Grèce : nouvelle victoire des nationalistes radicaux

Des responsables de l'Aube dorée jetant des confettis du haut de leur local, devant des centaines de partisans.

Il y a un mois environ, les nationalistes radicaux grecs du mouvement Aube dorée avaient surpris tout le monde et déclenché un séisme politique en atteignant les 7 % aux élections législatives, enterrant au passage le parti patriotique LAOS.
Depuis, le mouvement a bien sûr été victime d’une intense campagne de propagande médiatique : vieux dossiers sortis des placards, insinuations en tout genre, incidents montés en épingle (porte-parole du mouvement ripostant énergiquement à deux députés communistes à la télévision, président expliquant que la Shoah est une foutaise, journalistes obligés de se mettre au garde-à-vous devant lui), etc.

Aucune coalition de gouvernement ne sortant du parlement, de nouvelles élections législatives ont été organisées hier. Tous les journaleux et sondeurs expliquaient que le parti nationaliste allait s’effondrer, les électeurs s’étant suffisamment défoulés la première fois, ou s’étant fait berner mais ayant depuis découvert l’horrible vérité sur l’Aube dorée…

Que nenni : hier le mouvement nationaliste a réitéré son score de 7% (contre  0,3 % en 2009 !), obtenant 18 députés.
Une stratégie de radicalité, de fermeté, de force et d’action sociale qui porte ses fruits.
Le LAOS qui s’était effondré à 2,9 % en mai, chute encore à 1,58%.
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Entretien avec Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

Contre-info diffusera désormais davantage d’entretiens avec des responsables et personnalités.
Aujourd’hui, nous interrogeons le secrétaire général du Parti de la France, principale structure de l’« Union de la Droite nationale », dont on peut consulter les résultats détaillés lors du scrutin de dimanche dernier ici. Les commentaires sont ouverts.

Contre-info : Comment analysez-vous le score décevant des candidats de l’« Union de la droite nationale » (Parti de la France, MNR, Nouvelle droite populaire) ?

Thomas Joly : Ne nous voilons pas la face, nos résultats sont effectivement très décevants.
Nous ne parvenons pas à remplir notre objectif minimal qui était d’obtenir au moins 1% dans 50 circonscriptions pour accéder à une petite subvention publique annuelle qui nous aurait facilité la tâche pour nos dépenses matérielles et militantes afin de mener notre action politique.
Les raisons sont multiples : l’abstention massive qui a favorisé les partis du Système et exposés médiatiquement, l’apathie de nos compatriotes face à la colonisation migratoire et la ruine de notre pays, l’illusion de voter « utile » en préférant le candidat du Front mariniste (quel qu’il soit) à celui du Parti de la France, la proximité des élections législatives avec les Présidentielles qui démobilise complètement l’électorat protestataire,…
Même si nous ne sommes pas parvenus à émerger électoralement lors de ces législatives, comme d’ailleurs tous les « petits » partis qui ont été laminés et dont la plupart ont fait des scores inférieurs aux nôtres, nous avions le devoir de tenter le coup. Personne d’autre ne portait nos idées.
Seuls les candidats de l’Union de la Droite Nationale défendaient clairement un projet de droite nationale, européenne, identitaire et fermement opposé à la colonisation migratoire de la France (d’où notre slogan « La France aux Français »).

Cela va-t-il influer sur votre ligne politique et stratégique ?
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Entrée fracassante des fafs au parlement grec

[les commentaires sont ouverts sur ce billet]

L’une des grosses surprises des élections législatives anticipées grecques, qui ont eu lieu ce dimanche, est le score des nationalistes radicaux de Chryssi Avghi (l’Aube dorée).
Le parti a obtenu 21 députés sur 300 au parlement grec, avec 7% des voix, selon le décompte du ministère de l’Intérieur.
Lors des dernières élections législatives (2009), le mouvement avait obtenu 0,3 % des voix ; pour la première fois, cette organisation – de taille modeste jusqu’ici – fait son entrée au parlement : un séisme politique qui fait la une de tous les journaux helléniques.

“Nous arrivons” a proclamé son chef, Nikos Mihaloliakos. « Les Grecs ont toujours été nationalistes, et maintenant ils ont la chance d’exprimer leurs positions ». “Personne n’a peur de moi s’il est un bon citoyen grec” a-t il poursuivi, promettant de lutter contre les “usuriers mondiaux” et “l’esclavage” imposé au pays par l’UE et le FMI.

L’Aube dorée a fait une campagne sans concession et fructueuse sur les thèmes anticapitaliste et anti-immigrationniste, organisant des patrouilles pour sécuriser Athènes.

Il est à noter que le « gros parti » patriote, le LAOS (un peu l’équivalent du FN là-bas) s’effondre à 2,9 % des voix, largement devancé par ce qu’il considérait lui-même comme un groupuscule extrémiste. Il est éliminé du parlement.
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Résultats du BAC 2011 des écoles de la FSSPX

Р84 laur̩ats sur 85 candidats, soit 98,82 % de r̩ussite.

Mention St-Michel

27 élèves

St-Joseph

23 élèves

Camblain

15 élèves

L’Etoile

11 élèves

St-Bernard

9 élèves

Total
TB 4 3 4 3 3 17
B 9 6 7 2 2 26
AB 8 11 3 5 2 29
Passable 5 2 1 1 2 11
Rattrapage 1 1 2
échec 1
85

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Marine Le Pen élue à la tête du FN

La fille de Jean-Marie Le Pen est arrivée largement en tête du scrutin interne pour la présidence du parti, au terme d’une campagne que nombre de ses opposants ont jugé inique, voire scandaleuse.
Il est en tout cas notoire que Mme Le Pen a bénéficié d’un soutien sans faille des médias, comme d’une très grande partie de l’appareil qui avait été conquis par ses partisans (et quelque peu vidé des autres).
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre donc pour le Front national, mais aussi pour la droite nationale toute entière.
Le parti à la flamme tricolore (qui sera peut-être bientôt abandonnée) va accélérer son évolution vers le populisme, abandonnant certaines références et positions – jugées périmées et peu rentables électoralement -, comme l’a répété sa nouvelle présidente, au profit d’un discours de plus en plus républicain, laïciste et assimilationiste.
En revanche, le combat pour la souveraineté de l’Etat devrait rester au goût du jour.

Les questions que se pose maintenant le camp national sont :
– Que va faire Bruno Gollnisch ?
– Que vont faire les militants frontistes partisans de Bruno Gollnisch, a priori souvent plus politisés  ?
Vont-ils rester au FN, abandonner l’action politique ou rejoindre d’autres structures ?
– Quelles sont ces structures – de tailles plus modestes bien sûr, pour l’instant du moins – qui vont occuper le créneau et le terrain qui n’intéressent plus le Front marinisé  et récupérer les militants dégoûtés ?
Les nationaux classiques (type Parti de la France) ? Les nationalistes (type Renouveau français) ? Les conservateurs à vernis chrétien (MPF) ? Les associations confessionnelles (type Civitas) ? D’autres groupements plus inclassables ou marginaux ?

Thomas Guérin pour Contre-Info