La Bérézina de François Hollande

Capture d’écran 2014-08-25 à 18.05.14François Hollande n’en est pas à sa première crise politique, mais depuis hier c’est tout bonnement un fiasco.

Cinq mois après avoir nommé son « gouvernement de combat », Manuel Valls en a présenté la démission -acceptée- ce matin.

Une décision qui intervient le lendemain des critiques d’Arnaud Montebourg sur la politique économique menée par François Hollande et son gouvernement, soutenu par Benoît Hamon qui déclarait hier « Arnaud et moi ne sommes pas loin des (ministres) frondeurs ».

En pleine crise économique, à la veille de la rentrée scolaire, avec un chômage en explosion, une délinquance qui n’en finit pas d’augmenter, le djihad à nos portes avec des départs de plus en plus nombreux et Ebola en embuscade… La France socialiste se paie le luxe de ne pas avoir de gouvernement : même dans leur entreprise de destruction systématique, ils sont incapables de se mettre d’accord. Et dire qu’on nous avait vendu la Vème République comme gage de stabilité…

Incapable de traiter correctement le moindre dossier sérieux, François Hollande va jusqu’à faire de grossières erreurs de communication.

Lorsque le pays va si mal et qu’il n’est plus gouverné, on évite de faire une allocution sous des trombes d’eau sans le parapluie que tenait pourtant son garde du corps à côté de lui… L’image peut sembler anodine mais elle ne l’est pas, il s’agit là d’un symbole réaliste que le président de la République et ses conseillers en communication ont bien voulu livrer : celui d’un homme incapable de faire face au naufrage qui le menace, lui et son pays.

La pluie a évidemment gêné François Hollande qui n’a cessé de bafouillé, parlant notamment de « parti échoué » à la place de la « patrie échouée » dont il voulait parler dans son allocution commémorative des 70 ans de la Libération… Une fois de plus les réseaux sociaux se sont déchaînés, et le peu de crédibilité lui restant a encore été mis à l’épreuve…

Il y a fort à parier que les Français préféreraient une démission directe du président plutôt qu’un gouvernement de plus, avec les mêmes.

Grèce : le LAOS doublé par l’Aube dorée.

En Grèce, des élections législatives auront lieu début mai.
Un sondage récent donne le parti LAOS (droite nationale/populiste) à 2 % des voix. C’est la conséquence de la participation de cette formation politique (durant un temps restreint) au gouvernement.
Le parti nationaliste radical « Aube dorée » entrerait lui au Parlement en recueillant 5 % des voix, franchissant ainsi la barre des 3 % nécessaires afin d’obtenir des élus. (source)
Ce serait, alors que le pays connait une situation de chaos inédite et que le « gros » parti patriote s’est compromis avec le Système et les banques que, pour la première fois, le mouvement nationaliste radical passerait devant lui.
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