Bonne fête de saint Nicolas !

saint-nicolas-viveLe 6 décembre, c’est la Saint Nicolas, évêque de Myre (Anatolie du sud-ouest).
Un grand saint populaire aussi bien en Occident qu’en Orient, et dont est inspiré le très laïc « Père Noël », qui l’a hélas largement remplacé.

Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu’il est le saint patron de beaucoup : navigateurs, écoliers, prisonniers, avocats, etc.
Le fait extraordinaire le plus célèbre qui lui soit attribué est la résurrection de trois enfants qui avaient été tués par un boucher.

Saint Nicolas et Pierre le noir en Belgique. Bientôt interdit pour racisme ?

La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants. C’est une tradition encore vivace dans plusieurs pays européens (du Nord et de l’Est). En France, c’est surtout au Nord et Nord-Est (en Flandre française, dans les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron).
Les traditions diffèrent selon les régions.
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C’était un 6 août… : Hiroshima, la « charge de Reichshoffen »…

• 1945 : bombardement de la ville japonaise d’Hiroshima, par les Etats-Unis, alors que le Japon était en train de perdre la guerre.
Une première dans l’histoire de l’humanité. Environ 100 000 civils tués.

Le Monde évoquera d’abord ce crime comme « une révolution scientifique »…

• 1870 : la charge de Reichshoffen.

« La charge des cuirassiers » tableau de Théodore Levigne peint en 1878

C’est sous ce nom qu’est rentré dans le mythe français cet épisode tragique de la guerre franco-prussienne.

Ce jour-là, en Alsace, la bataille fait rage, principalement sur les territoires des communes de Woerth, de Frœschwiller et de Morsbronn.

Le nom de Reichshoffen est passé à la postérité car l’état-major de Mac-Mahon s’y trouvait ainsi que plusieurs escadrons de cuirassiers (cavalerie lourde) qui y étaient basés et qui s’illustrèrent dramatiquement pendant la bataille.

Courageusement, les Français se battirent à un contre quatre et les fameux « cuirassiers de Reichshoffen » (de la brigade Michel) se sacrifièrent héroïquement lors de grandes charges contre les Prussiens qui les piégèrent et qui les abattirent quasiment à bout portant ; comme ce fut notamment le cas à Morsbronn, où les cuirassiers chargèrent contre le village et s’engouffrèrent dans les rues étroites, s’offrant ainsi à l’ennemi embusqué dans les maisons.

La défaite des troupes françaises entraina la perte de la province, mais le sacrifice des cuirassiers permit la retraite de l’armée de Mac-Mahon, en bon ordre, au lieu du désastre initialement redouté.
Ci-dessous le récit épique de cet épisode, tiré du livre de Jules Mazé, L’Année terrible. Les étapes héroïques.
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C’était un 27 juillet : la bataille de Bouvines

L’éphéméride du 27 juillet est particulièrement riche mais nous avons opté pour cet épisode historique, crucial dans l’histoire de France (et qui eut d’ailleurs des conséquences européennes notables).

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Texte tiré de la revue L’Héritage :

Le Soleil de Bouvines

La survie de la France tient à peu de choses. Qu’on se rappelle qu’à la suite du partage de Verdun (843) , elle n’était qu’un royaume à la périphérie du Saint Empire. Menacée à l’Ouest par l’Angleterre, à l’Est par l’Empire, la France n’a dû sa survie qu’à la volonté tenace d’une famille, les Capétiens. Ces efforts conduiront enfin sous le règne de Saint Louis à l’officialisation par la papauté de l’indépendance effective du royaume face à l’Empire.

