Le président Hollande chez Jules Ferry

Éditorial de Jean Madiran sur Jules Ferry, dans le PRÉSENT d’aujourd’hui :
Le premier discours annoncé du président socialiste une fois installé, ce mardi 15 mai, sera d’aller solennellement proclamer son allégeance à Jules Ferry. Le candidat François Hollande avait déclaré qu’il « n’aimait pas les riches », mais il avait oublié de préciser : à de nombreuses exceptions près. La principale exception sera donc de faire mémoire du grossium historique Jules Ferry (1832-1893).
En 1875, Jules Ferry avait été initié en même temps que Littré à la loge « La Clémente Amitié » du Grand Orient. Sa fortune et ses liens dans le monde des affaires financières n’ont jamais fait de lui un révolutionnaire prolétarien. Très engagé dans certaines aventures militaires et commerciales du colonialisme républicain, il était un redoutable théoricien du racisme intégral. Dans son fameux discours au Parlement de juillet 1885, il déclarait :
« Il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. »

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