Jean-Marie Le Pen sera jugé pour avoir employé le terme « fournée »

La liberté d’expression se réduit en France comme peau de chagrin. Pour preuve, Jean-Marie Le Pen, qui, dans son libre journal avait employé le terme « fournée » va être convoqué par le tribunal car accusé de « provocation à la haine raciale ». En réalité, Le Pen critiquait les chanteurs politiquement engagés contre lui comme Guy Bedos ou Madonna, mais également Yannick Noah et Patrick Bruel qui, pour ces deux derniers, s’étaient engagés à quitter la France si le FN arrivait en tête des élections (ce qui fut le cas), mais qui ne mirent pas en Å“uvre leur menace. Invité à commenter les agissements de ces poltrons qui parlent mais n’agissent pas, Jean-Marie Le Pen, sur un ton railleur, avait utilisé une expression du langage courant et dit « oui, la prochaine fois on fera une fournée ». Il n’en a pas fallu plus pour être accusé… d’antisémitisme ! 

Bien que parmi les quatre chanteurs concernés, un seul soit juif -difficile donc de voir de l’antisémitisme-, Jean-Marie Le Pen est tout de même traîné devant le tribunal. Ce qui est révélateur, c’est le comportement de certains membres du FN, car le premier a avoir critiqué le président du FN n’est pas les ligues de vertu mais… Louis Aliot, le concubin de Marine Le Pen. Aujourd’hui encore et aux dernières nouvelles, les traditionnels Licra, UEJF, CRIF, etc, etc sont aux abonnés absents et l’avocat franco-israélien en pointe contre Jean Marie Le Pen est un certain… Gilles-William Goldnael. Or, Goldnael est l’avocat qui défend… Florian Philippot ! « Je me réjouis de ce renvoi puisqu’en raison de l’immunité parlementaire de Le Pen l’affaire avait un peu traîné » a dit cet avocat, également président de l’association France-Israël et qui prétend, sans rire, défendre la liberté d’expression (c’est en tout cas l’argument qu’il utilise quand il défend Philippot !)

Rivarol et la justice

Le vieil hebdomadaire « d’extrême-droite » s’est retrouvé plusieurs fois au tribunal ces semaines-ci. Voici les nouvelles :

« Procès sur l’occupation allemande : charges allégées, condamnations confirmées

Le 16 février l’ancienne XIe chambre de la cour d’appel (aujourd’hui appelée pôle 2 chambre 7) rendait son arrêt dans l’affaire dite de l’occupation allemande en France. Jean-Marie Le Pen a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 10000euros d’amende pour complicité de contestation de crimes contre l’humanité, Camille Galic en qualité de directrice de la publication à 5000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité et votre serviteur à 2000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité.
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Le Pen contre Rivarol : verdict

Les Le Pen, père et fille, ont intenté plusieurs procès au plus vieil organe de presse de la droite nationale.
Hier, vendredi, le verdict est tombé concernant la plainte de Jean-Marie Le Pen contre Jérôme Bourbon, directeur de la publication, à propos d’un article que ce dernier avait écrit durant la controversée campagne interne pour l’élection du nouveau président du parti.
JMLP reprochait au journaliste de l’avoir diffamé, dans un texte intitulé « La tension continue à monter au Front national » et publié en octobre 2010.
Jérôme Bourbon a été condamné pour ce passage : « des témoignages concordants » faisant état de « centaines d’adhésions (…) actuellement bloquées, au mépris des statuts ».
La 17e chambre correctionnelle a jugé que par cette assertion insuffisamment prouvée, M. Le Pen était « présenté comme un manipulateur, faussant, au mépris des statuts du mouvement politique (…), le jeu démocratique d’une élection dont il cherche à évincer les électeurs susceptibles de voter pour le candidat concurrent de sa fille ».
M. Bourbon a été relaxé pour le reste de l’article. Au final, il a été condamné a verser un euro de dommages et intérêts à JMLP, ainsi qu’à une amende avec sursis de 300 euros.
Une peine relativement légère, alors que l’ex-président du Front National réclamait 30 000 euros de dommages et intérêts et le FN (déclaré irrecevable dans sa constitution de partie civile) 15 000 euros. De quoi tuer le journal. 
Contacté par Contre-info, Jérôme Bourbon s’est déclaré « globalement satisfait du verdict », regrettant qu’un procès fasse suite à ce qui relève de la polémique électorale et estimant qu’il s’agissait d’un « désavÅ“u » pour le FN.
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JMLP : dérapage controlé?

France soir publie une interview du président d’honneur du front national, à la question « condamnez-vous le communautarisme? » Jean-Marie Le Pen répond : « Savez-vous qu’il y a des villes en France qui sont déjà majoritairement étrangères ? Roubaix, 60 % d’immigrés maghrébins ! Si vous attendez le jour où ça brûle pour en prendre conscience, il sera un peu tard. Vous avez vu les foules en Egypte, en Tunisie, en Syrie ? Le jour où vous avez une foule comme ça qui descendra les Champs-Elysées ! Ce n’est rien, pour eux, à la limite, d’avoir 300.000 personnes. Qui les arrêtera ? Et s’ils descendent les Champs-Elysées, ce ne sera pas pour faire joujou. Par exemple, ils veulent sodomiser le Président. Ils se donnent ça comme objectif : arriver jusqu’à la grille du Coq, l’enfoncer, et ensuite « le » sabrer ? Je répète : qui les arrêtera ? »

Les relations entre Minute et le FN

Interrogé dans Présent, Jean-Marie Molitor, directeur de Minute, évoque les relations avec le FN :

« Depuis le début de la campagne interne pour la présidence, Minute a donné la parole autant à Marine Le Pen qu’à Bruno Gollnisch, équitablement. En juillet dernier, j’ai personnellement proposé à Marine Le Pen d’organiser chaque semaine un débat dans Minute où chacun répondrait à la même série de questions. Elle paraissait trouver l’idée bonne. Vingt-quatre heures plus tard, j’ai reçu une fin de non-recevoir.

