[Reportage exclusif pour CI] Liban : la détresse des réfugiés chrétiens syriens

Capture d’écran 2014-09-11 à 13.12.56L’évêché grec catholique de Zahlé, petite ville de la plaine de la Bekaa, dans la région libanaise frontalière avec la Syrie, s’occupe depuis le début de la guerre en Syrie des réfugiés chrétiens ayant fui leur pays. Reportage.

Aucun chrétien ne vit dans les camps de tentes qui ont fleuri partout au Liban depuis trois ans, ils n’ont pas l’habitude de vivre comme les musulmans et vivre sous la tente leur est impossible. La plupart d’entre eux tente donc de louer une petite pièce pour toute la famille… Mais les aides aussi bien financières que matérielles n’arrive pas jusqu’à eux, si ce n’est pas l’intéremédiaire de l’Eglise locale.

L’immense majorité de ces familles chrétienne ne reçoit aucune aide de la part des organisations internationales, puisqu’elles ne sont pas inscrites auprès des Nations Unies.

Parce qu’ils ont peur.

Ils sont nombreux à affirmer que les nations unies leur demande de préciser s’ils soutiennent le régime de Bachar et Assad au moment de l’enregistrement. Une réponse qu’ils refusent de donner à cause de la situation en Syrie, de la présence sur place d’une partie de leur famille et du danger que représenterait une telle prise de position pour cette minorité chrétienne qui a toujours choisi de rester loin des conflits politiques dans le pays. Mais tous regrettent que l’aide internationale soit conditionnée par une prise de position politique dans une guerre ou toute déclaration peut représenter un réel danger.
Quelques uns arrivent à trouver des petits travaux à effectuer temporairement, à l’instar de Sameer*, qui travaille pour offrir quelques mètres carrés aux 11 personnes de sa famille.
Ils sont originaires de Qusayr, petite ville de la province de Homs, et ont vu leur vie basculer en quelques semaines.

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Le Liban à son tour menacé par les djihadistes

Le Liban à son tour menacé par les djihadistesLe chef de l’armée libanaise a affirmé que l’offensive menée dimanche par des groupuscules islamistes armés contre les soldats Libanais à Ersal, au nord du Liban, avait été concoctée depuis un certain temps. Le général Kahwagi faisait allusion aux multiples informations récemment parvenues aux services de renseignements libanais relatives à un complot visant l’armée, voire même au-delà en ciblant le Hezbollah chiite en réaction à l’intervention de ce dernier en Syrie.

Ersal était indiscutablement le lieu de passage le plus approprié pour accéder aux localités chiites environnantes.

Il a par ailleurs adressé un message alarmant sur la surveillance urgente et stricte à mettre en place dans les camps des réfugiés syriens répandus sur l’ensemble du territoire libanais, « afin que ces derniers ne se transforment pas en îlots terroristes ».

Des islamistes parmi les « réfugiés » syriens

Une chose est désormais certaine : parmi les combattants qui ont pris part à l’opération militaire contre les soldats libanais, se trouvent des éléments armés issus des camps dits de « réfugiés ». Ils étaient dimanche armés, cagoulés et prêts à l’assaut. De nombreux témoignages donnés par les habitants du lieu font état de milices qui auraient surgit du centre de la ville.

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Syrie : trahison du président du Conseil des ministres

Alors que la presse aux ordres nous rabache les oreilles qu’un coup dur a été porté à l’état syrien avec la défection Riad Hijab, le Réseau Voltaire livre une analyse sensiblement différente.

Se sentant démasqué, le président du Conseil des ministres syriens, Riad Hijab, a été exfiltré par l’OTAN vers le Liban, dimanche 5 août 2012.

L’agence de presse nationale syrienne (SANA) n’a pas rendu compte de l’événement, se contentant de signaler qu’il avait été « démis de ses fonctions ».

La Syrie étant un régime présidentiel (comme les États-Unis), les ministres sont nommés directement par le président de la République et cette vacance n’a pas d’incidence sur le reste du gouvernement. Le président Bachar el-Assad a demandé à l’un des quatre vice-présidents du Conseil, Omar Ghalawanji, d’exercer les fonctions de président du Conseil des ministres.

Le chef de l’Armée syrienne libre a annoncé que M. Hijab avait fait défection avec d’autres ministres. La télévision syrienne a montré des images panoramiques de la réunion du Conseil des ministres sous la présidence d’Omar Ghalawanji afin que chacun puisse constater que nul ne manque à l’appel. En outre, le ministre des Biens cultuels –dont le nom avait été cité par une agence de presse- a fait une déclaration à la télévision sur un sujet secondaire afin de mettre un terme aux rumeurs de la presse occidentale le concernant.

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Tentative d’assassinat sur Samir Geagea au Liban

Samir Geagea est l’un des chefs politiques libanais chrétiens (ancien de la Phalange et des Forces libanaises).

