Affaire Hakim Benladghem : des découvertes suspectes à son domicile

Hakim Benladghem était un djihadiste avec des papiers français qui a été abattu il y a un an sur une autoroute belge. La police belge avait découvert chez lui :

Des fusils d’assaut allemands HK neufs dont la vente est réservée aux unités antiterroristes de gouvernements clairement identifiés. Mais aussi un bouclier blindé identique à celui utilisé par les gendarmes en France, des munitions par kilos, des systèmes de vision et de visée nocturne dernier cri, un gilet pare-balles avec des plaques en céramique et des masques à gaz ultra-performants. Il disposait de rations, de réserves d’eau et même d’un kit médical comprenant des garrots automatiques et des seringues auto-injectables de produits d’urgence pour faire face à des blessures graves. Une partie de son appartement était piégée : il avait anticipé l’assaut de son domicile.

Le matériel est extrêmement pointu et coûteux pour un djihadiste autonome. A méditer.

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Kosovo : pour qui travaillent les services secrets ?

Un article de V. Kasapolli (source) traduit par Thomas Claus (source).

« Si des scandales soulèvent régulièrement la question, aucune voix officielle ne se décide à répondre. Ni à mettre fin à la coexistence de plusieurs structures concurrentes, complaisamment liées aux partis politiques. En novembre 2009, les révélations d’un homme affirmant avoir été tueur pour le ShIK, le service de renseignement « officiel », et le PDK, le parti actuellement au pouvoir, ont ébranlé le Kosovo. Retour sur les conséquences et les points d’ombre de ce scandale.

C’est en train de devenir une tradition : chaque année en novembre, les pages des journaux kosovars se couvrent de scandales liés aux services secrets. En novembre 2008, c’est l’arrestation de trois espions allemands en relation avec un attentat qui avait secoué le siège du Bureau Civil International (ICO). Les réactions des médias confinent alors à l’hystérie, l’affaire ayant fait émerger l’information que les services secrets de plus de vingt pays ont des agents sur le territoire kosovar [1]. Après l’intervention de plusieurs chancelleries, ce scandale se referme rapidement et tombe dans l’oubli.
En novembre 2009, une nouvelle affaire attire l’attention de l’opinion publique et des médias.

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