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Pour se procurer cette image en carte postale, cliquer dessus

La bataille décisive de Bouvines est là pour nous rappeler que l’indépendance de notre nation fut toujours fragile et mérita tous les efforts de nos chefs.
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23 septembre 1939 : mort de Freud

Ce darwiniste forcené et cocaïnomane invétéré, génial fumiste, aura été le fondateur d’une pseudo-science psychologique : la « psychanalyse », qui a la particularité de rendre névrosés ceux qui ne l’étaient pas avant de l’approcher.
Charlatanerie mêlant le vrai et l’absurde, le fatras monté par Freud et ses compères (presque uniquement ses coreligionnaires) tourne principalement autour du sexe – véritable obsession -, auquel tout est ramené.

En fait, Sigmund Freud a largement plagié le docteur Jean-Martin Charcot (un peu comme Einstein a plagié le Français Poincaré) concernant l’hystérie, l’inconscient, la suggestion par l’hypnotisme, le « ça », le « moi », etc., mais a ajouté ses délires pansexualistes.

La « théorie » fondamentale de la psychanalyse est basée sur le « complexe d’Œdipe » défini en l’occurrence comme le désir inconscient qu’aurait tout enfant de tuer son père pour entretenir des rapports sexuels avec sa mère…
Pour Freud, « l’enfant est un pervers polymorphe »…

Il n’est pas précisé, dans la pourtant très copieuse fiche wikipedia de Freud, que ce dernier a lui-même connu l’inceste dans sa jeunesse.
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Repentance mémorielle : les profs en overdose

Non content d’avoir détruit toute l’instruction au point que le classement de la France dans les enquêtes PISA (enquêtes internationales qui évaluent les connaissances et savoirs des élèves dans les disciplines fondamentales) a très fortement régressé, les élèves ne sachant de nos jours plus écrire, plus compter, n’ont plus aucun attrait pour la littérature – qu’ils n’ont jamais étudiée -, François Hollande, avant de quitter ses fonctions, vient d’instaurer dans les établissements scolaires une semaine par an qui sera consacrée à « l’étude des génocides ».

Le problème c’est que cette mesure ne passe pas chez les enseignants pourtant d’ordinaire si dociles pour claironner les bonnes paroles. Ainsi, nous explique le monde, « Certains se disent « surpris ». D’autres « agacés », pour ne pas dire « consternés »… » Ce qui déplaît, c’est que les génocides sont déjà très largement enseignés. « Tout professeur d’histoire-géographie reçoit déjà régulièrement des injonctions de ce type, à un devoir de mémoire, à propos d’un événement, parfois d’un personnage », rapporte, dans un communiqué, l’association de professeurs Les Clionautes. Exemples : 27 janvier : Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité ; dernier dimanche d’avril : Journée du souvenir des victimes de la déportation ; 10 mai : Journée de la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition ; 27 mai : Journée nationale de la Résistance… Michel Lassault, président du conseil supérieur des programmes, est lui aussi peu convaincu « d’en rajouter » : « Il en est aussi question en éducation morale et civique, dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information, mais aussi lors de projets, de concours… si bien qu’il est difficile de ne pas en avoir entendu parler au cours de la scolarité » nous explique-t-il…

Saluons, une fois n’est pas coutume, la réaction de Franck Collard, président de l’association des profs d’histoire-géo : « Un cours d’histoire n’est pas un cours de mémoire. Nous sommes tout à fait favorables à une étude rigoureuse et scientifique des phénomènes génocidaires, mais les introduire sous un angle moral, émotionnel, me semble une mauvaise idée. Ce n’est pas le rôle de l’école. »

Les Russes rendent hommage à la famille du tsar, assassinée le 17 juillet 1918

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La famille de Nicolas II avait été assassinée le 17 juillet 1918, et les Russes ont lancé une procession pour leur rendre hommage.

Par ailleurs, la Russie a annoncé son intention d’inhumer enfin les restes d’une fille et du fils unique du dernier tsar Nicolas II, conservés depuis une décennie dans les archives d’Etat et dont l’authenticité a été officiellement établie.
Le Premier ministre Dmitri Medvedev a pris cette décision qui concerne les restes du tsarévitch Alexeï et de sa soeur Maria, assassinés avec toute la famille impériale russe en 1918.

