Contrairement aux Syriens, les réfugiés chrétiens Irakiens n’imaginent plus rentrer en Irak…

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Sœur Hanan Youssef, religieuse de la Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur, travaille dans un dispensaire situé à Roueissat, un bidonville de la banlieue nord de Beyrouth, au Liban : elle accueille dans cette petite structure des réfugiés irakiens et syriens, notamment des chrétiens qui fuient les persécutions, les attentats, et les menaces des islamistes.

A l’occasion de la Nuit des Témoins, organisée par l’Aide à Eglise en Détresse (AED), sœur Hanan Youssef est en France pour témoigner de la détresse que vivent ces chrétiens réfugiés au Liban, pour demander le soutien et la prière des chrétiens occidentaux et pour raconter ce que, elle, et les autres sœurs du Bon Pasteur d’Angers, accomplissent au quotidien pour soulager la douleur de toutes ces familles.

Si depuis quelques mois, les médias occidentaux parlent plus souvent et plus largement de l’exode des chrétiens Irakiens et Syriens à cause de l’avancée de l’Etat islamique, sœur Hanan Youssef rappelle que les premiers chrétiens irakiens à avoir fui leur pays sont arrivés au Liban vers 2007-2008. Depuis 2011, et le début de la guerre en Syrie, elle a vu arriver les chrétiens syriens avant de voir d’autres vagues d’Irakiens chercher refuge à partir de l’été 2014…

Sœur Hanan Youssef revient sur la différence entre la situation des chrétiens Irakiens, qui n’imaginent pas revenir dans leur pays, et les chrétiens Syriens, qui continuent à espérer… Elle supplie également les Occidentaux de cesser de vouloir vider le Moyen-Orient de ses chrétiens, pointant du doigt la responsabilité de nos gouvernements dans le calvaire de ces chrétiens.

Le très intéressant témoignage est à écouter ici.

Les djihadistes de l’Etat Islamique continuent à éradiquer toute trace de christianisme en Irak…

Lundi dernier, des miliciens djihadistes de l’Etat Islamique ont fait sauter le couvent des Sœurs Chaldéennes du Sacré Cœur, qui était au préalable occupé comme logement militaire et base logistique. Des sources locales affirment que les djihadistes l’ont abandonné et fait explosé après l’avoir considéré comme un objectif imminent des attaques aériennes de la coalition menée par les Américains contre le « Califat »…

Pour le moment le monastère adjacent de Saint George ne semble pas avoir été touché.

Le couvent du Sacré Cœur, connu comme le couvent de la Victoire, avait été construit grâce à une donation faite par Saddam Hussein, le président iraquien exécuté en décembre 2006.

Une nouvelle trace du christianisme qui disparaît dans le berceau de la Chrétienté. Il y a quelques jours, c’est l’évêque syriaque de Mossoul qui s’effondrait en larmes, racontant que pour la première fois depuis 1500 ans, les chrétiens Irakiens fêtaient la Saint Simon hors de leur église de Mossoul…

Des prêtres irakiens sauvent des manuscrits anciens des mains de l’EI

Le monde dans lequel nous vivons est rare en bonnes nouvelles. Pourtant au milieu du chaos, il y a quelques lueurs d’espoirs, à l’instar de ces courageux prêtres dominicains d’Irak qui, au péril de leur vie, sauvent le patrimoine et l’héritage chrétiens de la région. Lu sur France 24 :

Cet été, alors que les combattants de l’organisation de l’État islamique (EI) progressaient en Irak, des prêtres dominicains installés dans la région depuis des décennies sont entrés dans une véritable course contre la montre. Objectif : sauver les précieux manuscrits orientaux qu’ils rassemblent depuis des dizaines d’années.
Ces derniers mois, les minorités religieuses du nord de l’Irak et du nord de la Syrie ont fui par milliers l’avancée des jihadistes pour se réfugier au Kurdistan irakien ou en Turquie. Cette avancée fulgurante de l’organisation de l’État islamique sur la région historique de Mésopotamie, connue comme le berceau de la civilisation, a laissé craindre pour son patrimoine inestimable.
Le père Najeeb Michaeel, dominicain irakien appartenant au couvent de Mossoul, travaille depuis plus de 25 ans à la collecte, la restauration et la numérisation de manuscrits religieux pour le centre numérique des manuscrits orientaux (CNMO). In extremis, il a pu mettre à l’abri ces œuvres qui témoignent de l’histoire des Églises d’Orient, et plus largement de l’histoire de la région.

