Effrayant : les députés LR veulent coupler vidéoprotection et reconnaissance faciale

Une nouvelle étape va finir par être franchie par notre système technique totalitaire. Elle était prévisible, dès lors que nous sommes de plus en plus épiés par des caméras (personne n’aurait trouvé cette idée tolérable il y a 30 ans) et que les progrès techniques sont ce qu’ils sont…
Le tout se fait toujours sous le prétexte de « lutter contre le terrorisme ».
Un terrorisme qui se révèle finalement bien pratique pour certains : il leur permet ainsi de fliquer de façon ahurissante la population, celle-ci étant prête à abandonner des pans toujours plus larges de ses libertés et de sa dignité, par peur (de dangers qu’on n’essaie pas de régler véritablement, au contraire).

Nextinpact rapporte ainsi que « Dans une épaisse proposition de loi, Éric Ciotti et une ribambelle de députés LR entendent asséner de nouveaux tours de vis sécuritaires. Parmi les mesures, un système de reconnaissance faciale dans les mains du renseignement et ce afin de prévenir les faits de terrorisme.

Cette proposition de loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure et la justice est très riche. Elle vise notamment à incruster dans le droit commun plusieurs pouvoirs issus de l’état d’urgence. Aucune nouveauté là-dessus, la tendance est constatée depuis de longs mois. Nous reviendrons sur d’autres points plus ambitieux, mais avant, on remarquera surtout un article relatif à la reconnaissance faciale.

Le député Éric Ciotti et ses collègues veulent injecter une nouvelle disposition dans le Code de la sécurité intérieur pour autoriser « le recueil en temps réel de l’image d’une personne » à des fins d’exploitation biométrique. L’objectif ? Prévenir les faits de terrorismes.

Un système de reconnaissance en temps réel

Dans le mécanisme imaginé, les services du renseignement pourraient coupler aux systèmes de vidéoprotection, un dispositif en temps réel de reconnaissance automatique des visages.

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Nouvelles cartes d’identité : gare au flicage !

L’Assemblée « nationale » a adopté jeudi 7 juillet « la loi relative à la protection de l’identité », dont le texte prévoit la création d’une carte d’identité intégrant deux puces électroniques. Le passeport s’était, lui, déjà doté d’un caractère biométrique en 2005, via une « puce » RFID.
Les premières cartes d’identité biométriques devraient être délivrées à partir de 2012.
Leur première puce, dite régalienne, renfermera les informations permettant d’identifier son propriétaire : nom, prénom, adresse, âge, sexe, date et lieu de naissance, taille, ainsi que des empreintes digitales. Elles sont censées n’être lisibles qu’à courte distance (1 cm), d’après les autorités…
L’utilisateur pourra également, s’il le souhaite, activer les services de la seconde puce qui, grâce à son certificat électronique intégré, pourra être utilisée pour la signature électronique de transactions en lignes ou pour l’authentification à des services électroniques.
La mise en place de cette nouvelle carte va s’accompagner de celle d’un gigantesque fichier recueillant les données biométriques personnelles et dont l’accès ne saurait être hermétique… D’autant plus qu’un usage commercial en sera probablement fait.
On s’achemine donc, sans surprise, vers un fichage plus poussé de la population dont bientôt les moindres faits, déplacements, achats, etc. seront enregistrés et archivés…
La rédaction de Contre-info conseille à ses lecteurs de se hâter de renouveler leur carte d’identité, afin d’en avoir une « classique », valable pour encore des années, et repousser ainsi un peu l’échéance de ce flicage supplémentaire.

Encore plus de flicage sur Internet

Lu ici :

PC INpact vient de révéler l’existence d’un projet de décret qui donnerait au gouvernement un pouvoir de censure arbitraire de tous les contenus et services d’Internet. Le gouvernement poursuit sa politique de contrôle du Net, au mépris des droits et libertés des citoyens.

