Copé attaqué par le Conseil du culte musulman…

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé hier avoir porté plainte pour diffamation contre Jean-François Copé. Motif ? Les propos que le président de l’UMP, et candidat à sa propre succession, a tenu lors d’un meeting à Draguignan, évoquant le cas d’un jeune garçon qui se serait fait « arracher son pain au chocolat par des voyous » au motif « qu’on ne mange pas au ramadan« . Le CFCM juge en effet que de tels propos alimentent « l’islamophobie ».

Manifestement, le système dévore ses enfants. La « droite » parlementaire, soumise à la domination culturelle de la gauche, incapable de s’émanciper de l’asservissement idéologique de ses adversaires, s’est toujours fait l’écho de l’idéologie gauchisante, en relayant, sous couverts des meilleurs sentiments et de l’universalisme républicain, les anathèmes convenus contre les patriotes attachés à leur race, à leur terre, à l’héritage qu’ils tenaient de leurs pères. Copé semble s’apercevoir néanmoins, à la faveur d’une campagne électorale tout de même, que les Français ne sont pas sensibles aux abstractions philosophiques de 1789, et que la patrie, comme le disait Charette, ils ne l’ont pas dans la tête, mais sous les pieds. Et que leur culture, hé bien ils y tiennent…

Jean de Rouen

Copé et Jacob ne veulent pas que les députés menteurs soient sanctionnés

Le nouveau président du groupe UMP à l’Assemblée et son prédécesseur ont tenté de s’opposer à l’incrimination de la fausse déclaration de patrimoine par un député.

Dans l’état actuel du droit, un député qui oublie de faire sa déclaration de patrimoine est sanctionné ; pas celui qui en fait une, mais fausse. Pour y remédier, la commission des lois de l’Assemblée a ajouté le 8 décembre un article au projet de loi organique relatif à l’élection des députés : le député qui omet « sciemment » de déclarer une partie de son patrimoine ou fournit « une évaluation mensongère » pourra se voir infliger par la Commission pour la transparence financière de la vie politique (CTFVP) 30 000 euros d’amende, une peine d’inéligibilité et deux ans de prison. Continuer la lecture de « Copé et Jacob ne veulent pas que les députés menteurs soient sanctionnés »