Laurent Lemoine, prêtre dominicain, a lui aussi participé au processus de restauration d’œuvres dans le nord de l’Irak.

Nous voulions absolument sauver ces écrits car actuellement, dans le nord de l’Irak, il semble que tout est voué à la destruction : la population bien entendu est en danger, mais le patrimoine culturel aussi. Ces objets ont déjà échappé plusieurs fois au pire car, si la situation est particulièrement compliquée en Irak depuis le mois d’août, il faut savoir que les choses vont mal depuis des années. Notre collection a été déplacée à plusieurs reprises.

Au début, elle se trouvait à Karakosh – une ville qui accueillait une importante communauté chrétienne [où le père Najeeb Michaeel s’était réfugié lui aussi il y a plusieurs années, NDLR]. Mais à l’arrivée des jihadistes en août, on a dû tout transférer à Erbil. Ça s’est passé très vite. Quand le père a su qu’ils s’approchaient de la ville, il a jeté les manuscrits dans plusieurs voitures qui ont vite déguerpi. Certaines sont parties 30 minutes seulement avant que les islamistes n’entrent en ville.

Les manuscrits se trouvent donc actuellement dans une zone protégée qui n’est sous aucun menace immédiate, mais nous ne savons pas pour combien de temps. Dans la région, la chrétienté est en train d’être balayée. Depuis 1 600 ans, nous célébrions des messes à Mossoul mais cette année, pour la première fois, nous avons dû interrompre les offices religieux [la ville a été prise en juin par l’organisation de l’État islamique et depuis le 15 juin, aucune messe n’y est célébrée, NDLR]

« On a rassemblé des contenus d’une très grande valeur, dont un manuscrit qui pourrait dater de l’époque carolingienne »

Le père Najeeb s’était lancé dans l’immense tâche de collecter et protéger ces manuscrits à la fin des années 1980. La collection contient des écrits très divers, qui datent pour certains du XIVe siècle, et vont jusqu’au XIXe siècle. On a rassemblé des contenus d’une très grande valeur, dont un manuscrit qui pourrait dater de l’époque carolingienne [en attente d’expertise, NDLR]. Il a des travaux que l’Occident n’a jamais eu l’occasion de consulter, des textes sur la musique la grammaire, la théologie et même sur le Coran.

Irak : les Chrétiens d’Alqosh rentrent chez eux !

ALQOSH

Il y a quelques semaines, Alqosh, petite ville chrétienne située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Mossoul, s’était vidée de ses habitants à cause de la menace djihadistes toujours plus proche. « Lors de la prise de la plaine de Ninive par l’EI, toute la ville a été évacuée » précise l’ONG Fraternité en Irak qui a été la première à se rendre dans la ville depuis sa libération.

Plusieurs centaines de familles, environ 500 sur les 1200 que comptaient la ville, sont désormais rentrées chez elles, les cloches ont à nouveau sonné, et l’araméen que parlent encore les habitants a de nouveau été entendu dans les rues de la ville.

Ce retour, ces familles le doivent à l’armée kurde.

Revenir est une chose, l’organisation de la vie quotidienne une autre. La plupart des boutiques sont évidemment fermées, les vivres et produits de première nécessité sont difficiles à obtenir. La ville est libérée mais les djihadistes ne sont pas loin, « l’EI est à 10 ou 20 kilomètres et a fait hier soir une percée sur Batnaya, village proche d’Alqosh » commente également l’ONG.