En application de l’article 18 de la loi pour l’Économie Numérique du 21 juin 20041, le gouvernement propose de donner à plusieurs ministères le pouvoir d’ordonner la censure de contenus « lorsqu’il est porté atteinte ou qu’il existe un risque sérieux et grave d’atteinte au maintien de l’ordre et de la sécurité publics, à la protection des mineurs, à la protection de la santé publique, à la préservation des intérêts de la défense nationale ou à la protection des personnes physiques », définition aux contours extrêmement flous et particulièrement vaste. Les mesures de censure des contenus, qu’il s’agisse de retrait ou de filtrage, seraient directement prises par le gouvernement, sans décision de l’autorité judiciaire et s’appliqueraient en pratique à toute forme de sites ou services d’information en ligne2.

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Des « empreintes digitales » laissées par les navigateurs web

A quel point la navigation des internautes est-elle privée quand ceux-ci surfent sur le Web ? C’est à cette question qu’a tenté de répondre, lundi 17 mai, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), spécialisée dans la préservation des données personnelles. En janvier, l’association avait lancé l’initiative Panopticlick, basée sur le volontariat, dont l’objectif était de déterminer s’il était possible de dresser une « empreinte digitale » pour chaque internaute. Continuer la lecture de « Des « empreintes digitales » laissées par les navigateurs web »

Bientôt des distributeurs de billets biométriques

Le groupe bancaire polonais BPS installe un distributeur automatique de billets à lecture biométrique basée sur l’analyse des vaisseaux sanguins. Et ouvre une brèche…

Orwellien ou révolutionnaire? Cette annonce, pour le moins, risque de provoquer le débat. Le groupe bancaire polonais BPS s’apprête à installer son premier distributeur de billets doté d’un système d’identification biométrique. Continuer la lecture de « Bientôt des distributeurs de billets biométriques »

De l’efficacité des caméras de surveillance

Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, la vidéosurveillance est devenue le principal instrument de la pseudo lutte contre l’insécurité. Les évaluations scientifiques démontrent pourtant que, dans les espaces publics, son impact est très limité. Il devient même dérisoire si on le rapporte au coût financier pour une collectivité locale.

Les caméras ne dissuadent pas les délinquants dans la mesure où le risque de se faire identifier et interpeller est jugé faible. Il n’y a aucun impact sur les violences interpersonnelles (agressions sexuelles, bagarres, rixes, etc.). Continuer la lecture de « De l’efficacité des caméras de surveillance »

Espionnage de masse par les mobiles

Comme le démontre régulièrement Contre-Info, nous nous dirigeons vers un monde de flicage total des personnes, non seulement par les Etats, mais aussi par les multinationales !

Ainsi, tout récemment, une équipe de « chercheurs » sino-américains (payés par qui ?) a voulu démontrer que les déplacements des humains étaient largement prévisibles par une étude statistique.

Pour mener à bien leur enquête, ils ont observé les déplacements de 50 000 personnes durant trois mois, leur nationalité n’est pas précisé mais tout porte à croire qu’il s’agit d’Européens. « En revanche, ni la nationalité, ni le mode de vie (urbain ou campagnard) ne sont renseignés. Et pour une raison fort simple : aucune des personnes étudiées n’a donné son accord pour jouer les cobayes. Mais alors ? Comment fait-on pour suivre les allers et venues de 50 000 personnes sans qu’aucune d’entre elles n’en ait conscience ? La réponse est là, dans votre poche, votre sac ou sur votre bureau : le téléphone portable. » Source.

Al Qaïda n’existe plus selon un ex-chef de la DGSE

Selon Alain Chouet, ancien chef du service de sécurité de la Direction Générale de la Sécurité extérieure, Al Qaïda n’existe plus depuis 2002.
Ce qui n’empêche pas le renseignement américain de placer l’organisation de Ben Laden en tête des menaces auxquelles doit faire face l’Amérique, et d’annoncer même avec « certitude » une prochaine attaque sur le sol américain dans les six mois à venir.

Nouvelle preuve qu’Al Qaïda n’est qu’une chimère des services secrets américains pour légitimer leurs guerres impérialistes et fliquer le reste de la planète.

Source