Source

Réédition de l’ouvrage sur « Le Siècle », d’Emmanuel Ratier

Emmanuel Ratier est le directeur de la « lettre d’informations confidentielles » Faits & Documents (dont on peut acquérir les numéros ici).

L’enquête copieuse et minutieuse qu’il a publiée sur ce club très puissant qu’est « le Siècle », vient d’être rééditée dans une version revue et augmentée  d’une centaine de pages (ajout de participants, fiches bios supplémentaires, etc.).

On peut déjà commander l’ouvrage sur la Librairie française.

Présentation de l’éditeur :

« Un ouvrage explosif qui révèle les secrets des « cinq cents » qui gouvernent la France.
– L’histoire complète, depuis plus de 50 ans, du club Le Siècle, de son fondateur, de son fonctionnement, de son système de cooptation et des intrigues qui s’y nouent.
– Près de 2000 notices détaillées.
– Plusieurs dizaines de documents confidentiels.
– Un index complet avec les années d’appartenance.
– Plus de 800 pages, format 150×220 mm, couverture pelliculée couleur. »

4e de couverture :
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Que répondre à un Témoin de Jéhovah ?

Tel est le titre d’un petit fascicule très bien fait, des Editions du Sel,  sur ce qu’un catholique peut répondre à un membre de cette secte (à laquelle Laurent Glauzy vient de consacrer un livre).
En voici le contenu :

HISTOIRE :  D’où viennent-ils ?

Une origine protestante
Premier fondateur : C.T. Russell (1852-1916), protestant adventiste.

Le protestantisme apparaît au 16e siècle quand Luther et Calvin, révoltés contre l’Église, la quittent, en emportant la Bible, qu’ils prétendent pouvoir interpréter librement. — Résultat : des centaines de sectes qui se contredisent.

L’adventisme est l’une d’elles. Son fondateur, Miller (1782-1849), interprétant librement la Bible, prédit la fin du monde pour 1843, puis 1845. La date passée, une de ses disciples, Ellen White, affirme avoir eu une vision montrant que le Christ a spirituellement commencé la fin du monde en 1845. — Le mouvement adventiste se divise ensuite en cinq sectes concurrentes.
Les prophéties de Russell
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Serge de Beketch et le Docteur Plantey : petite histoire de l’esclavage en Angleterre

Flamby, en déplacement en Afrique, n’a pu s’empêcher d’aller se repentir sur l’île de Gorée. Bernard Lugan démontre aisément que cette « île de l’esclavage » est une légende contemporaine (voir ici). En complément cette intervention de Serge de Beketch qui révise l’histoire de l’esclavage en Angleterre (la liste de noms des propriétaires de bateaux négriers témoigne de l’origine des tenants du trafic) .

Merci à Frédérik

Le « Jésus » de Jean-Christian Petitfils : attention, une saleté!

[27/06/12 : étant donné que ce livre et son auteur jouissent encore d’une certaine publicité (vente chez Chiré, dédicace à la fête du livre de Radio Courtoisie dimanche dernier), nous remettons à l’honneur l’article ci-dessous, paru il y a quelques mois.]

En ce dimanche, évoquons un livre qui fait pas mal parler de lui : Jésus (honteusement sous-titré le Jésus de l’Histoire) de l’historien (de droite) Jean-Christian Petitfils.

L’abbé Puga (de saint Nicolas du Chardonnet) en fait une intéressante critique :

« Spécialiste de l’histoire française des XVIIe et XVIIIe siècles, auteur de nombreux ouvrages appréciés à juste titre sur cette période, il tente dans son nouveau travail une aventure d’historien à la recherche des données historiques sur la vie du Christ. Avant lecture on aurait pu s’attendre à une étude fouillée (le livre comporte plus de 650 pages !) de l’historicité des documents évangéliques, de leur crédibilité et à partir de là découvrir l’élaboration d’une vie de Jésus fondée sur des faits indubitables en montrant par exemple leur corrélation et leur conformité avec les données de l’histoire de l’Antiquité.

