L’éducation nationale se plie en 4 pour les élèves musulmans

L’éducation nationale, normalement laïque et indifférente aux religions se plie en réalité en 4 pour les étudiants musulmans. Pour preuve, ce courrier reçu par une mère d’élève dont le fils, pensionnaire, a demandé de pratiquer le jeûne du ramadan.

La laïcité, c’est aussi des femmes voilées lors des sorties scolaires !

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Alors que son prédécesseur Vincent Peillon réaffirmait en décembre dernier le bien-fondé de la circulaire Châtel qui, en 2012, posait la possibilité d’interdire de sortie les parents manifestant « leurs convictions religieuses, politiques ou philosophiques », Najat Vallaud-Belkacem vient de la piétiner en envoyant un signal en faveur des mères voilées.

C’est devant l’Observatoire de la laïcité (!) que le nouveau ministre de l’Education a été auditionnée le 21 octobre dernier. Elle affirmait alors : «Le principe, c’est que, dès lors que les mamans ne sont pas soumises à la neutralité religieuse (…), l’acceptation de leur présence aux sorties scolaires doit être la règle et le refus l’exception », défendant ainsi un vrai renversement des règles…

« Au moment où je veux absolument renouer le lien de confiance, qui s’est distendu, entre les parents et l’école (…), tout doit être mis en Å“uvre pour éviter les tensions », a-t-elle poursuivi… Une réponse évidemment faites aux Journées de Retrait de l’Ecole (JRE) organisées par Farida Belghoul et massivement suivies par la population immigrée et musulmane. Ces journées consistaient à retirer ses enfants de l’école pour protester contre l’enseignement du Gender à l’école en général et les ABCD de l’égalité en particulier… Comme quoi la mobilisation peut payer, mais pour certains seulement…

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Académie de Nantes : propagande cachée aux parents !

Capture d’écran 2014-09-16 à 17.13.20Hier, quelques internautes attentifs avaient remarqué un message pour le moins étonnants sur l’une des fiches « pédagogiques » proposées par l’Académie de Nantes.

La fiche concernait le livre pour enfant « que font les petits garçons ? », présenté dans cette fiche comme un livre « provocateur, décalé, irritant, drôle, énigmatique ».

A la fin des conseils donnés aux enseignants pour exploiter ce livre, cette phrase : « Il est impératif que la phase de découverte ait lieu en classe et que les albums ne soient pas empruntés pour être emmenés à la maison. Les réactions très négatives de certains adultes à l’égard du livre pourraient compromettre son exploitation ».

Les internautes ayant repéré cette mention se sont empressés de la diffuser sur les réseaux sociaux, s’indignant d’une mise à l’écart volontaire des parents d’élèves. Il faut dire que le contenu de cet album est tout sauf anodin puisque l’académie précisait en 2006, date de création de cette fiche, que le livre « dérange » puisqu’il aborde « deux sujets tabous dans la littérature de jeunesse : la mort et la sexualité » et « propose un catalogue assez scandaleux de l’activité des petits garçons ».

A la suite de cette découverte, l’Académie de Nantes a retiré la fiche de cet ouvrage*, mais ce nouvel épisode prouve qu’il y a une volonté ancienne d’endoctrinement des élèves sans l’accord de leurs parents… A noter que le conseil se trouve toujours sur le site de l’Académie de Rouen et qu’il ne date pas de ce gouvernement socialiste…

La rumeur est décidément persistante, restons vigilants.

*Le cache de cette page se trouve ici.

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Najat Vallaud-Belkacem : Les berbères à l’Elysée ? « Inch’Allah »

 

Cette vidéo, tournée à l’occasion des voeux de 2009, lorsque Najat Vallaud-Belkacem n’est encore qu’adjointe à la mairie de Lyon en dit long sur l’importance que le nouveau ministre de l’Education Nationale accorde à la promotion de la culture berbère en l’occurence et des cultures étrangères en général.

Le journaliste exalte ses origines étrangères dans une logique de conquête très claire, et Najat se plie au jeu sans hésiter :

« Les berbères à la mairie de Paris, les berbères à la mairie de Lyon, les berbères au Sénat et demain à l’Elysée ? » lui demande le journaliste, ce à quoi elle répond : « Inch »Allah »…

Elle ajoute par ailleurs : « les berbères sont très heureux lorsque l’on valorise leur langue, leur culture et leurs traditions »…

Faut-il donc lui préciser que nous attendons des politiques français une préoccupation pour la langue, la culture et les traditions françaises ?

