C’était un 6 août… : Hiroshima, la « charge de Reichshoffen »…

• 1945 : bombardement de la ville japonaise d’Hiroshima, par les Etats-Unis, alors que le Japon était en train de perdre la guerre.
Une première dans l’histoire de l’humanité. Environ 100 000 civils tués.

Le Monde évoquera d’abord ce crime comme « une révolution scientifique »…

• 1870 : la charge de Reichshoffen.

« La charge des cuirassiers » tableau de Théodore Levigne peint en 1878

C’est sous ce nom qu’est rentré dans le mythe français cet épisode tragique de la guerre franco-prussienne.

Ce jour-là, en Alsace, la bataille fait rage, principalement sur les territoires des communes de Woerth, de Frœschwiller et de Morsbronn.

Le nom de Reichshoffen est passé à la postérité car l’état-major de Mac-Mahon s’y trouvait ainsi que plusieurs escadrons de cuirassiers (cavalerie lourde) qui y étaient basés et qui s’illustrèrent dramatiquement pendant la bataille.

Courageusement, les Français se battirent à un contre quatre et les fameux « cuirassiers de Reichshoffen » (de la brigade Michel) se sacrifièrent héroïquement lors de grandes charges contre les Prussiens qui les piégèrent et qui les abattirent quasiment à bout portant ; comme ce fut notamment le cas à Morsbronn, où les cuirassiers chargèrent contre le village et s’engouffrèrent dans les rues étroites, s’offrant ainsi à l’ennemi embusqué dans les maisons.

La défaite des troupes françaises entraina la perte de la province, mais le sacrifice des cuirassiers permit la retraite de l’armée de Mac-Mahon, en bon ordre, au lieu du désastre initialement redouté.
Ci-dessous le récit épique de cet épisode, tiré du livre de Jules Mazé, L’Année terrible. Les étapes héroïques.
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Suisse francophone : un village menacé par des gitans

Si vous avez un champ, cela peut vous arriver du jour au lendemain, et la République vous laissera en plan.

[MAJ 28/07/12 : risques sanitaires méconnus, voir en bas d’article]

Ces gens, présentés par la presse locale comme « d’origine française » (sic), se sont installés dimanche après-midi sans crier gare et sans aucune autorisation sur un champ de la région. Averti dimanche tard dans la soirée, le propriétaire du terrain, Paul Kunz, les a sommés de quitter les lieux dès le lendemain, mais sa requête est restée vaine.

Pire, la discussion entre les agriculteurs et les gitans a tourné au vinaigre, ces derniers ayant même proféré des menaces de mort. « Il m’ont dit que si je posais une roue de mon tracteur sur le champ, ils me tueraient… Qu’ils raseraient tout le village et incendieraient nos fermes », explique l’exploitant du champ, Simon Turin.

Tout le village s’est mobilisé autour de Simon Turin dans l’espoir de voir les 80 caravanes quitter les lieux. « Les tracteurs sont prêts. Nous ne nous laisserons pas davantage intimider. »
La police est intervenue, mais pour tenter de calmer l’ambiance. Elle n’ose ou ne veut pas expulser les gitans, qui profitent d’une lacune juridique suisse.
Contactée, le ministre de la Sécurité de l’Etat du Valais, Esther Waeber-Kalbermatten, n’envisage pas de solution pour l’heure. Et ne semble pas considérer l’ampleur de la situation: «La police fait son maximum pour assurer la sécurité de la population. Elle répond aux ordres du ministère public.» (source)
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