Uruguay : la légalisation du cannabis n’a pas fait diminuer le trafic et les crimes

Alors que le débat sur la légalisation du cannabis en France revient fréquemment sur le devant de la scène médiatique, Anne Dolhein pour Reinformation.tv nous parle de l’exemple uruguayen :

Le directeur national de la police en Uruguay, Mario Layera, a déclaré lors d’un entretien avec la radio El Espectador que la loi de légalisation de la marijuana n’a pas eu pour effet de réduire le trafic de stupéfiants : pire, ce trafic accru a eu pour conséquence une augmentation des assassinats. Alors qu’il est de bon ton de réclamer la dépénalisation du cannabis pour faire disparaître la délinquance et la criminalité liées à la distribution de cette drogue dite « douce », les faits viennent démontrer que c’est l’inverse qui est vrai. L’Uruguay commence à avoir une certaine expérience dans le domaine, puisque sa loi de libéralisation date de 2013, sous la présidence Mujica.

« L’année dernière, nous avons connu les niveaux historiquement les plus élevés de saisies de cannabis en provenance d’autres régions. Cela nous permet de comprendre que le marché clandestin et le trafic vers l’Uruguay n’ont pas été modifiés de manière notable », a déclaré le haut responsable de la police.

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Le cannabis une drogue douce ?

Suite aux propos du ministre du Logement, Cécile Duflot, en faveur d’une dépénalisation du cannabis, le Dr Xavier Laqueille, chef du service d’addictologie de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, déclare à Famille chrétienne :

« Je vous réponds en tant que médecin que cette substance a une toxicité indéniable. Le comparer à l’alcool ou le tabac pour en libéraliser l’accès n’a pas grand sens. Ce n’est pas parce que ces deux derniers produits ont des conséquences délétères sur la santé que cela justifie sa dépénalisation. […] Mais que l’on ne nous fasse pas dire que le cannabis est une drogue douce. Pour ma part d’ailleurs, je n’emploie pas ce terme dont la définition scientifique est floue. Nous ne pouvons être les cautions médicales de choix politiques avec une instrumentalisation de l’addictologie. […]

Les complications du cannabis sont de trois ordres : psychiatriques (dépendance, troubles anxieux et psychotiques, aggravation de toutes les pathologies mentales…), cognitives (troubles de la mémoire et des capacités exécutives) et cancéreuses (dans une cigarette de cannabis, il y a quatre fois plus de goudron que dans une cigarette de tabac). […] En fait, pour les médecins, la consommation de cannabis chez l’adolescent ou l’adulte jeune est un indicateur de difficultés psychoaffectives et demande une évaluation psychopathologique. »

(Source)

Malte cède à son tour sur le divorce

Avec le Vatican et les Philippines, l’île de Malte était l’un des derniers Etats au monde à ne pas avoir légalisé le divorce.
Sur cette île décrite comme à 95% catholique (?), la séparation légale était possible mais le « remariage » très difficile.
Mais après que les Maltais ont, lors d’un récent référendum (à valeur purement consultative) approuvé à 53% le projet de légalisation du divorce, c’est le parlement qui vient de voter une loi en ce sens. Malgré l’opposition du parti nationaliste au pouvoir (dont des députés ont fait défection à la consigne) et de l’Eglise catholique. (source)

A ce propos, nous vous proposons une tribune libre d’un lecteur de Contre-info :

Le détraqué norvégien est un fils de divorcé
 
Ce qui est passionnant, dans la façon dont les médias ont présenté les récents attentats norvégiens, c’est qu’on y voit, gros comme une maison, tous les préjugés de nos journalistes occidentaux.
1) Premier préjugé : l’anti-religion. S’il y a un attentat, c’est nécessairement la faute à la religion. Si ce n’est pas l’islam, alors c’est le « fondamentalisme chrétien ». La religion est la source de toutes les guerres et tous les terrorismes, chacun sait ça.
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