SOS Homophobie amalgame et dérape

Europe 1 rapporte ce matin le bilan dressé par l’association communautariste et victimaire SOS Homophobie. Dans le cadre de la publication de son 17e « Rapport sur l’homophobie », l’association a confié à Europe 1 que les agressions homophobes auraient augmenté de 30% en 2012. Et l’association de faire immédiatement le rapprochement avec les manifestations anti-mariage gay, reprise par Europe 1 qui met les pieds dans le plat en posant immédiatement la question : « Alors que le mariage pour tous a été définitivement adopté à l’Assemblé en avril dernier, qu’en est-il de l’homophobie en France ? »

Ce qui pose évidemment beaucoup de questions. Car l’association SOS homophobie est une association partisane et ouvertement favorable au « mariage » homosexuel : aussi bien est-on en droit de douter de l’impartialité et donc de l’objectivité d’une association militante dans l’exercice de son enquête, notamment quand elle s’autorise un rapprochement entre les actes dits « homophobes » sur lesquels elle enquête et l’opposition au « mariage » homo qu’elle combat au quotidien.

D’une part, les défenseurs des valeurs familiales sont attachés à un modèle de société et à un modèle familial : en évoluant ainsi sur le terrain politique, ils sont indifférents aux comportements privés. La défense d’un modèle politique est celui d’un modèle public ; quand les comportements sont d’ordre privé.

D’autre part, les comportements privés, dans leur ordre, peuvent aussi bien faire l’objet d’un jugement de valeur : car tout ne se vaut pas. Souligner que le comportement homosexuel, fermée à la transmission de la vie, n’a pas la même porté que le comportement hétérosexuel, lequel est fécond, est une réalité qui rejoint un jugement vieux comme le monde. Il demeure que les personnes sont plus grandes que la somme de leurs actes.

Autant de subtilités qui semblent avoir échappé aux moralisateurs publics.

Mélenchon : « On a une langue commune avec les arabes, c’est l’arabe »

Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche, était l‘invité d’Europe 1, le 19 février dernier. Et il nous fait une révélation, qui doit faire retourner François 1er dans sa tombe : la langue de la France serait en effet aussi bien le français…que l’arabe. »On a deux langues en commun : le français et l’arabe » dit-il en parlant des arabes.

Pour rappel, c’est l’ordonnance de Villers-Cotterêts, en 1539, qui a fait du français la langue officielle et administrative de la France. Et Monsieur Mélenchon, qui n’est pas chef d’État, s’arroge le droit de faire de l’arabe, sous la pression migratoire, la langue du pays au même titre que le français !

Lorsqu’une population entre massivement dans un autre pays et impose sa langue, au point qu’elle devienne l’égale de la langue autochtone, on donne un nom à ce phénomène : la colonisation. Subversive celle-ci, car elle ne s’impose pas par les armes mais par l’immigration et la démographie…

 

Les maires face au « mariage » gay : quelle objection de conscience ?

Ce matin sur Europe 1, Laurent Guimier revenait sur l’opposition de certains maires de France au « mariage » homosexuel, et leur refus de le célébrer en mairie si la loi devait passer. Le recours à l’objection de conscience est-il possible pour justifier un tel refus ? Voilà la question sur laquelle se penche le journaliste. Et il semblerait que cette éventualité soit juridiquement possible, pourvu qu’une clause soit introduite dans la loi, laquelle permettrait au maire de déléguer à son adjoint, ou à un conseiller municipal, le « mariage » de deux personnes du même sexe, ou encore de délocaliser le « mariage » dans une autre mairie. Ce sera ainsi le prochain combat que mèneront ces maires, si la loi doit passer, désormais juridiquement armés pour se soustraire à de telles mascarades.

A la vérité, l’objection de conscience n’a pas à prendre racine dans la loi puisque, par définition, elle suggère un autre droit, supérieur à la loi civile, et au nom duquel elle s’oppose à la loi civile. C’est Antigone qui invoque face à Créon ces  «lois non écrites qui ne sont ni pour hier ni pour demain, mais de tous les temps». Si en revanche l’on n’admet pas de loi morale qui transcende la volonté humaine, et qui s’appuie sur un ordre métaphysique dont l’homme n’est pas l’auteur mais dont il est tributaire, il n’est plus possible alors de distinguer ce qui est légal de ce qui est légitime. Cette distinction est suspendue en effet à la reconnaissance d’un droit naturel, antérieur à la loi, et à l’aune duquel il est possible de juger la loi des hommes. Evidemment, depuis que la loi est devenue «l’expression de la volonté générale», qu’elle est donc exclusivement déterminée par la volonté humaine, il est plus difficile de la remettre en cause…

Jean de Rouen

Bruno Le Maire et « les formules à l’emporte pièce »

[Tribune libre] Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture sous la présidence de Nicolas Sarkozy, était ce matin l’invité de Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1. Interrogé sur le mot de Richard Prasquier, président du CRIF, lequel avait comparé l’islamisme au nazisme, Bruno Le Maire a condamné ces propos, fustigeant « les langages d’émotion, les langages sans mesure », et leur préférant « un langage de raison », qui évite les « comparaisons qui ne sont pas acceptables ». « Toute exagération est contre-productive » explique-t-il, déclarant que « l’Islamisme radical ne se combattra pas avec des formules à l’emporte-pièce ».

Certes. Et pourtant, le discours de Bruno Le Maire suscite un certain malaise. Car enfin, ces « formules à l’emporte-pièce », ces « exagérations », ces « langages sans mesure », n’en a-t- il pas usé et abusé lui-même lorsqu’il s’agissait de combattre la droite nationale ? Comme alors il était convenu, pour disqualifier l’adversaire, de lui accoler les plus ignobles épithètes. Que de poncifs éculés n’ont-il pas été assénés, inlassablement relayés dans les médias, dans le but de discréditer dans l’opinion l’opposition nationale. La rhétorique était facile : « fasciste, nazi, raciste… » Autant d’étiquettes dont l’usage témoigne d’une attitude irrationnelle, voire pavlovienne, qui ne dispose certes pas au débat d’idée, mais qui dispense en revanche, et c’est tellement plus commode, de rechercher des arguments. Continuer la lecture de « Bruno Le Maire et « les formules à l’emporte pièce » »

Collusion médias / finance : la preuve par Elkabbach

Dans la video ci-dessous, un entretien avec Yoel Zaoui, PDG pour l’Europe de la fameuse et sulfureuse banque Goldmann-Sachs, par Jean-Pierre Elkabbach.

Sur le fond, rien de nouveau, le banquier défend sa corporation avec mauvaise foi en expliquant que la responsabilité de celle-ci dans la crise est due à un problème de communication. Comme Attali, il plaide par ailleurs pour une régulation des marchés, mais « sans frontières » bien sûr…

Ce qui est plus notable, c’est qu’Europe 1 semble avoir oublié que l’entretien était filmé. Et l’on se rend compte que le banquier lit ses réponses, sur ses petites fiches.
Les questions lui sont donc connues à l’avance et bien posées dans l’ordre par Elkabbach, qui marche bien dans les clous.

Quand on vous dit qu’il faut arrêter de se fier aux gros medias !