Quand l’Etat assume son caractère totalitaire

Dans la vidéo ci-dessous, un campeur est expulsé manu militari du jardin du Luxembourg, porté par 5 gendarmes et surveillants, et interdit de remettre les pieds dans le parc pendant 6 mois. Pourquoi ? Parce qu’il portait un sweat de La Manif Pour Tous ! Vous avez dit…totalitarisme ?

Le Tournant du « 24 mars »

[Tribune libre – les commentaires sont ouverts]

Beaucoup a déjà été dit sur le « 24 mars », journée historique par l’ampleur du nombre des manifestants. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a eu un tournant, qui était attendu et espéré : durcissement du mouvement d’opposition au mariage homo, augmentation de la mobilisation, agrandissement du fossé entre la base et la direction de la Manif pour Tous, passage réussi sur les Champs-Elysée. Pourtant, si nous ne voulons pas que ce tournant du « 24 mars » soit qualifié, ultérieurement, de rendez-vous raté, il faudra rapidement être conscient des réalités suivantes et réagir en conséquence :

Mme Barjot a torpillé le « 24 mars »

Comme cela était prévisible (à condition d’avoir un peu de discernement), la leader de la Manif pour Tous a été complice de l’Etat dans l’opération de parcage des manifestants et surtout dans leur acceptation moutonnière –sauf une minorité- des limites tyranniques imposées par le Système. Il faudra se demander pourquoi.

Après avoir, avant le « 24 mars », dénoncé le Printemps Français et les appels déterminés à occuper le terrain et s’imposer sur les Champs-Elysées (objectifs que Mme Barjot affichait pourtant peu avant), le jour même de la manifestation Mme Barjot a fait ‘patienter’ l’immense foule en colère, qui ne demandait qu’à marcher sur les Champs Elysées, par des appels au calme et des interventions faisant appel à la France « black-blanc-beur » et à la promotion de l’homosexualité.

Comme si cela ne suffisait pas, pendant qu’une minorité toutefois importante parvenait sur la Place de l’Etoile et enfin sur les Champs-Elysées, essuyant des gaz sans distinction d’âge ou de sexe, Mme Barjot -honte à elle !- dénonçait ces manifestants à la vindicte en les stigmatisant sous l’appellation de « fachos ». Continuer la lecture de « Le Tournant du « 24 mars » »

Le ministre de l’Intérieur évoque le Renouveau français dans l’hémicycle du parlement

Évidemment, Manuel Valls, parce qu’il sait que les mouvements nationalistes sont ses adversaires, les traite avec mépris, et tente de les disqualifier en leur apposant de vilains épithètes. Évoquant ainsi la présence d’extrémistes à la manifestation du 24 mars, il cite le Renouveau français, les jeunesses nationalistes, le Gud, ou encore le Bloc identitaire. Visualisez, notamment à partir de 3’30 :


Ambiance électrique à l'Assemblée nationale… par LeLab_E1

Les tweets de la haine !

Cliquer sur ce lien, et pénétrez dans l’univers du degré zéro de l’intelligence où les bêtes tombent le masque pour dévoiler la laideur de leur âme, la haine qui les habite, et surtout l’indigence -ou la niaiserie, au choix- de leur « pensée ».

A l’image de la société consumériste qu’ils appellent de leurs vœux, dans laquelle l’État devient prestataire de service et associe des droits aux communautés qu’il reconnaît, afin de mieux satisfaire leurs revendications catégorielles, dans laquelle l’enfant devient objet du droit, tel un dû, ces libéraux, négateurs du réel et du bien commun, tiennent des paroles dépourvues d’intelligence, fidèle écho d’un égo démesuré qui voudrait que l’État soient à la mesure du désir de chacun.

Il faut bien dire, le déversement de haine dont il font preuve est à la mesure de la vacuité de leur réflexion qui devait être compensée d’une manière ou d’une autre.

 

Près de deux millions de manifestants à Paris dimanche dernier !

Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, lors de la manifestation, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais personne n’a jamais vu les photos ou les clichés qu’il a pris…

D’après les informations recueillies depuis dimanche soir, le service de police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère, a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 millions de personnes. La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au delà donc du comptage au mètre carré. La DCRI et l’Élysée ont les chiffres sur leur bureau.