Source

Nigéria, Irak : chrétiens massacrés dans un silence coupable…

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En Irak, le chanoine anglican Andrew White, surnommé le « vicaire de Bagdad » et pasteur de la dernière communauté anglicane d’Irak vient de raconter à la BBC une histoire atroce survenue à Qaraqosh.

Un jeune garçon de 5 ans – qu’il a lui-même baptisé – aurait été pris par les islamistes de l’État Islamique à Qaraqosh avant d’être découpé en deux du haut en bas par ses ravisseurs… Les parents sont désormais réfugiés à Erbil avec leur autre fils…

La France, historiquement engagée auprès des Chrétiens d’Orient n’émet qu’une condamnation timide et propose une aide « humanitaire » à une communauté qu’elle n’a cessé d’abandonner et qui fuit aujourd’hui sa terre sous la menace du glaive…

Mais ailleurs dans le monde, les Chrétiens continuent à être la première communauté pérsécutée dans le monde dans un silence assourdissant… Encore récemment, mercredi dernier, les islamistes de Boko Haram ont attaqué la ville de Gwoza, dans l’Etat nigérian du Borno, causant la mort d’au moins une centaine de personnes dans cette ville de 276.000 habitants majoritairement chrétiens.

Selon un témoin, les terroristes avaient attaqué la veille deux villages chrétiens proches, égorgeant certains habitants au cri de « Allah akbar »… Silence total, pour cette agression comme pour les dizaines d’autres qui durent depuis des mois dans le pays…

Qaraqosh, plus grande ville chrétienne d’Irak, aux mains des djihadistes

Qaraqosh, plus grande ville chrétienne d'Irak, aux mains des djihadistes

Après Mossoul, c’est Qaraqosh, plus grande ville chrétienne d’Irak, que les djihadistes ont pris aujourd’hui : 150 000 chrétiens sont sur les routes et avec eux des centaines de milliers de Yézidis et des musulmans.

Les Kurdes redoutent les infiltrations de djihadistes sur leurs terres et bloquent donc les réfugiés aux barrages, les forçant à abandonner leurs voitures. De toute la plaine de Ninive, ils fuient donc à pied vers le Kurdistan voisin sous des températures avoisinant les 50 degrés et nombreux sont les enfants et personnes âgées à mourir de soif.

A minuit cette nuit, les forces kurdes ont en effet annoncé à l’évêque de la ville qu’ils n’étaient plus en mesure de protéger la localité. Mgr Sako, patriarche chaldéens a lancé un appel au secours à la communauté internationale :

« Aujourd’hui il y a un vide. Le gouvernement n’a pas de force pour contrôler tout le pays (…) il n’a pas de véritable armée. C’est différent de la Syrie. En Syrie, il y a l’armée qui attaque ces terroristes, mais ici qui ? Les Kurdes se sont retirés parce qu’ ils n’ont que leurs mitraillettes. Les peshmergas, je n’ai aucune idée de ce qu’ils font. Ce que je sais c’est que presque toute la plaine de Ninive est aux mains de l’Etat islamique. Tout le monde a peur, c’est la panique.

Des milliers de gens ont quitté leurs maisons. Ils marchent à pied pour rejoindre une ville kurde plus sécurisée. Il faut marcher trois ou quatre heures, il y a des femmes enceintes, des vieillards, des malades. Donc je crois qu’il faut mobiliser l’opinion publique tous les états, parce que c’est une catastrophe humaine »

Le drame des Chrétiens de Mossoul

Irak Chrétiens

Vendredi, l’Etat Islamique posait un ultimatum aux Chrétiens à Mossoul, depuis, tous ont fui, seule solution pour éviter la conversion, le règlement d’une lourde taxe ou la mort par le glaive.

Samedi à midi, heure limite de l’ultimatum, Mossoul ne comptait plus de Chrétiens.

Depuis, l’archevêché des syriaques catholiques, situé dans le centre-ville de Mossoul a été brûlé.

Samedi, les terroristes s’emparaient du couvent de Saint-Georges au nord de Mossoul, et dimanche, les combattants de l’Etat islamique mettaient la main sur le monastère des martyrs Behnam et Sarah, situé à quelques kilomètres de Mossoul, obligeant les moines à quitter le monastère.