Nos têtes blondes sont entre de bonnes mains donc entre la théorie du genre et l’exaltation de cultures étrangères…

 

Remaniement : la provocation Najat

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François Hollande et Manuel Valls, au plus bas dans les sondages, se paient le luxe d’un remaniement alors que le chômage et la délinquance continuent à exploser : 48h de discussions en tous sens pour aboutir à un changement aussi insignifiant que provocateur.

Emmanuel Macron à l’Economie, Najat Vallaud-Belkacem à l’Education Nationale et Fleur Pellerin à la Culture.

Voilà les trois grandes nominations du gouvernement Valls II, annoncé en fin de journée par le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet. Ils prennent respectivement les places des démissionnaires Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti.

Trois changement seulement mais une provocation de plus avec le poste de Najat Vallaud-Belkacem, sans compter le fait que François Hollande nomme à l’Economie un ancien banquier d’affaires chez Rothschild, deux ans et demi après avoir clamé que la finance était son ennemi…

En Mars, Hollande avait choisis de reconduire Christiane Taubira quelques jours après qu’elle ait ouvertement menti devant les Français et quelques mois après qu’elle ait donné son nom à une loi inique qui n’aura eu de cesse de diviser le pays.

Il la garde encore une fois et va plus loin : Najat Vallaud-Belkacem, grand maître de la théorie du genre et des luttes contre l’ordre établi et la loi naturelle au ministère de l’Education Nationale.

Quelques jours avant la rentrée scolaire ils balaient d’un revers de main les inquiétudes de milliers de parents qui avaient retiré leurs enfants de l’école l’année dernière lors des Journées de Retrait de l’Ecole et font la promesse d’une place toujours plus grande faite à l’idéologie dans les écoles, après avoir terminé l’année scolaire en promettant l’extension des ABCD de l’égalité rebaptisés à toute la France.

Le message du gouvernement est clair : on garde les mêmes, on garde le cap, mais il est certains sujets sur lesquels on accélère…

Nous sommes prévenus.

 

Gouvernement Valls II :

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du développement international

Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice

Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics

Emmanuel Macron ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé et du Droit des Femmes

François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur

Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports

Marilyse Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt

Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires

George Pau-Langevin, ministre de l’Outre-mer.

« Le Refuge » agrémenté par le gouvernement pour aller dans les écoles

Le Refuge agrémenté par le gouvernement pour aller dans les écoles

Après avoir déguisé les ABCD de l’égalité afin de faire taire les familles engagées dans les « Journées de Retrait de l’école », le gouvernement poursuit sa propagande homosexualiste dans les écoles et lycées au motif de la « lutte contre l’homophobie ».

 Cette fois-ci, ce sont les membres du Refuge qui en profitent : à l’issue de deux années de procédures, le ministre de l’Education Nationale Benoît Hamon vient de leur octroyer l’agrément national des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public.  

L’association de « lutte contre l’homophobie et la transphobie » pourra donc désormais étendre ses actions de sensibilisation en milieu scolaire, ce qu’elle faisait déjà depuis 2010 sans la reconnaissance du ministère. En 2013 l’association était déjà intervenue dans 15000 établissements soit 400 de plus que l’année précédente.

Son directeur, Frédéric Gal confie que son but est d’augmenter le nombre d’interventions mais également de développer d’autres activités : « Nous aimerions par exemple lancer un projet avec le ministère dans les quartiers en difficulté, où la question de la sexualité – même pas celle de l’homosexualité – est encore un tabou. Le deuxième objectif, c’est la formation des enseignants et des travailleurs sociaux : quand des jeunes vont mal, c’est vers eux qu’ils se tournent, il faut donc les rendre à l’aise sur ce sujet et leur donner des clés pour qu’ils puissent répondre à leurs interrogations. Et surtout, démystifier et banaliser l’homosexualité ».

Ouverture d’une école « musulmane » dans le Rhône

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« Beaucoup de familles de confession musulmane ne se reconnaissent plus dans le système public » a affirmé le directeur de cette future école, Abdelmajid Lekki.

Les raisons évoquées sont d’abord la qualité de l’enseignement dispensé et les difficultés d’encadrement. Mais rapidement une motivation majeure apparaît, celle de la loi de 2004 interdisant les signes religieux à l’école. A La Plume, dans cette nouvelle école, les petites filles pourront porter leur voile. (Photo groupe scolaire la Plume prise lors de la rentrée test).

