Le voyou et le pourri Jacques Chirac enfin condamné

Il est exceptionnel, sous notre République, que le très haut personnel politicard soit condamné pour ses innombrables malversations.
Mais aujourd’hui, ce fut le cas avec le verdict qui a frappé le très funeste Jacques Chirac.
En l’occurence, la République n’avait rien à perdre, la tenace réputation d’escroc collant irrémédiablement à la peau de l’ex-président ; il ne restait qu’à le condamner pour donner l’impression d’une justice n’ayant peur de rien.

Chirac a été ainsi condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Il a été reconnu coupable de «détournement de fonds public», «abus de confiance» et «prise illégale d’intérêt» dans les deux volets de l’affaire, instruits par les parquets de Paris et de Nanterre.

La peine reste donc bien légère et symbolique…
D’après certains, le sursis n’est dû qu’à l’état de sénilité que met en avant Chirac pour fuir les procès et ses responsabilités. De sévères « troubles de la mémoire » qui ne l’ont pas empêché de sortir ses mémoires justement, il y a quelques mois.

« J’ai vu Chirac et Villepin compter les billets »

Nouveaux scandales en vue pour la République…
L’avocat Robert Bourgi, successeur de Jacques Foccart, révèle vingt-cinq ans de pratiques occultes sous Chirac. Pour la première fois, un homme avoue des financements occultes en provenance d’Afrique.
« C’était toujours le soir. « Il y a du lourd? » demandait Chirac quand j’entrais dans le bureau. Il m’installait sur un des grands fauteuils bleus et me proposait toujours une bière. Moi qui n’aime pas la bière, je m’y suis mis. Il prenait le sac et se dirigeait vers le meuble vitré au fond de son bureau et rangeait lui-même les liasses. Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs. Cela pouvait aller jusqu’à 15 millions. Je me souviens de la première remise de fonds en présence de Villepin. »
Extrait de l’entretien au JDD visible ici.

Ripoublique française : le parquet de Nanterre requiert un non-lieu en faveur de Jacques Chirac

Le parquet de Nanterre requiert un non-lieu dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Le procureur de Nanterre Philippe Courroye estime sans rire ce lundi « qu’il n’existait pas un système connu de M. Chirac destiné à financer de façon occulte le RPR ».

Le procès aura lieu au mois de mars prochain.

La Mairie de Paris ne sera pas partie civile au procès, après sa décision d’accepter de recevoir 2.218.072,46 euros versés par l’UMP et par Jacques Chirac.

Source : AFP