Ces moines ont fui vers le Kurdistan irakien eux-aussi, n’ayant pas le temps d’emporter quoi que ce soit. Joint par téléphone, le supérieur de la communauté, le père Yakoub Hassou confiait que tous avaient rejoint Erbil.

Ils laissent derrière eux un hau lieu de spiritualité, un monument historique magnifique, une bibliothèque remplie de manuscrits anciens et de livres liturgiques.

Le tout condamné timidement par nos dirigeants, pourtant prompts à l’indignation…

 

Ultimatum pour les Chrétiens de Mossoul

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Les Chrétiens de la ville de Mossoul n’ont plus le choix.

Les quelques uns qui restaient sur place ont fui en masse hier après que les djihadistes de l’Etat islamique ont lancé un ultimatum leur donnant quelques heures pour quitter les lieux explique le patriarche chaldéen, Monseigneur Louis Sako, et plusieurs témoins.

Après que toutes les maisons chrétiennes aient été marquées ces derniers jour du « N » de Nazarat, Chrétiens, c’est désormais la fuite obligatoire.

Un communiqué distribué dans la ville et entendu depuis les hauts-parleurs des mosquées a précisé les injonctions du « Califat » à l’adresse des Chrétiens :

« Nous leur proposons trois choix : l’islam, la dhimma, et, s’ils refusent ces deux choix, il ne reste que le glaive ».

Le « Calife » Abou Bakr Al-Bagdadi a en effet précisé aux Chrétiens qu’ils avaient le « choix » : la conversion, le paiement de l’impôt ou la mort.

Il fallait choisir avant aujourd’hui, soit le lendemain : « Après cette date, il n’y aura plus entre eux et nous que le glaive », précise le communiqué.

Il y a dix ans, avant l’invasion américaine, la ville comptait 100.000 Chrétiens, qui n’étaient déjà plus que quelques 5.000 avant la prise de la vité par les djihadistes, le 10 juin dernier. Depuis les quelques centaines de chrétiens restant fuient.« Les familles chrétiennes se dirigent vers Dohouk et Erbil » dans la région autonome du Kurdistan irakien, a indiqué patriarche chaldéen, déplorant que « pour la première fois dans l’histoire de l’Irak, Mossoul se vide de ses chrétiens ». 

Yako Elish, franco-irakien et co-fondateur de « Entraide aux Minorités d’Orient » affirmait par ailleurs hier soir que l’Evêché syriaque catholique de Mossoul avait été entièrement brûlé.

Une situation dramatique dans laquelle le gouvernement Américain, et tous nos gouvernement occidentaux ont une large responsabilité. Sinon directement de bourreaux, largement de complices.

Le terroriste visait le Louvre et la Tour Eiffel

Le terroriste visait le Louvre et la Tour Eiffel

Le cas d’Ali n’est pas isolé, prévient le juge Marc Trévic. En prison depuis un an, le jeune homme est enfermé dans le cadre de l’information judiciaire pour « association de malfaiteurs » ouverte à son encontre depuis son arrestation par les enquêteurs de la DGSI alors qu’il s’apprêtait à gagner un maquis du Sud algérien pour s’y entraîner.

L’enquête vient de révéler des messages cryptés que le fameux Ali échangeait avec un haut dignitaire d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) dans lesquels il suggérait de viser un large éventail d’objectifs parmi lesquels la Tour Eiffel, le Musée du Louvres, des centrales nucléaires, le Festival d’Avignon ou encore des bars ou boîtes de nuit.

Des candidats au djihad toujours plus nombreux

Difficile de savoir si le jeune homme, que son avocate décrit (évidemment…) comme un jeune homme faible et victime d’un véritable endoctrinement, serait passé à l’acte, mais la DGSI, elle, insiste sur son zèle.

