Actualité hongroise‏

Dimanche 25 avril, le Jobbik a confirmé sa percée électorale en envoyant 48 députés au Parlement national de Budapest.
Fondé en 2003, Le Jobbik est un exemple d’une recomposition réussie de droite nationale. Celle ci était alors handicapée par l’attitude peu habile d’Istvan Csurka, aux tendances népotistes, brillant écrivain mais piètre rassembleur. Le Miép, « Parti de la Vérité et de la Vie hongroise », dont il était le maître, avait peu de chances de remporter la mise. C’est chose faite avec le Jobbik. Issu du monde étudiant, où le « radicalisme » a ses meilleures assises, le Jobbik se fit connaître en érigeant des croix dans Budapest pendant la période de l’Avent ou en aidant matériellement les Hongrois de Transylvanie.

Profitant de l’émotion suscitée par la répression anti-nationale des émeutes de 2006, il bénéficie peu à peu du soutien de Kristina Morvai ( prononcez le i!), juriste éminente. Cette belle et très charmante personne est le cauchemar de l’établissement « hongrois ». C’est un peu comme si Élise Lucet claquait la porte de France 2 pour se mettre au service du Front National, voire du Renouveau Français. Devenue profondément chrétienne, elle a été très marquée par ce qu’elle a vue en Palestine, contrée dont elle aime comparer le sort à la Hongrie. Souhaitons-lui bonne chance.

Jean,
pour contre-info