Villiers et le Grand remplacement : “Je suis inquiet pour mon pays”

Immigration. Le fondateur du Puy du Fou, Philippe de Villiers, espère
qu’Emmanuel Macron osera “affronter avec courage la question du Grand
remplacement”.
Invité ce jeudi soir sur le plateau de BFM TV, Philippe de Villiers a
répondu aux questions de Ruth Elkrief. La journaliste l’invite d’abord à
réagir à la couverture de l’Obs qui présente cette semaine Emmanuel Macron
entouré de barbelés avec ce sous-titre : « Migrants, bienvenue au pays des
droits de l’homme ». « Je suis très inquiet pour mon pays, lui répond
Villiers, car les Français vivent dans un sentiment de dépossession de leur
territoire, de leur mémoire, de leur histoire et de leur identité ». Loin
d’être choqué, il adresse une mise en garde au président de la République :
« C’est l’heure de vérité, du destin d’Emmanuel Macron. Ou bien il a
rendez-vous avec l’Histoire, ou bien avec les histrions à la fin de son
mandat. Pourquoi ? Il faut qu’il ose affronter avec courage, je pèse mes
mots, le face à face angoissant sur notre territoire de deux populations.
Une de plus en plus nombreuse et jeune, transplantée, et qui là où elle est
transplantée voudrait continuer à vivre avec ses racines, son art de vivre,
ses croyances, sa civilisation. Et une autre population, de moins en moins
nombreuse, de plus en plus vieillissante, qui se coupe de ses racines.
J’attends de lui qu’il préserve la survie de la France, c’est-à-dire la
civilisation de la France ». Et d’ajouter, provoquant le malaise de la
journaliste : « Il aura rendez-vous avec l’Histoire s’il affronte la
question du Grand remplacement ».

« Philippe de Villiers et le Hall of Fame, c’est impossible, le camp du
bien ne peut pas récompenser un diable »

Qui pourrait tirer son épingle du jeu face au président, entre Marine Le
Pen ou Laurent Wauquiez ? Le Vendéen refuse de revenir dans le jeu
politique, mais livre quand même une sentence sévère à l’encontre des deux
dirigeants de partis d’opposition. « Wauquiez me fait penser à un souvenir
d’enfance. Quand j’étais petit, il y avait une serre bretonne avec des
lampes rougeoyantes et des artichauts qui montaient très haut. Quand on les
mangeait, on disait à notre maman, “ces cœurs d’artichauts sont fades, ils
n’ont pas de gout” ». Marine Le Pen ? « La dernière fois que je l’ai vue à
la télé, elle m’a rappelé une Une de l’Humanité sur Poincaré. Il a le
soleil dans les yeux à un enterrement. L’Humanité titre : “l’homme qui rit
dans un cimetière”. Le soir de l’élection, j’ai vu Marine Le Pen danser.
Une femme qui danse sur sa défaite n’a pas d’avenir ».

les propos de François sur les migrants favorisent “un vrai suicide de
l’Occident”
Ruth Elkrief s’étonne également qu’un « anti-européen, anti-mondialisation,
anti-culture américaine » ait pu recevoir le 14 novembre dernier à Orlando
le Hall of Fame, la plus haute distinction du palmarès des Oscars du
spectacle vivant. « Vous pourriez vous dire aussi, dans le sens inverse,
que pour que les Américains récompensent quelqu’un qui ne souhaite pas la
coca-colisation culturelle de la France, c’est vraiment que l’œuvre
méritait une récompense » répond l’ancien député européen. Et de poursuivre
: « Je sais très bien ce que pensent les journalistes français : “Philippe
de Villiers et le Hall of Fame, c’est impossible, le camp du bien ne peut
pas récompenser un diable”. Le franchouillard qui franchit les frontières ?
C’est la preuve qu’un couple fonctionne harmonieusement : l’ancrage et la
conquête. Les racines sont chemin de l’universel. Pour être de son temps,
il faut être de quelque part. On franchit beaucoup plus facilement les
frontières quand on est enraciné ».

L’ancien secrétaire d’Etat avait débuté l’interview en s’étendant
longuement sur le sujet Notre-Dame des Landes, « un projet de l’ancien
monde » selon lui. Il s’est entretenu au téléphone avec le Premier ministre
au sujet de la construction de cet aéroport, à laquelle il est opposé, et
lui a exposé ses arguments alors que la médiation s’achevait ce 11 janvier.
Sensible à « l’immense besoin de faire respecter l’autorité de l’Etat », il
estime que l’évacuation de la ZAD ne devrait pas poser de problème si elle
était ordonnée par le gouvernement : « On peut l’évacuer sans violence,
dit-il. Si vous décidez de réaménager Nantes Atlantique, il n’y a plus
aucune légitimité à ce qu’ils restent sur place, et tous les Français
seront donc favorables à l’évacuation ».

4 commentaires concernant l'article “Villiers et le Grand remplacement : “Je suis inquiet pour mon pays””

  1. Un farceur , celui-là .
    Un pays dépend de la qualité de sa population . Installer de force sur nos terres des hommes et des femmes qui ont par lâcheté fui leur pays d’origine , qui sont peu intelligents et moins industrieux encore , c’est précipiter son pays vers le bas .
    Pas besoin d’aller dans la prétendue Ecole d’Administration pour le comprendre .

  2. Impossible d’accorder une quelconque crédibilité au discours d’un mec qui a justement fait partie de la « coalition de la trahison  » , étant lui même allié d’un certain ….Pasqua entre autres.
    Car une fois de plus il ne s’agit pas d’un grand remplacement mais d’une véritable volonté criminelle camouflée par une mise en scène pseudo droitdlhommiste , avec une véritable logistique d’élimination progressive des populations européennes par substitution de populations exogènes.Certains en effet affirment qu’après tout « un pays est un hôtel ». Cela a débuté il y a 50 ans par la dévaluation de l’enseignement scolaire,puis par un nivellement culturel de telle sorte que les populations d’origine soient coupées de leurs racines,puis par l’enseignement de la haine de la religion catholique , tout cela avec le concours des médias et de l’ensemble des pouvoirs publics ,associatifs ………et surtout avec le consentement des populations concernées.Car comme le disait Goerges Owelll « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice ».Notez également le qualificatif de « migrant » pour retirer tout caractère délictueux à une personne en situation irrégulière. Enfin présenter ces populations comme des victimes , mais victimes des guerres voulues par des politicards dont les intérêts ne sont pas les nôtres mais ceux d’une minorité – Lybie , Syrie , Irak etc etc .

  3. @mulot dénigrer l’adversaire vous est facile , mais faites le sans faute d’orthographe.La réalité vous choque et c’est sans doute cela qui vous rend agressif.

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