Zemmour, grain de sable dans les rouages de la machine capitaliste.

D’après nos confrères du Salon Beige, Éric Zemmour serait convoqué à un entretien préalable à son licenciement du Figaro, car il « gênerait les annonceurs ». Cette volonté viendrait d’Étienne Mougeotte, directeur du journal. Celui-ci est un ami notoire de Sarközy, qui vient de perdre les élections régionales. On est en droit de penser que ce limogeage vient de plus haut que la direction du Figaro, et n’a été reportée que dans le but de préserver l’électorat de droite conservatrice, le temps qu’il urne tranquillement.

Rappelons que cette convocation n’est pas nécessairement synonyme d’une volonté de transiger de la part de la direction du quotidien, mais une étape obligatoire dans toute procédure de licenciement ; l’entretien, d’après les dispositions légales, se tiendra au plus tôt lundi 29 mars ; le licenciement à proprement parler pourra quant à lui être prononcé dés le mercredi 31 mars.

A défaut de partager l’intégralité des vues qu’il expose, nous reconnaissons au chroniqueur et grand reporter, outre une bonne plume, une certaine clairvoyance politique et liberté de ton qui dénote avec le marasme du politiquement correct.

 Si vous souhaitez faire connaître votre désapprobation quant à la décision envisagée, nous vous invitons à écrire à Etienne Mougeotte (emougeotte@lefigaro.fr) et Jean-Michel Salvator (jmsalvator@lefigaro.fr).