plutôt qu’à une institution catholique, mais le pire…

l’église de l’abbaye

« Le domaine de l’Abbaye de Pontigny, dans l’Yonne, est en vente depuis un peu plus d’un an. Les 9,5 hectares de terrain et les 5 000 m2 de bâtiment sont la propriété depuis 2003 de la région Bourgogne Franche-Comté qui ne veut plus en supporter la charge.  Le site présente un état de vétusté important et des coûts de fonctionnement élevés.  Un appel à manifestation d’intérêt a alors été lancé en juin 2019. […]
Deux projets étaient en concurrence pour son rachat, celui de la fondation Frédéric Schneider, et celui de la Fraternité sacerdotale St Pierre. La région a annoncé en assemblée plénière ce vendredi le nom du nouvel acquéreur du domaine. Il s’agit de la Fondation Schneider. » (source)

Cette « fondation » a en fait un projet de résidence hôtelière.
L’autre candidat est une institution religieuse catholique (tendance traditionnelle), qui voulait donc rendre à ces lieux historiques leur vocation.
Mais le pire, dans cette décision du Conseil régional, c’est que le candidat catholique offrait un prix plus élevé pour l’achat des bâtiments !
Il proposait 2,1 millions d’euros, contre 1,8 million d’euros pour l’hôtelier.
C’est donc clairement une décision politique de la part de laïcards haineux, même si ça leur coûte de l’argent.

Bon, après, il y a peut-être des dessous de tables honteux que nous ne connaissons pas.

Quel scandale.

L’ensemble des bâtiments.

PS : notons que le Conseil régional de Bourgogne-France-Comté est composé majoritairement de socialistes. Mais les élus LR (fausse « droite ») se sont abstenus lors du vote.

Notre-Dame de Paris : devant respecter l’extérieur, ils vont massacrer l’intérieur ! « une impression de piste d’aéroport ». Avec l’aide de l’évêque Aupetit !

Notre-Dame, plus qu'une cathédrale, est « l'âme et le cœur de Paris » | Radio-Canada.ca

Si de généreux donateurs, en particulier modestes, ont permis d’amasser 1 milliard d’euros pour restaurer la cathédrale de Paris (en partie brûlée il y a un an et demi sans que l’enquête n’ait avancé d’un poil…), c’est évidemment pour voir le monument ressusciter à l’identique.

Macron, qui a nié publiquement qu’il y ait un art et une culture française, méprise l’héritage français sous toutes ses formes. Avec ses goûts dégénérés, il a massacré le palais de l’Elysée. Il aurait voulu faire de même avec la flèche de Notre-Dame, mais il a dû se calmer face au tollé.

Mais la menace est maintenant ailleurs.
Et elle arrive à cause de celui qui devait au premier rang défendre la cathédrale, son esprit, son style, son caractère sacré et priant ! En effet, Mgr Aupetit, évêque moderniste de Paris ayant déjà failli face à la répression du culte, vient de mettre en péril l’intérieur de ce lieu saint emblématique !
Il veut en particulier remplacer les vitraux datant de Viollet-Le-Duc (vitraux en place, ils ont échappé à l’incendie !) par des vitraux « contemporains » !
Quelle trahison !

« Pourquoi ne pas créer des vitraux contemporains pour Notre-Dame de Paris? Après des longs et houleux débats autour de la flèche, la question pourrait paraître superflue, car tranchée d’emblée par la négative. Elle vient pourtant d’être posée lors d’une assemblée de prêtres parisiens par l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit. […]

Selon plusieurs sources, les vitraux contemporains se déploieraient dans la série de chapelles situées de part et d’autre de la nef.
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Vente du patrimoine du Mobilier national « pour renflouer les hôpitaux »

« Fauteuil sans valeur patrimoniale, ni valeur d’usage… »

Le Mobilier urbain, qui gère l’ensemble du patrimoine mobilier de l’État, issu en partie des châteaux de la Loire – dont  le fameux château de Chambord presque entièrement dépouillé de ses meubles – vient de se donner le rôle, comme le voudrait nous faire croire cet article du Figaro, de  renflouer les finances des hôpitaux publics pour « contribuer à l’effort de la Nation », au travers d’un vente aux enchères.

« Le bon goût des ministres macroniens illustré ci-dessus… »

On ne connait pas pour l’heure les objets mis en vente. On ne sait pas davantage si des étrangers pourront ou non acquérir ce mobilier ancien, mais on nous assure toutefois qu’il n’y a rien à craindre et que ce ne sont que des objets inutilisés, sans valeur historique.

