Ouverture d’une école « musulmane » dans le Rhône

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« Beaucoup de familles de confession musulmane ne se reconnaissent plus dans le système public » a affirmé le directeur de cette future école, Abdelmajid Lekki.

Les raisons évoquées sont d’abord la qualité de l’enseignement dispensé et les difficultés d’encadrement. Mais rapidement une motivation majeure apparaît, celle de la loi de 2004 interdisant les signes religieux à l’école. A La Plume, dans cette nouvelle école, les petites filles pourront porter leur voile. (Photo groupe scolaire la Plume prise lors de la rentrée test).

La motivation s’est attisée, de ses aveux, au moment le la légalisation du mariage pour tous, un refus grandissant de la décadence occidentale qui ne fait que renforcer le repli identitaire de ces populations déjà déracinées.

L’école a reçu son agrément au printemps et fonctionnera hors contrat. Une rentrée « test » a eu lieu le 5 mai avec 11 élèves. En septembre 75 enfants seront accueillis de la grande section de maternelle au CM1.

Le matin, les cours classique seront dispensés, l’après-midi : apprentissage de la langue arabe, du Coran et des sciences religieuses. Une école coranique en somme.

Le directeur insiste : « à l’exception de quelques éléments qui nous semblent trahir la vérité historique, on peut dire qu’à plus de 80%, les programmes officiels de l’Education nationale seront respectés ». Un enseignement qui se fera donc en fonction de cette patrie qu’est l’islam, rejettant probablement des pans de l’Histoire de France allant contre son avantage…

Des enseignants agréés par l’Education nationale et des professeurs spécialisés et reconnus dans les domaines religieux ont été recrutés.

Le budget annuel est de l’ordre de 135 000€ : Des frais de scolarité à 130€ par mois, le reste financé par des dons privés…

Bien naïf celui qui peut croire une seconde que les enfants ressortiront parfaits petits Français…

« Mariage partouze » : le maire d’Arcangues ne transige pas

Jean-Michel Colo maire d’une petite commune de 3000 habitants du sud-ouest de la France est le premier maire à refuser de « marier » une paire (ce n’est pas un couple) de sodomites. L’ensemble des élus municipaux s’y opposent également. Nous ne pouvons que féliciter la détermination des élus et les encourager à ne rien lâcher.

«J’irai jusqu’à la potence!, clame Jean-Michel Colo. Je ne donne pas de leçons, je n’incite pas d’autres maires à suivre mon exemple, mais je n’appliquerai pas une loi illégitime.» (Le Figaro)

N’hésitez pas à soutenir le maire et ses adjoints en leurs écrivant :
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« Mariage pour tous » : chiche ?

Jacques Bompard, député de droite nationale à l’Assemblée, a parfois été montré du doigt ces derniers jours pour avoir proposé, dans le cadre de la loi dite du « mariage pour tous », certains amendements jugés provocateurs : entre autres, un amendement proposant de supprimer l’inceste (n° 4667), et un autre ouvrant le mariage à plus de deux (n°4661) afin que le projet de loi soit, vraiment, un mariage pour tous. Jacques Bompard argue en effet que « pour supprimer toute forme de discrimination » comme l’exige le gouvernement pour les couples homosexuels, il convient donc « de l’étendre à toutes les formes de famille, sans distinction de sexe, d’orientation sexuelle, d’origine, de nombre, d’âge ou de lien de parenté« .

Ce faisant, le député se contente de soulever les implications intellectuelles des principes sur lesquels repose la promotion du »mariage pour tous ». Si le mariage ne repose plus sur la différence, à commencer par la différence sexuelle autour de laquelle peut s’organiser la filiation, mais uniquement sur l’amour consenti entre personnes adultes et responsables, pourquoi alors continuer d’ériger des normes autour des liens de parenté ou du nombre de partenaires ?

Hypothèse si peu absurde en vérité qu’elle est défendue par rue 89 : ce média a en effet publié une tribune dans laquelle s’exprime le regret que bien des cas soient exclus de cette loi : les mariages incestueux mais aussi les unions de « ceux qui s’aiment autrement que 1+ 1« … A lire ici.

Ce média a au moins le mérite d’avoir saisi toute la portée du concept de « mariage pour tous », et de tenir ainsi une ligne cohérente et intellectuellement honnête : quoique complètement erronée dans la mesure où la loi, en reconnaissant le mariage, doit servir l’intérêt de la société en créant un cadre favorable à l’organisation de la filiation ; non pas servir les intérêts égoïstes, et encore moins catégoriels.