Hollande récompensé… à New-York

On a les récompenses que l’on mérite. C’est ainsi que François Hollande est l’un des plus calamiteux présidents que la France ait jamais connus, au point que s’il se représentait à l’élection à venir, il ne serait pas assuré de passer le premier tour, ce qui serait inédit. Pire même, il est fort vraisemblable qu’il serait devancé par un autre candidat de gauche, alors que le système démocratique à l’occidental procure toujours un avantage au candidat sortant, ce que les politologues appellent une « prime au sortant », avantage qui explique pourquoi de mauvais présidents ont quand même pu être réélus. Mais, on le voit, ce n’est pas le cas de François Hollande, tant il est mauvais et honni par les Français. Malgré cela, cet individu reçoit des récompenses…

C’est ainsi qu’à New-York, Hollande a été gratifié du titre de « Homme d’État de l’année » par la fondation « Appeal of conscience » et a reçu son trophée des mains d’Arthur Schneier et d’Henry Kissinger (Juif né en Allemagne, immigré aux Etats-Unis et qui a reçu le Prix Nobel de la Paix car, paraît-il, il a beaucoup oeuvré à la paix entre Israël et les pays arabes suite de la guerre du Kippour). On notera que, lors de la réception de son trophée, Hollande avait son rictus stupide dont il nous gratifie régulièrement, alors même qu’Arthur Schneier était coiffé d’une kippa. Le Président d’un pays soi-disant laïque ne semblait nullement gêné par ce détail, alors que, précisons-le, la fondation « Appeal of conscience » est une organisation qui se veut être politique et laïque, et nullement confessionnelle. Ainsi, Hollande n’avait pas ici affaire à des dignitaires religieux, mais bien à des acteurs civils et il ne s’est nullement ému de constater que l’un d’eux portait une kippa… Comme quoi, la chasse aux signes ostentatoires religieux ne semble pas concerner toutes les religions.

Du reste, dans son discours, la hiérarchie qu’il fait des religions a été patente. Si l’on en croit Le Parisien, Hollande n’a pas dit qu’il voulait combattre toutes les haines envers les religions, mais qu’il voulait « combattre l’antisémitisme ainsi que toutes les autres haines envers les religions ». On le voit, dans son esprit, une religion plus que les autres mérite d’être citée et mise en avant, les autres passant après.

Comme quoi, pour paraphraser Coluche, si dans la France laïque toutes les religions sont égales, force est de constater qu’au moins une est plus égale que les autres.