Dictature : le gouvernement s’arroge le droit de filtrer Internet à sa convenance

L’article 4 du projet de loi Loppsi 2, texte fourre-tout sur la sécurité intérieure, a finalement été adopté.
Il permettra au gouvernement de filtrer Internet au moyen d’une liste noire établie par le ministère de l’Intérieur, sans intervention du pouvoir judiciaire. Une mesure que le gouvernement justifie par la nécessité de mieux lutter contre les sites pédophiles et la cybercriminalité en général.

Gageons qu’en réalité, cette liste noire touchera les sites jugés trop politiquement incorrects…

« Le ministère de l’Intérieur transmettra aux fournisseurs d’accès à Internet une liste noire », a expliqué le  rapporteur de la loi, Éric Ciotti car c’est « le seul moyen de bloquer ces sites hébergés à l’étranger ».