Inutilisés par des gens sans goût, sans valeur historique pour des gens sans racines, cela va de soi.

Il s’agit du hasard, sans doute, si la vente se fera au profit de la fondation dirigée par Brigitte Macron, qui pourra ainsi se targuer d’avoir sauvé les hôpitaux, en sacrifiant trois fois rien, tout au plus quelques fauteuils et meubles Louis-Philippe, dont on nous dit que Marlène Schiappa et consort ne veulent pas.

Le retable d’Issenheim au musée Unterlinden de Colmar

« Le retable d’Issenheim, dédié à St Antoine, a une étonnante modernité et une intensité dramatique qui l’a rendu célèbre à travers le monde.
Pantxika De Paepe, la directrice du musée Unterlinden, nous dévoile les secrets de cette oeuvre fascinante. »

Extrait de l’émission « Des Racines et Des Ailes : Entre Rhin et Moselle »
diffusée le 22/03/2017

Une saine éducation physique : la méthode française de Georges Hébert

L’État français (« Vichy ») ayant naturellement adopté cette méthode française géniale, contrairement au régime précédent, elle sera injustement tenue loin de la lumière, ainsi que son créateur, par le régime suivant.

Résultat de recherche d'images pour "georges hebert"« Elève de l’Ecole navale en 1893, l’enseigne de vaisseau Georges Hébert a l’occasion de mettre à profit ses nombreuses croisières pour mesurer la valeur athlétique des gabiers et indigènes. « Quoi ! Ces corps magnifiques, souples, agiles, adroits, endurants, résistants, n’avaient pas eu d’autre maître de gymnastique que les nécessités de la vie dans la nature ? »
De cette illumination évoquée par A. Schlemmer naît la méthode naturelle d’éducation physique. Il s’agit d’« être fort pour être utile » et non de sacrifier à la religion moderne et réductrice du sport spectacle.

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Oise : le tableau de maître estimé à 6 millions d’euros était promis… à la déchetterie !

Trouvé sur Le Parisien : « Elle ne s’attendait pas un instant à découvrir un tel trésor oublié. En juin, la commissaire-priseuse de l’hôtel des ventes Actéon de Compiègne, est contactée pour « débarrasser » une maison d’une nonagénaire qui quitte le Compiégnois.

« Cette maison d’architecte des années 1960 était vendue, j’avais une semaine pour expertiser son contenu et la vider, raconte Philomène Wolf, la commissaire-priseuse. Il a fallu faire de la place dans mon agenda. Tout partait à la déchetterie sinon… » Elle se rend alors dans une commune proche de Compiègne, dont personne ne peut aujourd’hui encore dévoiler le nom.

Dès ses premiers pas dans « ces beaux espaces », elle s’arrête sur un petit tableau de 25 x 20 cm. Dans cette cuisine ouverte, il trône sur un mur menant au salon, fixé au-dessus du bar et des plaques de cuisson. Il est pourtant en parfait état.

Le fond doré l’interpelle. « On en voit rarement d’une telle qualité. J’ai tout de suite pensé que c’était l’œuvre d’un peintre primitif italien. Mais je n’imaginais pas que c’était Cimabue ! ».

Pour la famille, qui n’a aucune trace d’achat ou de provenance de l’œuvre, ce n’est qu’une simple icône russe. La commissaire priseur pense alors à une vente à 300 000 ou 400 000 €. « Ce qui aurait déjà été magnifique! », ponctue celle qui a débuté dans le métier il y a seulement un an.

Une centaine d’autres objets sont alors vendus pour environ 6 000 €. Les autres meubles, près de 120 m³, partent à la déchetterie.

Sauf qu’avec son collègue, Me Dominique Lecointre, basé à Senlis, Philomène Wolf a « un pressentiment ». Tous deux le présentent aux experts du cabinet Turquin, à Paris, qui viennent officiellement d’identifier l’œuvre comme étant de la main de Cimabue. »

Des petites Marseillaises interrogées sur le pastis en 1980 (video)

Cette petite séquence video charmante, de 1980, est présentée par l’INA comme l’archive d’un temps révolu.
Aujourd’hui, effectivement,le véritable accent marseillais a presque disparu (tout comme les petits Français dans les classes d’école marseillaises, n’en déplaise aux médias négationnistes du Grand Remplacement), et il est rare de trouver une telle capacité d’expression chez les enfants de 8 ans actuellement.