Quand les Français apprennent la langue de leurs colonisateurs…

Voici ce que l’on peut lire sur la porte de l’école élémentaire Jules Ferry du Perreux sur Marne (94) :

Ou comment pratiquer l’assimilation à l’envers. On peut regretter l’immigration de masse, et nous la regrettons car elle a une incidence évidente sur l’équilibre démographique, culture, et économique de nos sociétés occidentales. Mais pour le moins aurait-on pu exiger des nouveaux venus qu’ils adoptent nos codes, afin de faciliter leur assimilation à la société française. Eh bien c’est le contraire qui a lieu de nos jours : plutôt que d’apprendre aux immigrés la langue française, l’école de la république propose aux français d’apprendre la langue des immigrés. Dans le dictionnaire, on appelle ça une colonisation. Mais cette colonisation dont est victime notre pays est beaucoup plus subversive : puisqu’elle ne se fait pas par les armes, mais par les leviers conjugués de l’immigration de masse et de la démographie.

Pour souvenir, la droite y est favorable :


Jean François Copé et l'apprentissage de la… par zaxx

« Jules l’imposteur » par François Brigneau

Les éditions Dominique Martin Morin ont eu la bonne idée de rééditer le Jules l’imposteur du regretté François Brigneau, alors qu’on a reparlé récemment de Jules Ferry dans les gros médias.

180 pages, édition 2012 d’après celle de 1983, 18 euros. Disponible ici.

4e de couverture :

« Jules l’imposteur n’est autre que Jules Ferry.
François Brigneau trace un portrait au vitriol de Ferry et consorts (Grévy, Buisson, Camille Sée, etc) : leur anticléricalisme plus ou moins provoquant, leur franc-maçonnerie et… leur appétit financier si intéressé par les colonies.
Il fait l’historique de l’œuvre de la Troisième République extorquant de l’âme des enfants les vérités de l’Eglise catholique.
Polémique, dans un français piquant et spirituel, c’est une œuvre parfaitement historique et très bien documentée. L’auteur s’appuie sur de nombreuses citations.
Continuer la lecture de « « Jules l’imposteur » par François Brigneau »

Le président Hollande chez Jules Ferry

Éditorial de Jean Madiran sur Jules Ferry, dans le PRÉSENT d’aujourd’hui :
Le premier discours annoncé du président socialiste une fois installé, ce mardi 15 mai, sera d’aller solennellement proclamer son allégeance à Jules Ferry. Le candidat François Hollande avait déclaré qu’il « n’aimait pas les riches », mais il avait oublié de préciser : à de nombreuses exceptions près. La principale exception sera donc de faire mémoire du grossium historique Jules Ferry (1832-1893).
En 1875, Jules Ferry avait été initié en même temps que Littré à la loge « La Clémente Amitié » du Grand Orient. Sa fortune et ses liens dans le monde des affaires financières n’ont jamais fait de lui un révolutionnaire prolétarien. Très engagé dans certaines aventures militaires et commerciales du colonialisme républicain, il était un redoutable théoricien du racisme intégral. Dans son fameux discours au Parlement de juillet 1885, il déclarait :
« Il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. »

Continuer la lecture de « Le président Hollande chez Jules Ferry »