La motivation s’est attisée, de ses aveux, au moment le la légalisation du mariage pour tous, un refus grandissant de la décadence occidentale qui ne fait que renforcer le repli identitaire de ces populations déjà déracinées.

L’école a reçu son agrément au printemps et fonctionnera hors contrat. Une rentrée « test » a eu lieu le 5 mai avec 11 élèves. En septembre 75 enfants seront accueillis de la grande section de maternelle au CM1.

Le matin, les cours classique seront dispensés, l’après-midi : apprentissage de la langue arabe, du Coran et des sciences religieuses. Une école coranique en somme.

Le directeur insiste : « à l’exception de quelques éléments qui nous semblent trahir la vérité historique, on peut dire qu’à plus de 80%, les programmes officiels de l’Education nationale seront respectés ». Un enseignement qui se fera donc en fonction de cette patrie qu’est l’islam, rejettant probablement des pans de l’Histoire de France allant contre son avantage…

Des enseignants agréés par l’Education nationale et des professeurs spécialisés et reconnus dans les domaines religieux ont été recrutés.

Le budget annuel est de l’ordre de 135 000€ : Des frais de scolarité à 130€ par mois, le reste financé par des dons privés…

Bien naïf celui qui peut croire une seconde que les enfants ressortiront parfaits petits Français…

ABCD de l’égalité : la même chose, en pire…

Hamon NajatBenoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem ont enfin compris que la pilule ne passait pas et que les initiatives contre les ABCD de l’égalité, expérimentés dans 600 écoles françaises, continuaient à se multiplier…

Mais au lieu d’écouter les Français, et en l’occurrence des parents légitimement inquiets pour leurs enfants, les deux ministres ont décidé de les prendre pour des imbéciles.

« Le nom « ABCD de l’égalité » attaché à l’expérimentation n’apparaîtra plus » affirme Najat, puisque « nous allons passer à une étape où toutes les écoles, tous les enseignants, tous les élèves sont concernés » avec un dispositif « très ambieux », a-t-elle assuré.

Voilà la solution : on change le nom mais on continue, en pire et en accéléré, en restant bien cachés derrière le mot fourre-tout d' »Ã©galité ».

Mais l’égalité de l’homme et de la femme est un principe acquis par notre civilisation… Il n’y a pas besoin de plan d’action spécial…

S’ils voulaient vraiment lutter pour l’égalité, il serait bon de commencer par ces quartiers où les filles n’osent plus sortir en jupe, par exemple…

Il ne s’agit évidemment pas plus aujourd’hui qu’hier d’égalité mais bien toujours de cet égalitarisme qui prétend que les différences naturelles entre un homme et une femme ne sont que des constructions de la société.

Donc on continue, mais on accélère. Benoît Hamon, ministre de l’Education Nationale a lui même a insisté : ce ne sont plus 600 enseignants qui seront formés, mais les 330.000 que compte la France… Les nouveaux « modules pédagogiques » sont bien les clones des « ABCD de l’égalité », rebaptisés pour tenter de museler l’opposition.

Le niveau de l’école se révèle chaque année de plus en plus catastrophique, le rapport Pisa (publié par l’OCDE) épinglait la France cette année encore… Mais le Ministre refuse de concentrer l’école sur son rôle premier d’instruction pour continuer à se substituer aux parents en matière d’éducation…

Ce n’est pas comme ça qu’ils feront cesser la grogne de ces parents inquiets…

Théorie de l’évolution : l’éducation nationale en flagrant délit de propagande

Voici, ci-dessous, le sujet qu’un père de famille a découvert dans les cahiers de son fils scolarisé à Vauvert :

« Un élève de 3ème, Pablo, est persuadé que les espèces n’évoluent pas mais sont arrivées sur Terre grâce à Dieu.
Son professeur de SVT est embêté. Il aimerait convaincre Pablo que l’évolution des espèces existe car elles ont toutes une origine commune.
Vous êtes le professeur. »

En bref, l’éducation nationale impose la vulgate dominante à  nos petites têtes blondes : ce qui n’est pourtant qu’une théorie  construite abstraitement -et pour cause, personne n’a l’expérience de ce qu’aurait été une évolution sur des millions d’années- devient un dogme intangible -comprenez « idéologique »- que l’enseignement de la République tente d’inculquer aux jeunes générations.