Autre comparaison qui disqualifie les chiffres de la préfecture : après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré. Dimanche, la préfecture en annonçait 300.000. sur une artère plus grande allant jusque l’arche de la défense….

Quant à l’Élysée, elle ne semblait pas tranquille. Curieusement :

Pierre Berger encourage le terrorisme !

Jeudi, le président de la fondation Pierre Bergé -Yves Saint-Laurent a fait apparaître sur son compte twitter un message relativement ambigü. Il s’agissait d’un message retweeté, provenant d’un certain Andrea C., et dont voici le contenu : « Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer« .

En retweetant ce message, Pierre Berger reconnait donc sa légitimité, au point même de lui en faire publicité auprès des 11329 personnes qui le suivent sur le réseau social ! Nombreuses ont d’ailleurs été les réactions d’indignation face à l’initiative du président du conseil de surveillance du quotidien Le Monde, initiative qui s’apparente en effet à l’apologie d’une entreprise terroriste. Retweeter, c’est-à-dire le rendre davantage public encore, un message envisageant favorablement l’hypothèse d’un attentat lors de la « Manif pour tous » prévue le 24 mars, ce n’est, effectivement, pas très anodin…

Pierre Berger n’en est d’ailleurs pas à son premier dérapage : il avait en effet déclaré, lors d’une interview accordée au Figaro.fr, que « louer son ventre pour faire un bébé ou louer ses bras, quelle différence ? C’est faire un distingo qui est choquant« .

Mais c’est là toute l’arrogance de la gauche bien pensante qui juge ses adversaires politiques à sa propre aune, c’est-à-dire à partir de son nombril. L’homme peut être de droite pourvu qu’il pense à gauche : un bon homme de droite, c’est finalement un homme de gauche qui s’ignore… Ou bien c’est un fasciste, un nazi, un homophobe. Bref, degré zéro de la réflexion. Mais quand l’homme public devient précisément irrationnel au point d’encourager -fût-ce tacitement, de manière déguisée ou suggestive- le meurtre de ses adversaires qu’il semble avoir déposséder de toute humanité, il devient urgent de prendre des mesures pour le mettre hors d’état de nuire…

 

Manif pour tous et interdiction de la préfecture : Frigide Barjot veut « dialoguer »

La préfecture de Paris, aux ordre évidemment, vient d’interdire la Manif pour tous de défiler sur les Champs-Elysées le 24 mars. Elle invoque « des raisons tenant à la préservation de l’ordre public », pour justifier que la Manif pour Tous ne pourra pas « emprunter un itinéraire passant par les Champs-Élysées ». Réaction de Frigide Barjot : « Nous ne sommes pas des révolutionnaires, nous allons continuer à dialoguer« .

Frigide dialoguera, très bien. Mais le motif qu’elle invoque ne tient pas. Car les révolutionnaires, ce sont précisément ceux qui décident de renverser l’ordre traditionnel de la société, ce sont ceux qui nient l’ordre naturel, ou qui déclarent vouloir s’en émanciper, sous le fallacieux prétexte d’une liberté mal comprise, qui recouvre en fait un nouvel esclavage, celui du consumérisme. Les opposants à leur funeste projet sont au contraire des contre-révolutionnaires, qui veulent reconstruire la société sur ses fondements traditionnels, comme la famille, condition de sa pérennité. Il reste que la légitimité d’un gouvernement révolutionnaire qui détournerait du bien commun l’exercice de son autorité et la confisquerait à des fins idéologiques et destructrices des principes traditionnels sur lesquels s’est bâtie la civilisation, est fortement discutable.

Le peuple pourrait bien avoir choisi majoritairement et librement ses gouvernants, cela ne changerait rien. Est-ce en effet de l’addition arithmétique des suffrages que procède la vérité ? Certes non. La loi doit-elle alors s’enraciner dans la volonté générale, en être l’expression ? Non plus, car la volonté de l’homme ne détermine pas le bien et le mal.

Si le système est fondamentalement vicié, il faut donc le remplacer : non madame Barjot, lutter contre la Révolution n’est pas là un acte révolutionnaire.

 

Terrorisme intellectuel : La République ne recevra pas la Manif pour tous qu’elle taxe d’homophobe !