En octobre, nous avons publié l’organigramme réel du Front national en cas de victoire de Marine Le Pen, qui ne laisse guère de place aux partisans de Bruno Gollnisch. Il n’a pas été contesté, nous n’avons pas été poursuivis : au contraire il a été pour ainsi dire reconnu par Jean-Marie Le Pen qui a accusé Minute de «faire les poubelles du FN». Continuer la lecture de « Les relations entre Minute et le FN »

FN : Mme Bourbon n’a pas le droit de voter !

Article du directeur de Rivarol, dans le numéro à paraître ce vendredi.

« Dans quelques jours la campagne officielle pour la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du FN va s’achever, les adhérents n’ayant plus que quelques jours pour voter par correspondance (les bulletins doivent être reçus au plus tard le 13janvier). Lorsqu’il était candidat à la présidentielle, le Menhir dénonçait avec raison le manque d’équité de la campagne, les autres prétendants à la magistrature suprême étant beaucoup mieux traités que lui et très avantagés. Il y avait en effet une disproportion des moyens très importante et une partialité militante de la part des media du Système qui l’invitaient moins que les autres, soit le boycottaient carrément.
Malheureusement force est de constater que cette campagne interne au FN n’a pas été plus équitable.
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Jérôme Bourbon : « Le Pen veut assassiner RIVAROL! »

Nous vous proposons ci-dessous un long article à paraître dans le prochain Rivarol (tous les vendredis en kiosque) dans lequel Jérôme Bourbon, directeur de l’hebdomadaire, fait le point sur le conflit entre les Le Pen et Rivarol, les remous internes au journal et l’actualité de la campagne de succession du Front national.

« Le 8 novembre nous recevions une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris à la requête du Front national et de Jean-Marie LePen qui nous demande la coquette somme de 50 000 euros pour diffamation, plus les intérêts, plus les dépens, pour deux phrases écrites dans un article de RIVAROL du 15 octobre intitulé «La tension continue à monter au Front national».
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FN : que deviendra COTELEC après la succession ?

« Jean-François Jalkh, promu secrétaire général du Front national le 2 mai dernier […] a publié [un communiqué] vendredi 15 octobre […] expliquant, pour l’essentiel, […] que les demandes d’adhésion [devaient être] bien conformes à l’article 6 des statuts du Front national, qui dispose que «l’adhésion au Front national n’est compatible avec aucune appartenance à un autre parti ou mouvement politique, quel qu’il soit». «Quel qu’il soit.» Continuer la lecture de « FN : que deviendra COTELEC après la succession ? »

Le Pen au Japon : « Le criminel de guerre n’est pas une exclusivité des vaincus, il y en a aussi parmi les vainqueurs. »

Mise à jour du 17/08 (Merci à Enjuivement)

A l’invitation du mouvement nippon « Issuikai » et avec une délégation de dirigeants européens nationalistes, Jean-Marie Le Pen, accompagné de Bruno Gollnisch, a visité le sanctuaire de Yasukuni, qui honore la mémoire des soldats tombés pour le Japon lors de la Deuxième Guerre mondiale et celles de 14 soi-disant « criminels de guerre » condamnés par les vainqueurs Alliés. Continuer la lecture de « Le Pen au Japon : « Le criminel de guerre n’est pas une exclusivité des vaincus, il y en a aussi parmi les vainqueurs. » »

Des Juifs fêtent la mort de Jean-Marie Le Pen

Dimanche 1er août, rue des Rosiers, à Paris. C’est la fin de l’après-midi, l’ambiance est joyeuse dans cette artère située au coeur du Marais, berceau historique de la communauté juive de la capitale. Des dizaines de personnes sont réunies et, tout sourire, crient à qui veut les croire que Jean-Marie Le Pen est mort. À les entendre, le vieux leader du Front national, âgé de 82 ans, serait décédé le matin même d’une crise cardiaque…

Seulement, voilà,  Jean-Marie Le Pen se porte comme un charme, il s’agissait d’une fausse rumeur lancée sur Twitter.

Source (Merci à Enjuivement)

Le Pen passera la main le 15 janvier

Jean-Marie Le Pen, président historique du Front national, ne se représentera pas à sa propre succession à la tête de son parti.

Le congrès de passation s’ouvrira le 15 janvier prochain. Selon toute vraisemblance, il départagera Marine Le Pen et Bruno Gollnisch. Rappelons que lors du dernier congrès, tenu à Bordeaux à l’automne 2007, l’ancien doyen de la faculté de droit de Lyon III était arrivé en tête des votes élisant le comité central*, avec 85% des voix; la médiatique fille Le Pen suivant avec un confortable 75%.

Le 15 janvier, c’est également le jour de la Saint Rémi, apôtre des Francs qui baptisa Clovis il y a plus de mille cinq cents ans, fondant la France par la même occasion. Veillera-t-il au renouvellement du dernier parti qui défend « la France et les Français d’abord »?

Wait and see…

*le comité central du FN est composé de cent membres élus et vingt nommés; les adhérents peuvent donc voter pour cent personnes différentes, sur un total de 230 candidatures en 2007.

François Bon