Patriarche copte orthodoxe : « les groupes extrémistes sont également un produit de l’Occident »

Pope Tawadros II

Le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II a affirmé que les groupes extrémistes qui, par leurs offensives sur une large échelle, bouleversent les scénarios géopolitiques du Proche-Orient, sont également le produit de stratégie erronées menées en Occident, dans un entretien télévisé diffusé mardi dernier, à l’occasion de la visite du Patriarche en Russie.

II a explicitement fait référence à une complicité de l’occident avec les groupes extrémistes fanatiques, visant à remodeler les équilibres de pouvoir dans l’ensemble de la région. Un projet qui, selon lui, comprendrait également la totale évacuation des communautés chrétiennes autochtones présentes dans cette zone du monde.

Dans cette perspective, Tawadros II a jugé qu’il était mal venu de placer sa confiance dans l’Occident concernant une aide aux communautés chrétiennes des pays arabes et du Proche Orient. En voyant les réactions médiatiques déchaînées lorsque la porte d’une église avait brûlée en Egypte,  le Patriarche a rappelé que « certains ont pensé que l’Amérique pouvait nous protéger ». Mais par la suite, lorsqu’en août 2013, des dizaines d’églises et d’écoles chrétiennes ont été prises d’assaut et détruites par les islamistes, « personne n’a bougé » a-t-il regretté.

Egypte : la crédulité des musulmans expose la population chrétienne à une rare violence !

Le soir du jeudi 28 février dernier, en Égypte, une centaine de musulmans ont manifesté et tenté de s’introduire violemment dans une église copte à Kom Ombo. Le motif ? Une rumeur selon laquelle une femme musulmane, convertie au christianisme, se cachait à l’intérieur. Selon la rumeur, elle aurait été enlevée par les chrétiens, convertie de force et séquestrée dans l’église Mar Girgis (Saint-Georges), la plus grande de Kom Ombo. Ainsi, durant trois jours, l’église fut attaquée à coups de pierre et de cocktails Molotov, faisant près de deux douzaines de blessés parmi les chrétiens et les forces de police.

Il a fallu que la police égyptienne fasse usage de gaz lacrymogène, le vendredi suivant 1er mars, afin de disperser les musulmans. pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après des. Mais ce qui mit fin définitivement à l’émeute fut la réapparition de la musulmane au sein de sa famille le samedi 2 mars : elle n’avait été ni enlevée, ni séquestrée et, et ne s’était pas davantage convertie au christianisme ! Elle s’était tout simplement absentée pour « des raisons familiales et sociales » selon la police.

Comme quoi, tout est prétexte, pour les musulmans, à déverser leur haine sur le christianisme. Plutôt que de se réfugier dans la prière pour la conversion des âmes qu’ils croient perdues, ils font preuve d’une réaction violente et irrationnelle, quasi pavlovienne, et complètement dépourvue d’amour et de charité. Cela en dit long sur la nature de la religion qu’ils prétendent incarner et propager…

Les coptes en difficulté

Suite à la destruction d’une église dans le centre d’Alexandrie par le gouvernement, les coptes ont manifesté leur colère. Voici comment la nouvelle police démocratique égyptienne s’est occupée de leur cas.

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