Le premier vice-président de la commission des lois du Sénat a donc refusé de recevoir la Manif pour tous. Et les raisons qu’il invoque sont stupéfiantes ! « Vous représentez la pire des homophobies, qui est « Je n’ai rien contre les homosexuels, j’ai plein d’amis homosexuels, mais je refuse l’égalité qui leur est due » « , explique le vice-président de la commission dans sa lettre…

Il manque cependant un maillon dans son argumentation : il postule qu’une « égalité leur est due« . Sans étayer. Ce que cet homme refuse obstinément de comprendre, et c’est là une preuve manifeste de son manque d’ouverture intellectuelle, c’est que ses détracteurs ne partent pourtant pas des mêmes principes que lui, et singulièrement qu’ils n’épousent pas la même vision de l’homme que les socialistes. Car en effet, la personne humaine ne se réduit pas à son orientation sexuelle, donnée subjective : elle se reconnaît cependant comme être sexué, donnée objective. Là où le vice président de la commission des lois du Sénat, en enfermant l’individu dans une catégorie, divise l’humanité en homosexuels et en hétérosexuels, nous observons quant à nous que l’humanité se divise en hommes et en femmes, et même qu’elle n’existe pas en dehors de la masculinité et de la féminité. Partant de cette donnée anthropologique, les homosexuels comme les hétérosexuels ont chacun les mêmes droits : celui de se marier avec une personne de sexe opposé.

Ce monsieur pourrait donc avoir l’honnêteté intellectuelle de discerner dans l’argumentation de ses opposants des principes divergents des siens, et de juger ainsi leurs conclusion à partir de leurs principes, et non des siens. On pourra ensuite discuter les principes. En attendant, cette once d’honnêteté lui aurait interdit d’accuser ses opposants d’homophobes : car l’homophobe est celui qui considère que l’humanité se divise en homos et en hétéros et qui, dans le même temps, refuse à chacun les mêmes droits. Si donc la Manif pour tous avait adopté un tel principe, alors oui, son refus du « mariage » homo aurait pu se fonder sur l' »homophobie ». Mais tel n’est pas le cas…

En bref, le politiquement correct juge les opinions à l’aune d’une doxa dominante qui ne se discute pas, d’une grille de lecture dont personne ne doit jamais interroger l’assise ni la légitimité. On appelle ça le terrorisme intellectuel.

JdR

Manifestation du 13 janvier : l’abbé de Cacqueray remet les pendules à l’heure

Entretien vigoureux et sans concession publié sur  la Porte Latine :

1 – Encouragez-vous les catholiques à se rendre à la manifestation organisée par madame Barjot le 13 janvier 2013 contre le projet du mariage homosexuel,?

Non. Je le leur déconseille vraiment. S’ils y vont, je pense qu’ils en reviendront ulcérés s’ils ne le sont pas déjà par les propos indignes que ne cesse de proférer cette personne. Je me trouve en profond désaccord avec l’esprit que le comité organisateur de cette manifestation veut lui insuffler. Toutes les concessions, toute l’obscénité, toute la vulgarité, toutes les compromissions semblent permises pour faire du nombre à tout prix.

Je ne critique pas les organisateurs de cette manifestation de rechercher le nombre. Mais tous les moyens ne sont pas permis pour autant.

La présence d’un char gay dans la manifestation sur lequel les manifestants sont invités à venir danser est une infamie. Comment est-il possible que le péché contre nature, l’un des quatre qui crie vengeance contre la face de Dieu, puisse être fêté et célébré dans un défilé organisé par des catholiques ? Comment un chrétien ou tout homme à qui il reste un peu de morale naturelle ou de bon sens pourrait-il supporter de voir le vice applaudi ? Il n’en a  pas fallu autant pour que le feu du ciel tombe sur Sodome et Gomorrhe.

Je rappelle par ailleurs que tous les pèlerinages, processions et manifestations catholiques sont normalement  autorisés en tant que tels dans notre pays. Or, en cette circonstance, ce ne sont donc pas les pouvoirs publics mais les organisateurs eux-mêmes de cette manifestation qui s’auto-censurent et interdisent toute prière et tout symbole catholique. Les catholiques se bâillonnent eux-mêmes : nous facilitons vraiment le jeu de nos ennemis.

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