La guerre secrète de la République « française » contre la Syrie

Un article du Réseau Voltaire dénonce l’implication de l’armée française dans l’insurrection d’une minorité syrienne et dément l’arrestation de 120 militaires (annoncée par Médiapart) français par la Syrie.

Lors de la prise du bastion insurgé dans le quartier de Bab Amr, à Homs, l’armée syrienne a fait plus de 1 500 prisonniers, dont une majorité d’étrangers. Parmi ceux-ci, une douzaine de Français ont requis le statut de prisonnier de guerre en déclinant leur identité, leur grade et leur unité d’affectation. L’un d’entre eux est colonel du service de transmission de la DGSE.

En armant la Légion wahhabite et en lui fournissant des renseignements satellitaires, la France a conduit une guerre secrète contre l’armée syrienne, qui a fait plus de 3 000 morts dans les rangs, et plus de 1 500 morts parmi les civils, en dix mois de combats.

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Le fiasco de la DGSE à Homs

Enquête du Réseau Voltaire sur l’assassinat du journaliste français en Syrie :

Alors que Paris accuse Damas d’avoir organisé l’assassinat du journaliste de France-Télévisions Gilles Jacquier à Homs, une équipe de journalistes russes vient de présenter une toute autre version des faits. Selon leur enquête, M. Jacquier commandait sous couverture de presse une opération des services secrets militaires français qui a tourné au fiasco. Les accusations françaises ne sont qu’un moyen pour masquer la responsabilité de Paris dans les actions terroristes entreprises pour déstabiliser la Syrie.

Le journaliste français Gilles Jacquier a été tué lors d’un reportage à Homs, le mercredi 11 janvier. Il était venu couvrir les événements en Syrie pour le magazine Envoyé spécial.

Persuadé qu’il n’y avait pas de groupes terroristes, mais une révolution réprimée dans le sang, il avait refusé la protection des services de sécurité et ne portait ni casque, ni gilet pare-balles. Avec des collègues qui partageaient ses convictions, ils avaient loué trois minibus et trouvé des fixeurs, c’est-à-dire des locaux capables de les aider à se repérer, à prendre des rendez-vous, et leur servant de traducteurs.

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Thierry Meyssan est sauf

Thierry Meyssan, Mahdi Darius Nazemroaya, Julien Teil et Mathieu Ozanon sont en Libye depuis plusieurs semaines afin de dénoncer les mensonges et le silence des médias concernant la guerre menée contre Kadhafi. Ils ont ainsi démontré la ferveur populaire d’une grande majorité de la population pour leur dirigeant, filmé les exactions commises par les bombes de l’OTAN ou encore raconté les massacres commis à Tripoli par les rebelles. Ce travail impeccable de journalisme de guerre semble avoir énervé quelques personnes, puisque l’ordre d’abattre Myessan et Darius Nazemroaya aurait été donné. La menace était tellement sérieuse que trois états auraient offert leur protection aux journalistes. Quelques heures après la révélation de ces menaces, l’équipe du réseau voltaire disparaissait des écrans et leurs différents contacts en France ne parvenaient plus à les joindre. Après plus de 24h de silence radio le rédacteur de mecanopolis.org aurait eu l’équipe ce matin au téléphone :

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Alain Bauer porte plainte à tout va

Le conseiller de Nicolas Sarközy sur la sécurité, Alain Bauer, a annoncé qu’il allait porter plainte pour diffamation contre Thierry Meyssan, fondateur du réseau Voltaire (« réseau de presse non alignée »), qui l’a mis en cause dans « la répression des soulèvements arabes ».
La plainte visera également « 17 sites internet » français ou étrangers ayant repris ces propos.

Thierry Messan avait affirmé sur son site qu’Alain Bauer avait « négocié l’exportation avortée de matériels de sécurité en Tunisie, le jour-même de la fuite du président Ben Ali » et qu’il participe depuis 2 ans à la « formation de la police de Bahreïn ».

Alain Bauer a été Grand Maître de la secte du Grand Orient de France. Proche de Sarközy, il est membre ou directeur de diverses commissions liées à la sécurité et conseiller auprès de différents services de sécurité à travers le monde.