Un postulat regrettable
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Lajos Marton : vie hors du commun d’un patriote

 L’un des rares a avoir été condamné 2 fois à mort !
Patriote hongrois et français, Lajos Marton a été espion, combattant à Budapest en 1956, militant OAS, participant à l’attentat du Petit-Clamart contre De Gaulle, etc.

Ses mémoires viennent de paraître : Ma vie pour la patrie.
Dans l’émission audible ci-dessous, il est reçu par Emmanuel Ratier pour évoquer sa vie (à partir de la 22e minute).
 

Le livre est disponible ici.

4e de couverture :
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Conférence de M. Philippe Bernard sur le chant grégorien

L’abbé François-Marie Chautard, recteur de l’Institut Universitaire Saint Pie X, interroge monsieur Philippe Bernard, Docteur en histoire, au sujet de la conférence qu’il donne le lundi 9 janvier sur le chant grégorien, de Grégoire Le Grand à Charlemagne.

Source

Le « politiquement correct » en Histoire (par Jean Sévillia)

Entretien réalisé pour la sortie de son nouveau livre «  Historiquement incorrect », Vous trouverez l’intégralité de l’interview de Jean Sévilla ici. Pour acquérir l’ouvrage, rendez-vous ici.

Globalement, il s’agit d’une lecture du passé commandée par l’idéologie actuellement dominante. Quelle est cette idéologie ? Celle d’un monde sans frontières, où les enracinements sont condamnés par principe ; d’un monde multiculturel, où toutes les civilisations sont déclarées égales ; d’un monde voué au libre-échange humain et matériel, où toute référence morale et métaphysique est bannie dès lors qu’elle paraît faire obstacle au libre-arbitre individuel. Dans la pratique, en France, le politiquement correct appliqué à l’histoire se traduit par un anti-occidentalisme systématique, par l’aversion à l’égard de notre héritage national, et surtout par une animosité non-dissimulée envers la présence du christianisme dans notre histoire, spécifiquement envers le catholicisme.

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« Auprès de ma blonde »

Composée sous Louis XIV en 1704 et attribuée, selon une tradition locale, à André Joubert du Collet, cette chanson est probablement l’une des plus représentatives des chants populaires français.
Cette marche militaire, dont le titre original (« le prisonnier de Hollande ») cadre avec les différents conflits du XVIIe siècle, fut rapidement très populaire à l’époque parmi les troupes.
Ainsi, l’histoire rapporte que les soldats du duc de Villars, maréchal de France du XVIIe siècle (1653 – 1734) la chantaient en entrant au Quesnoy en 1712.
Ce chant de marche, populaire encore au XIXe siècle et jusque dans les tranchées de la Grande guerre, passa ensuite dans le grand public puis comme beaucoup d’autres, fut classé parmi les chansons enfantines.
A noter que l’air pourrait être plus ancien et remonter au XVIe siècle …
Dans une version ancienne, on peut lire :
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Le porno ne porte pas chance à Arte

Connue pour la réalisation d’émissions historiques crypto-marxistes, la chaine Arte s’est lancée depuis quelques mois sur un marché plus lucratif, le porno! Seulement voila, le résultat n’est pas forcément celui escompté….

Lu sur NDF : Dimanche 21 août, seulement 220 000 téléspectateurs ont regardé la soirée consacrée à Playboy puis à la « pornographie made in RDA » sur Arte. Avec 1,1% de part de marché (PDM), la chaîne franco-allemande a été battue par toutes les petites chaînes de la TNT, rapporte Challenges du 25 août. En avril déjà, Arte avait voulu faire parler d’elle en entamant la diffusion des épisodes d’une série se déroulant dans l’univers du X, Xanadu. Les deux premiers avaient réalisé 1,7% et 2,3% de PDM. Puis l’audience s’était écroulée : les 5e et 6e épisodes avaient par exemple été regardés par 50 000 téléspectateurs (0,7% de PDM)