Aqmi reste la menace principale mais chaque zone de conflit « en terre d’islam » fait naître de nouvelles vocations, de nouvelles filières de djihadistes qui deviennent terroristes potentiels à leur retour en France. Les atrocités d’Abou Bakr al-Baghdadi qui vient de proclamer la création d’un califat en Irak attire déjà de nouvelles recrues.

A quand la surveillance des imams et des mosquées ?

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a choisi d’élargir l’arsenal juridique pour l’adapter au mieux à ces nouvelles menaces. Il propose, notamment, de renforcer la surveillance d’Internet, qu’un enquêteur de la DGSI qualifie de « principal lieu d’endoctrinement et de radicalisation des jeunes candidats au départ ». Ce n’est donc plus la prison ?

Le renforcement de la surveillance internet est aussi une façon d’accroître les contrôles et la surveillance des citoyens Français, au nom de leur sécurité… Si on essayait de renforcer la surveillance des frontières, des banlieues, des imams et des mosquées pour commencer ?

Irak : il y a dix ans

Il y a dix ans, Bruno Gollnisch prenait la parole pour mettre en garde contre les terribles conséquences de la guerre d’agression, lancée par les États-Unis et ses supplétifs afin de renverser le régime laïc de Saddam Hussein en Irak.
Un bon discours, que les faits ont vérifié.
Il est bon de s’en souvenir à l’heure ou l’histoire se répète…

Guerre d’Irak – les dossiers secrets

Les mensonges, les massacres, les exécutions et les tortures perpétrés par l’armée américaine en Irak sont décryptés grâce aux documents diffusés par Wikileaks. Des images et des révélations incroyables. Reportage sans concession.

Merci à Josselin

Les mensonges sur la guerre de Libye sont pires que ceux sur l’Irak

Les mensonges utilisés pour justifier la guerre de l’OTAN contre la Libye ont surpassé tous ceux créés pour justifier l’invasion de l’Irak. Amnesty International et Human rights Watch, toutes deux avaient des observateurs honnêtes au sol pendant des mois après le début de la rébellion dans l’Est de la Libye et tous ont répudié toute accusation majeure utilisée pour justifier la guerre de l’OTAN contre la Libye.

En accord avec l’observateur d’Amnesty International, qui parle couramment l’arabe, il n’y a pas une seule vérification confirmée de viol par les combattants de Kadhafi, même pas un témoignage de médecin qui en aurait connu un. Toutes les histoires de viols de masse sous viagra étaient des fabrications.

Amnesty n’a pas non plus pu vérifier une seule de ces histoires de “mercenaires africains” de Kadhafi et les dires de la télévision satellite internationale de mercenaires africains violant les femmes qui furent utilisés pour répandre la panique dans la population de l’Est de la Libye et la forcer à fuir leurs maisons, ne sont aussi que des fabrications.

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Bagdad: sept chrétiens tués lors d’une prise d’otages dans une église

BAGDAD — Sept chrétiens ont été tués et au moins 13 blessés dimanche soir dans une église syriaque catholique située dans le coeur de Bagdad, lors d’une prise d’otages commise par des insurgés et à laquelle ont mis fin les forces irakiennes soutenues par les troupes américaines.

Selon les chiffres de l’Eglise, les catholiques en Irak sont passés de 2,89% de la population en 1980 (378.000) à 0,94% en 2008 (301.000).

Source : AFP

Mise à jour : 52 tués en comptant les policiers.

Bavure ou méthode américaine ?

– Oh, yeah, look at those dead bastards.
– Nice.

C’est la video qui « buzze » actuellement outre-Atlantique. Elle montre des soldats états-uniens massacrant un groupe d’hommes qu’ils croyaient armés, à Bagdad en juillet 2007.
Mais les supposées armes (dont un RPG !) sont en réalité des appareils photographiques et deux journalistes de l’agence Reuters sont abattus.
Mais ce n’est pas tout : l’hélicoptère mitraille aussi une camionnette arrivée sur place et dont sont sortis des hommes non armés, pour secourir le premier groupe.
Leurs propos indiquent que les soldats américains semblent se croire dans un jeu video.

A partir de 4’35 et de 9’10.

Source