Car la science moderne, dite expérimentale, procède par expériences provoquées et construites, lesquelles doivent infirmer -dans l’autre cas, elles la confirme- une théorie émise par les scientifiques afin de rendre compte d’un phénomène naturel. Il reste, tant que l’expérience n’infirme pas la théorie, que celle -ci demeure une explication à laquelle la science restera attachée jusqu’à ce qu’elle soit remise en cause par une nouvelle expérience. En un mot, il ne s’agit que d’une théorie possible, le but du scientifique étant moins de connaître la vérité que de pouvoir rendre compte d’un phénomène à travers un paradigme, c’est-à-dire une grille de lecture plausible.

Quoiqu’il en soit par ailleurs de l’évolution physique des êtres naturels, il subsiste une chose que le scientifique ne trouvera jamais derrière son instrument de mesure car elle n’est pas quantifiable : c’est la dimension spirituelle qui habite tout homme et dont la cause matérielle à elle seule est incapable de rendre compte.
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Seine-Saint-Denis : des Roms scolarisés illégalement !

Mardi matin, 15 janvier, sept enfants roms ont été scolarisés dans une école primaire de Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, alors que la mairie PS avait refusé de les inscrire, jugeant cette démarche « pas réglementaire« . Les enfants ont été reçus par la directrice de l’école et l’inspecteur de l’Éducation nationale, avant que l’équipe enseignante s’organise pour les accueillir dans les classes.

La difficulté à se faire scolariser que rencontraient ces enfants procède de ce que, leurs familles vivant dans un bidonville, ils ne parvenaient pas à se faire domicilier par les services sociaux de la ville. Faute d’adresse, la municipalité ne pouvait donc pas inscrire ces enfants à l’école.

« Nous sommes très surpris de cette initiative des représentants de l’Éducation nationale qui a été prise sans concertation avec la ville« , a réagit l’entourage du maire PS, Michel Pajon. Rappelant que seul le maire a le droit d’inscrire des enfants dans les écoles de sa commune, la mairie indique qu’il s’agit là d’une « initiative qui n’est pas réglementaire« . Il est vrai que le préfet peut enjoindre un maire à scolariser des enfants, mais il demeure que « dans le cas présent cette procédure n’a pas été suivie« , précise encore la municipalité.

Dans une lettre adressée à M. Pajon le 11 janvier, le défenseur des droits, Dominique Baudis, a demandé des explications sur la non-inscription des Roms à l’école communale : mettant en demeure le maire de lui répondre sous dix jours. Le cabinet de M. Baudis souligne en effet que « l’intérêt supérieur de l’enfant prévaut sur l’appréciation du maire« .

Sauf que, s’il appartient au maire de procéder à l’inscription des enfants, celle-ci soumise à une règlementation dont les Roms ne sont pas davantage exempts que les autres enfants. Et c’est bien là qu’intervient nécessairement l’appréciation du maire. Quoiqu’il en soit, la procédure n’a pas été respectée par l’Éducation nationale qui s’est exécutée sans l’aval de la mairie, alors même que le préfet n’était pas intervenu pour enjoindre le maire, ainsi qu’il avait pourtant la possibilité de le faire.

Cet événement soulève néanmoins un problème de fond, au delà de toute polémique sur la réglementation. Car en effet, alors que l’usage et la loi suspendent l’inscription à l’école de l’enfant à sa domiciliation, et cela pour des raisons évidentes de stabilité, de sécurité et de communication avec la famille, les Roms vivent en nomades, conservant leurs codes et refusant délibérément de s’intégrer à la communauté nationale à laquelle ils prétendent par ailleurs participer, et de laquelle ils exigent entre autre la scolarisation.

Ainsi que le dit l’adage attribué à  Ambroise de Milan : « si fueris Romae, Romano vivito more; si fueris alibi, vivito sicut ibi« . Littéralement : Si tu es à Rome, vis comme les romains; si tu es ailleurs, vis comme on y vit. Car la France n’est pas une simple addition de communautés coexistant sur un immense territoire géographique vierge de toutes mÅ“urs et de toutes lois ! Elle a elle-même ses propres règles, sécrétées par son histoire et par ses institutions, et qui conditionnent son mode de vie et d’existence. A bon entendeur !

