Qui était Clément Meric ?

Le procès suite au décès de Clément Meric s’est ouvert et durera une dizaine de jours. A cette occasion, beaucoup de portraits de ce dernier ont été dressés dans la presse, tous quasiment dithyrambiques. Pourtant la réalité semble beaucoup moins belle. Aussi, dans le seul but de recherche de la vérité, nous avons nous aussi dressé un portrait de ce dernier, mais sans aucun à priori, contrairement aux media. Pour ce faire, il nous a souvent fallu remonter aux articles de 2013. Voici les éléments que nous avons réunis.

L’adolescence de Clément Meric en Bretagne

⇒ Dans un article de Libération, nous apprenons que son engagement politique commence tôt, à Brest et est tout de suite très radical. Ainsi, écrit le quotidien : « Il se lève à 5 heures du matin pour aller bloquer un Carrefour avant le début des cours. Il commence à apprécier les actions coup de poing, parfois en marge de la légalité. »

⇒ Le même article nous dit que Clément Meric aimait la musique (il jouait de la guitare) et avait formé un groupe avec des amis qu’ils avait appelé Ze Ravacholians.

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Les derniers SMS de Clément Méric

Juste avant d’être frappé, le jeune militant a envoyé des textos. Si Le Parisien y voit que Clément Méric était préoccupé par une soi-disant fête, ce qui ferait de lui une personne non belliqueuse, nous y voyons tout autre chose…

Les parents de Clément Méric ont épluché le téléphone portable de leur fils et ont révélé qu’entre 17 h 21 et 19 h 35, Clément Méric passe et reçoit une quinzaine de coups de fil. Il envoie six textos et en reçoit sept. Sur les coups de fil, nous n’avons pas le contenu et nous ne pouvons rien dire. Sur les textos, il est en effet question d’une fête qui doit se tenir le soir de l’altercation. Il souhaite aussi bon anniversaire à une amie. Tout cela est en effet bon enfant, sauf un texto, le dernier que Méric a envoyé et qui est terriblement accusateur car il prouve bien que Méric était en train d’attendre ceux que la presse a appelés des « skinheads » afin d’en découdre. En effet, à 18h27, il écrit à un dénommé « Seb » : « Ils descendent » . On aimerait savoir qui est ce « Seb » et qui est ce « ils » (au pluriel).

Pour nous, il ne fait aucun doute : le Seb est un de ses copains « anti-fa » que Méric alerte afin de pouvoir attaquer en groupe (le « seb » devait être très peu loin) et le « ils » correspond aux personnes que Méric et ses amis avaient projeté d’attaquer, et ont attaqué. Du reste, tous les textos et coups de fil précédents montrent que Méric est désoeuvré et à l’attitude d’une personne qui attend et pianote sans trop de but sur son smartphone. Donc, selon nous, oui, Méric était en train d’attendre pour en découdre (passant le temps à pianoter et téléphoner comme toute personne qui n’a pas grand chose à faire) et ceci atteste d’une attitude belliqueuse, sachant que son dernier texto est bien lié à l’attaque. On note aussi que dès que les choses se précisent, Méric ne répond plus aux sms et se concentre : ainsi, il reçoit 2 autres sms auxquels il ne répond pas après avoir alerté le seb, dont l’un pourtant, lui enjoignant de rappeler. Ceci corrobore tout à fait la version d’Esteban qui a tout fait pour éviter la rixe en attendant autant que possible, et notamment le feu vert du vigile. Mais face à la détermination de Méric et de ses copains, la bagarre était inévitable et prouve bien qu’Esteban Morillo a bien été attaqué par un groupe belliqueux, dont faisait partie Clément Méric…

Clément Méric, un activiste d’extrême-gauche belliqueux

[mise-à-jour : la video a été récupérée]

dans la video visible ci-dessous, on aperçoit (à 1’10) Clément Méric (l’affaire ici) en rouge avec sa bande d’« antifas » venir s’en prendre à une pacifique « Manif pour tous » en avril. Un peu plus tôt il franchissait la ligne du service d’ordre pour aller sur des manifestants. A 15’34, l’« étudiant modèle » fait partie du groupe pénétrant dans un bâtiment pour agresser des manifestants.

Ce jour-là, les belliqueux gauchistes se sont adonnés à des provocations mais il y eut aussi des échauffourées qu’on ne voit pas sur la video.
Clément a eu tort de se laisser entraîner par des débiles haineux.
Résultat : ce jeune bourgeois étudiant à Science-Po a trouvé la mort accidentellement en s’en prenant à des prolétaires patriotes, qui se sont logiquement défendus, de façon proportionnée…

Affaire Méric : les bolchos seraient à l’origine de l’agression

Selon Le Point :

L’altercation aurait débuté dans les étages d’un immeuble où se tenait la vente privée Fred Perry. Le groupe de Méric et celui des skins se seraient croisés. Après un échange d’insultes et de menaces, trois skins accompagnés d’une fille seraient allés alerter un agent de sécurité lui confiant que des jeunes se présentant comme « antifas » (antifascistes, ndlr) les attendaient pour régler leur compte. L’agent de sécurité serait alors sorti pour parlementer. Puis serait remonté dans le magasin avant de dire aux jeunes au crâne rasé que la voie était libre.

Selon Serge Ayoub :

Sur le lieu de la vente privée, « ils ont été pris à partie par cinq militants d’extrême gauche qui leur ont promis de les massacrer à la sortie. Le service d’ordre de la vente privée en a été témoin. Il a proposé à ces trois jeunes plus la gamine d’attendre », affirme-t-il. « La sécurité est descendue pour demander aux jeunes d’extrême gauche de s’en aller. Au bout d’une demi-heure d’attente, la sécurité leur a proposé (aux autres jeunes, NDLR) de descendre en disant que cela s’était calmé », poursuit Serge Ayoub. »Quand ils sont descendus dans la cour – la vente se situait dans les étages -, les jeunes d’extrême gauche les attendaient. La sécurité est sortie une deuxième fois pour les accompagner dehors ».

« Un peu plus loin dehors, ces cinq jeunes hommes les attendaient encore. A ce moment-là, les jeunes d’extrême gauche ont porté les premiers coups, en tout cas il y a eu une bousculade »

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Le témoignage est sans appel et les faits facilement vérifiables auprès du service de sécurité. Les jeunes patriotes ne cherchaient pas la bagarre et Méric était sur zone pour en découdre. Il se croyait plus malin et plus fort. Il a finalement pris un mauvais coup. Lorsque l’on cherche délibérément l’affrontement il ne faut pas s’étonner d’un retour de bâton. Désormais les jeunes qui n’ont fait que se défendre vont probablement atterrir en prison parce qu’ils sont patriotes et qu’ils ne se laissent pas tabasser par quelques nervis.