Bruno Le Maire et « les formules à l’emporte pièce »

[Tribune libre] Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture sous la présidence de Nicolas Sarkozy, était ce matin l’invité de Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1. Interrogé sur le mot de Richard Prasquier, président du CRIF, lequel avait comparé l’islamisme au nazisme, Bruno Le Maire a condamné ces propos, fustigeant « les langages d’émotion, les langages sans mesure », et leur préférant « un langage de raison », qui évite les « comparaisons qui ne sont pas acceptables ». « Toute exagération est contre-productive » explique-t-il, déclarant que « l’Islamisme radical ne se combattra pas avec des formules à l’emporte-pièce ».

Certes. Et pourtant, le discours de Bruno Le Maire suscite un certain malaise. Car enfin, ces « formules à l’emporte-pièce », ces « exagérations », ces « langages sans mesure », n’en a-t- il pas usé et abusé lui-même lorsqu’il s’agissait de combattre la droite nationale ? Comme alors il était convenu, pour disqualifier l’adversaire, de lui accoler les plus ignobles épithètes. Que de poncifs éculés n’ont-il pas été assénés, inlassablement relayés dans les médias, dans le but de discréditer dans l’opinion l’opposition nationale. La rhétorique était facile : « fasciste, nazi, raciste… » Autant d’étiquettes dont l’usage témoigne d’une attitude irrationnelle, voire pavlovienne, qui ne dispose certes pas au débat d’idée, mais qui dispense en revanche, et c’est tellement plus commode, de rechercher des arguments. Continuer la lecture de « Bruno Le Maire et « les formules à l’emporte pièce » »

Anders Behring Breivik

C’est le nom du « Norvégien de souche » (comme l’ont prestemment précisé les médias) qui aurait reconnu avoir fait sauter une bombe dans le quartier gouvernemental d’Oslo (7 morts) et abattu, quelques heures plus tard, 85 personnes lors d’un rassemblement des jeunes du Parti socialiste.
Les médias européens exultent : non seulement il ne s’agit pas d’un immigré musulman, mais d’un nordique-type, qui plus est présenté comme « fondamentaliste chrétien » et d’« extrême-droite ».
Plus exactement, il s’agit probablement d’un conservateur « nationaliste », se référant au chistianisme (approche culturelle et superficielle, sans pratique), très anti-musulman, pro-sioniste et… activement franc-maçon !

Bizarrement, les médias n’évoquent quasiment pas ce dernier aspect, et n’exigent bien sûr pas d’enquête sur la puissante secte.
Certains le qualifient bêtement de néo-nazi alors que le terroriste dénonçait fermement dans ses écrits l’idéologie nationale-socialiste, au même titre que l’islam et le marxisme.
Il semble donc animé d’une idéologie relativement confuse et sommaire qu’on retrouve dans une « nouvelle extrême-droite » populiste un peu partout en Europe :
–  «Nous devons donc veiller à influencer d’autres conservateurs culturels à rejoindre notre position anti-raciste, pro-homosexuel, pro-Israël»

Il est possible que Breivik se soit inspiré pour sa « performance » de la
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Concurrence victimaire : les Roms aussi veulent leur part du gâteau

Avec ce nouveau film, intitulé « liberté », c’est au tour des « gens du voyage » de faire pleurer dans les chaumières :

Dans un petit village en zone occupée, Théodore (Marc Lavoine), le maire, et Mlle Lundi (Marie-Josée Croze), l’institutrice, vont aider une famille tsigane à échapper à la police de Vichy et à la Gestapo. En vain…

Tony Gatlif filme avec son cœur, ses tripes, son style incomparable, l’histoire de cette famille tsigane éprise de liberté, qui sera déportée, exterminée par les nazis. Devoir de mémoire et œuvre pédagogique intimement mêlés.

Tout est dit. Français de souche, ouvrez vos porte-monnaie, il va falloir maintenant payer…