JdR

 

Charente : un sujet de rédaction qui incite au suicide…

A Montmoreau-Saint-Cybard, en Charente, deux classes de 3e  ont reçu, voici un mois, un sujet de rédaction assez singulier. Voyez-vous-mêmes :   « Vous venez d’avoir 18 ans. Vous avez décidé d’en finir avec la vie. Votre décision semble irrévocable. Vous décidez dans un dernier élan de livrer les raisons de votre geste. En dressant votre autoportrait, vous décrivez tout le dégoût que vous avez de vous-même. Votre texte retracera quelques événements de votre vie à l’origine de ce sentiment. »

Ou comment apprendre à justifier son propre suicide. Cynique. Surtout à un âge où le jeune se construit, en recherche de repères. L’éducation, n’est-ce pas d’abord aider l’enfant, en quête de sens, à découvrir et à aimer le Vrai, le Bien, le Beau ? Quelles valeurs pouvait donc véhiculer un tel sujet, en phase il est vrai avec une société de consommation déshumanisée et en perte de sens ?

En attendant, ce devoir n’était accompagné d’aucun cours de sensibilisation à la problématique du suicide : lequel demeure la deuxième cause de mort chez les jeunes de 15 à 24 ans.

« Un sujet comme ça, c’est quasiment de l’incitation !« , a déclaré le président des parents d’élève du collège à La Charente libre. Faut-il d’ailleurs souligner ce commentaire du professeur, à côté de la note d’un élève : « Pas assez précis » ?

Le professeur, un enseignant de lettres d’une trentaine d’années, a été « suspendu à titre conservatoire, le temps que l’enquête administrative soit diligentée » a annoncé le rectorat.

Témoignage d’un prof de français : « Le niveau baisse inexorablement »

Loys Bonod, 37 ans, est professeur de français, certifié de lettres classiques. Il enseigne depuis quatorze ans, dont huit ans dans plusieurs collèges de ZEP, des Mureaux à Sarcelles. Répondant à l’interview d’une blogueuse, son jugement est sans appel. Extraits :

« Ces derniers [les élèves] ont besoin de cadres clairs et rassurants« .

« L’orthographe et la grammaire sont aujourd’hui réduites à la portion congrue. Et pourtant, ce qui se conçoit bien s’énonce clairement… A ce sujet, les élèves ne font que trop peu d’exercices répétitifs, pourtant nécessaires car structurants« .

« Evidemment, face à la baisse inexorable du niveau, il a fallu diminuer considérablement les exigences (sujets simplifiés, consignes de notation complaisantes…). Résultats : on est obligé aujourd’hui de fournir des formations de français à des étudiants ou des salariés qui savent à peine lire ou écrire« .

« Autre constat : la diminution dramatique des horaires en français. […] Sur l’ensemble d’une scolarité, on a ainsi perdu trois ou quatre années de français. Un élève de troisième a maintenant le niveau d’un élève de CM2 des années 70 ou 80 ! Les dictées du brevet correspondent à un niveau de primaire« .

« En rejetant tout ce qui pouvait présenter trop de difficultés, on a privilégié la notion de plaisir dans les nouveaux programmes. Cela a pu sembler une bonne idée sur le papier. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Au collège, on invite à étudier des Å“uvres de jeunesse, assez pauvres au niveau littéraire. Résultat : les élèves ne sont plus familiarisés avec les textes classiques, leur syntaxe élaborée et leur vocabulaire riche et nuancé« .

Hé oui, en relâchant les exigences de la langue française, on ne met plus à la disposition des élèves les outils pour penser. Faute de syntaxe, les jeunes français ne savent plus structurer ni organiser leur pensée. Faute de vocabulaire, ils ne savent plus l’expliciter et peinent à l’exprimer…

Laissés sans surveillance, des élèves de primaire consultent des sites pornographiques en classe

Une dizaine d’enfants de CM2 de l’école primaire Victor Hugo, à Bouthéon (42), a été laissé sans surveillance par une enseignante, convoquée à une réunion durant les heures de cours.

Elle a alors laissé des devoirs aux enfants, qu’ils devaient réaliser par informatique, demandant à sa collègue de la salle voisine de jeter un Å“il au travers de la porte, restée ouverte.
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Les enfants immigrés font baisser la moyenne de leurs classes

Marie Reynier, recteur de l’académie d’Orléans-Tours, fait le constat du faible niveau scolaire des immigrés et de leurs enfants.
« Si on enlève des statistiques les enfants issus de l’immigration, nos résultats ne sont pas si mauvais ni si différents de ceux des pays européens. Nous avons beaucoup d’enfants de l’immigration et devons reconnaître notre difficulté à les intégrer. »

Tout un chacun pouvait s’en douter pour plusieurs raisons :
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