Indonésie : une mosquée pour les sodomites

Le journal Le Monde de la semaine dernière raconte l’histoire étonnante d’un salon de coiffure sur l’île de Java, en Indonésie, qui se transforme le soir en lieu de culte musulman pour les homosexuels et les transsexuels.

Ce long reportage décrit avec de nombreux détails le fonctionnement de cette école coranique un peu spéciale: «17 h 50. Le crépuscule vient de tomber. Une dizaine d’élèves attendent déjà à la porte l’heure de la prière du soir. En jean ou voilés, Tika, Cinta, Jak et les autres appartiennent à la communauté gay et transsexuelle de Yogyakarta. A la différence d’autres lieux de culte, celui-ci les accueille à bras ouverts. Interdits de mosquée en raison de leur orientation sexuelle, ils peuvent, dans cette école réservée aux transsexuels, lesbiennes et homosexuels, pratiquer librement leur religion».

Une idée à creuser pour le très médiatique imam Hassen Chalghoumi. En ouvrant une mosquée de la sorte, il est sûr de faire le 20h sur TF1.

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« Ils m’ont traité de mécréant et d’ imam des juifs »

Quatre jours après avoir pris position dans les colonnes du Parisien en faveur d’une loi interdisant la burqa dans les lieux publics, l’imam de Drancy et président de la Conférence des imams, Hassen Chalghoumi, a déposé plainte contre X hier après-midi pour violences volontaires et menaces de mort.

Selon ses dires, un groupe de 80 islamistes aurait fait irruption lundi soir dans sa mosquée, à l’heure de la prière, et se serait emparé du micro. « D’après ce que m’ont dit mes conseillers, car j’étais absent au moment des faits, il y a eu une bousculade. Ils m’ont traité de mécréant et d’ imam des juifs . Pour moi, ces insultes ont valeur de fatwa  (condamnation) . »
Les autorités ont pris l’affaire au sérieux car cet imam de 36 ans, connu pour ses prises de position médiatiques en faveur d’un « islam de France » et d’un rapprochement avec la communauté juive, a déjà été victime de représailles en 2006 et 2009. A sa demande, Hassen Chalghoumi est depuis hier sous protection policière. Sa mosquée est placée sous surveillance.
Hier, les réactions de soutien se sont succédé de la part des responsables des autorités. Une compassion qu’étaient pourtant loin de partager hier soir les fidèles de la mosquée de Drancy. A la sortie de la prière, ces derniers donnaient une tout autre version des faits.
Selon une vingtaine d’entre eux, présents lundi soir, seules une dizaine de personnes extérieures à la mosquée se seraient présentées pour rencontrer l’imam et lui demander des explications sur ses propos sur la burqa. « Nous étions une centaine à assister à la prière, explique un fidèle. Quelques-uns ont peut-être traité l’imam d’ imam des juifs , mais personne n’a proféré de menaces de mort. » Toujours selon ces témoins, « il n’y avait pas d’islamistes. La personne qui a pris le micro est un habitué de la mosquée, qui a même conduit la prière plusieurs fois. Et tous les fidèles ont pris part au débat. » Dans la communauté musulmane de Drancy, des voix s’élèvent pour contester la légitimité d’Hassen Chalghoumi. « Qu’il dénonce la burqa, pourquoi pas, mais pas au nom de notre mosquée, résume Malik. Ses récentes déclarations nous choquent. » « Ce n’est pas un imam, renchérit une jeune croyante. Il a la compétence administrative et peut s’exprimer comme président de l’association cultuelle, mais il n’a pas le savoir théologique. » Embarrassé, un responsable de l’association appelle au calme : « Ce débat sur la burqa crée beaucoup de tensions. Nous aimerions que le calme et la sérénité reviennent dans la maison de Dieu. »
Source: Le Parisien