Article de Maroun Charbel dans Présent :

« Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, était dans le viseur du, ou des francs-tireurs, quand il s’est soudain penché pour cueillir une fleur. Les balles de DCA (défense anti-aérienne) de calibre 12,7 ou 14,5 – à cette heure-ci nous n’en savons pas plus – sont allées se loger dans le mur. Le tir a été effectué de loin. Geagea dans sa conférence de presse parle d’un tir parti de plus d’un kilomètre. Mais un tir pour tuer. Nous sommes loin, très loin, des « petits messages » que ceux de l’anti-Liban aiment à nous envoyer sous forme de grenades ou de pains d’explosifs déposés dans les parkings ou à proximité des bureaux ou habitations des chefs du Liban souverain.
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Michel Aoun à Paris : «Israël a assassiné le président Rafic Hariri»

Le général libanais chrétien Michel Aoun a clôturé sa visite en France, jeudi 18 novembre 2010, en faisant une série de déclarations dans lesquelles il a notamment affirmé qu’ « Israël a assassiné le président Rafic Hariri afin de déstabiliser la situation au Liban et créer une situation nouvelle qui faciliterait l’implantation des Palestiniens ». Évoquant les travaux du Tribunal spécial pour le Liban et la publication prochaine de l’acte d’accusation qui pourrait mettre en cause le Hezbollah dans l’assassinat de Rafic Hariri, le général Aoun a souligné que le Hezbollah pourrait réagir violemment à une inculpation de certains de ses membres par le TSL. « Il ne faut pas jouer avec le feu. Quelqu’un qui se considère innocent peut déclencher une grande crise à caractère militaire », a relevé le général Aoun lors d’une rencontre avec l’Association de la presse diplomatique à Paris.

Ahmadinejad : « l’Iran sera aux côtés du Liban face à Israël »

Premier président iranien à se rendre au Liban, Mahmoud Ahmadinejad a affirmé mercredi que son pays se tiendrait immanquablement aux côtés de ce pays face au « régime sioniste ».

« La nation iranienne se tiendra toujours au côté de la nation libanaise et ne l’abandonnera jamais (…) face aux animosités, venant principalement du régime sioniste », a déclaré le président de la République islamique. Continuer la lecture de « Ahmadinejad : « l’Iran sera aux côtés du Liban face à Israël » »

Le Hezbollah menace Israël

Le chef du Hezbollah libanais a averti hier que ses combattants attaqueraient des navires israéliens en Méditerranée si Israël venait à imposer un blocus maritime au Liban en cas de conflit.

Hassan Nasrallah a déclaré que son groupe soutenu par l’Iran était désormais capable de détruire tout navire militaire ou commercial faisant route vers des ports israéliens.

Au cours du conflit de 34 jours a opposé le Hezbollah à Israël en 2006, l’Etat hébreu a imposé un embargo maritime et aérien au Pays du Cèdre, justifiant sa décision par la nécessité d’empêcher tout réapprovisionnant en armes des combattants. Hassan Nasrallah a affirmé que son mouvement était désormais en mesure d’infliger à Israël un mal aussi grand que celui qu’il a fait au Liban pendant la guerre de 2006.
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Vers une septième guerre israelo-arabe?

Il y a un mois, Simon Peres accusait sur les ondes israéliennes la Syrie d’avoir fourni des missiles Scud – B au Hezbollah libanais, ce qui permettrait à l’organisation terroriste de frapper l’ensemble du territoire de l’état hébreu.

Cela qui semble difficile à croire au vu des caractéristiques de ces engins: 5,9 tonnes pour 11,25 mètres de long, ne pouvant être tirés que depuis une rampe de lancement transportable uniquement par camion de 36 tonnes. Un tel matériel est impossible à dissimuler sur un territoire aussi petit que le sud-Liban, particulièrement compte tenu de la présence de l’armée libanaise et de la FINUL. Ces rampes seraient repérées et détruites par Tsahal bien plus rapidement et facilement que les roquettes actuellement utilisées par le Hezbollah.

Du reste, aucune preuve de cette fourniture d’armement n’a pour l’instant été donnée. A l’instar des prétendues armes de destruction massives irakiennes.

Les services de secrets occidentaux envisagent de plus en plus sérieusement une nouvelle attaque du Liban cet été.

François Bon

Liban : « Jésus est le premier résistant et le premier martyr face aux Juifs »

Le Hezbollah, avec l’appui du Courant Patriotique Libre du général chrétien Michel Aoun, a commémoré, lundi 15 février 2010, ses martyrs Abbas Moussaoui, Ragheb Harb et Imad Maghnieh, dans le quartier chrétien de Jdeidé (Metn), suscitant une vive polémique.

En effet, l’amphithéâtre de l’école de la Sagesse, appartenant à l’évêché maronite de Beyrouth, avait été loué officiellement pour organiser une conférence-débat sur le dialogue islamo-chrétien. Mais en réalité, le Hezbollah a voulu commémorer ses martyrs en terre chrétienne. Lors de la commémoration, organisé au soir du « Lundi des cendres » marquant chez les Maronites le début du carême, le député proche du général Aoun, le franco-libanais Nabil Nicolas, a pris la parole, estimant que « le mois du carême chez les chrétiens est un mois de résistance. C’est la résistance de Jésus face au mal et aux Juifs. Jésus fut de ce point de vue le premier martyr chrétien tombé dans le combat contre les Juifs ».