Canada. Lors d’un hommage rendu aux victimes d’Orlando, le premier ministre québécois se fait agresser par un militant LGBT

Nous vivons dans une société où des communautés se sentent en permanence persécutées, pourtant (ou parce que ?) surprotégées par des lois spécifiques. Cela mène parfois à des situations cocasses, telle celle qui s’est déroulée à Montréal.

Ainsi, une veillée était organisée en hommage aux victimes d’Orlando, en présence notamment du premier ministre québécois. Jusqu’ici nous n’aurions rien à dire, tant le terrorisme nous répugne et il est normal de rendre hommage à ses victimes. Mais cet acte terroriste est systématiquement présenté comme homophobe, ce qui est beaucoup plus discutable. Ainsi, selon cette logique, les attentats de Bruxelles seraient avionphobes ou métrophobes et qu’en serait-il de l’attentat, par exemple, du Bataclan ? D’autant que l’auteur des faits, Omar Matten, musulman d’origine afghane, serait lui-même homosexuel.

Quoiqu’il en soit, la communuauté LGBT fait tout pour récupérer à son profit cet événement abominable et exige d’être présente à toute commémoration. Les autorités, ne sachant rien lui refuser, obtempèrent et c’est ainsi que lors de l’hommage de Montréal, un certain Esteban Torres, 20 ans, se définissant lui même comme « trans » eut la parole et ce à la même tribune que le premier ministre. Mais, pour des raisons que nous ignorons, (a-t-il pris ombrage de devoir parler après le premier ministre et pas avant ?), il a agressé celui-ci en lui lançant un objet.

Qui est responsable des attentats ?

Après l’attentat de Charlie Hebdo, la France avait assisté à une véritable opération de sidération avec une manifestation de récupération indécente qui avait fait la promotion du « vivre ensemble », manifestation dans laquelle on taisait l’aspect religieux de l’attentat et l’origine immigrée des terroristes alors même que ceux-ci se déclaraient explicitement de l’islam. Il en a été de même pour tous les actes terroristes qui ont suivi, qu’ils aient ou non atteint leur but.

On assiste, après la tuerie d’Orlando, à la même opération de sidération : Les journalistes, le président Obama ou la candidate Clinton ne cessent d’accuser la vente facile d’armes aux Etats-Unis comme responsable de la tuerie. C’est une explication un peu rapide. Déjà, ils oublient de nous expliquer pourquoi cette recrudescence des fusillades à motivation religieuse alors même que l’accès aux armes pour les citoyens est une garantie constitutionnelle qui a près de 230 ans. (Orlando n’est que la suite des attentats de Boston commis par les frères tchétchènes Tsarnaïev, ou de la fusillade de San Bernardino commise par un couple de Pakistanais). L’accès facile aux armes n’explique donc pas tout.

D’ailleurs, nombreux sont les commentateurs à faire le parallèle entre la tuerie d’Orlando et celle du Bataclan. Et en effet, les points de ressemblance sont nombreux : Des gens désarmés font la « fête » (on ne jugera pas ici la moralité de ladite fête) et sont la proie facile d’un ou plusieurs terroristes qui arrivent surarmés et peuvent faire un carnage. Pourtant, la France est un des pays où il est extrêmement difficile d’acquérir légalement des armes, a fortiori des armes de guerre. Preuve s’il en est que ce n’est pas l’accès facile aux armes qui permet ces actes terroristes, d’autant qu’en France, une autre tentative d’attentat par fusillade avait eu lieu -heureusement échouée- dans le train Thalys. Ici aussi, le terroriste d’origine marocaine, Ayoub El Khazzani, avait pu se procurer des armes de guerre alors que, rappelons-le, c’est légalement impossible.

Ainsi pour comprendre réellement ces attentats, il faut se détourner des explications officielles du système désignant le mauvais coupable (en l’occurrence l’accès aux armes) et remarquer leurs points communs, qu’ils aient lieu en Europe ou aux Etats-Unis : Tous sont commis par des immigrés ou fils d’immigrés et tous sont revendiqués au nom de l’islam.