Gauche caviar : l’exemple Pulvar et ses lunettes à 12 000 euros…

« « Je fais ce que je veux de l’argent que je gagne », voilà ce que « tweete » Audrey Pulvar à propos du buzz provoqué par la révélation du prix de… sa paire de lunettes.
Celle-ci aurait coûté 12000 euros. Certes, Pulvar fait ce qu’elle veut de son argent ; le hic, c’est l’indécence qu’il y a à se faire passer pour une femme de gauche, un soutien d’un président qui de son propre aveu « n’aime pas les riches », et vivre comme la femme d’un vulgaire PDG.
Son compagnon ministre pourra toujours tapoter l’épaule des ouvriers dont l’usine ferme, et qui perdent tout du jour au lendemain ; accuser les patrons, les parachutes dorés, les dividendes et autres gros mots ; faire mine d’imposer à ces patrons voyous des plans de relance ; il fait partie du même monde. Comme sa bonne femme, les patrons pourront lui dire qu’après tout, ils font ce qu’ils veulent de l’argent qu’ils gagnent… »

Source : le blog des rivaroliens

Une oligarchie totalement déconnectée du peuple.

Le secrétaire d’Etat chargé de la Santé, Nora Berra (!), a publié sur son blog ce 4 février, un post intitulé « Mes recommandations face au froid », dans lequel elle conseille tout bonnement aux sans-abri de…rester chez eux.
« Je rappelle, dans le cadre de la vague de froid qui s’abat actuellement et encore pour plusieurs jours sur la France, les principales mesures à adopter en cas de grand froid, notamment pour les populations vulnérables (sans-abri, nourrissons…) », écrit le secrétaire d’Etat.
Avant d’ajouter, quelques paragraphes plus bas : « En cas de grand froid, je recommande aux personnes les plus vulnérables d’éviter de sortir. »

Pendant ce temps, dans le camp soi-disant « d’en face », François Hollande (qui « n’aime pas les riches ») déjeunait avec Bernard-Henri Lévy sous l’égide du milliardaire homosexualiste Pierre Bergé. Tout un tableau. Et pas n’importe où : pour parler de la France d’en bas et de ce bon peuple de gauche, ils se sont retrouvés dans un restaurant où l’on s’en tire, à la carte, pour quelques centaines d’euros par personne… Attention, pour les pauvres, il y avait quand même un menu à 165 €…

Le litre d’essence bientot à 2€ ?

La prophétie de Christophe de Margerie est-elle sur le point de se réaliser? En avril dernier, le PDG de Total avait jugé inéluctable que le litre de super atteigne les deux euros à la pompe. Des propos alors qualifiés d’indécents par Sarkozy. «Je vais m’en occuper», avait-il lâché. Pourtant, neuf mois plus tard, c’est plus que jamais d’actualité.
Vendredi dernier, les prix de l’essence ont ainsi dépassé leurs sommets historiques de mai 2011. Le litre de super sans plomb 95 a atteint 1,5563 euro, et le super sans plomb 98 est grimpé à 1,5954 euros, d’après les chiffres compilés par la Direction générale de l’énergie et du climat. Des pointes ont même été notées à Paris à 1,74 euro le litre de sans-plomb 98 et 1,82 euro pour le sans-plomb 95.

Un peu d’humour capitaliste avec le pdg de Total

En marge des Rencontres économiques à Aix-en-Provence, le PDG de Total, Christophe de Margerie, a annoncé que les prix de l’essence allaient monter prochainement aux pompes de son enseigne.
Après une (très) brève baisse, due la décision de l’Agence internationale de l’Energie de puiser dans ses stocks stratégiques pour soulager le marché, le prix du pétrole monte et l’oligarque en profite :
«Les prix étant plutôt à la hausse, il ne faut pas s’attendre à ce que sur le long terme les prix baissent», osant ajouter que «si on ne répercute pas la hausse du baril, la boîte coule».
Rappelons juste que le bénéfce net de Total pour 2010 a été de 10,3 milliards d’euros.
Et de 11,1 milliards d’euros annuels en moyenne sur les 7 dernières années.

Les prix des matières premières agricoles s’envolent…

 … et provoquent de vives inquiétudes dans les pays les moins riches où l’alimentation représente 60 à 80 % du budget des ménages.
Sont responsables de ceci les spéculateurs (comme en 2008, dans une certaine mesure), les aléas climatiques, la part des biocarburants, l’urbanisation folle et sans limite (en terme de surface agricole française, c’est l’équivalent d’un département qui disparaît chaque année). Il ne faut pas non plus oublier les politiques publiques irresponsables : la dictature européenne oblige ainsi les agriculteurs français à mettre en jachère une bonne partie des terres agricoles.

Blé, sucre et huiles… Les prix des matières premières alimentaires commencent l’année au sommet. Le blé a plus que doublé depuis la fin juin: il flirte avec les 250 euros la tonne et se rapproche de son plus haut historique de 300 euros, atteint en 2008. Le sucre est monté en milieu de semaine jusqu’à 33,35 cents la livre à New York, non loin des 34,77 cents, le record atteint en janvier 1981. (Source et suite)