Une enseignante fanatique de la Shoah réintrégrée grâce au CRIF

Mazel Tov! Grâce à l’action du CRIF, Catherine Pederzoli dont nous avions parlé ici, a été réintégrée dans un prestigieux lycée de Nancy : le lycée Henri Poincaré.

Cette enseignante de 58 ans a été suspendue quatre mois par le recteur de l’académie de Nancy-Metz sur la base d’un rapport de l’Inspection générale à la suite d’un « certain nombre de dysfonctionnements » au lycée public Henri-Loritz de Nancy.

Il était reproché à Mme Pederzoli des « manquements aux obligations de réserve, de neutralité et de laïcité » et l’ »instrumentalisation des élèves » par des « lavages de cerveau », selon ce même rapport.

Aujourd’hui, la militante de la Shoah fanfaronne sur le site du CRIF :
« Je viens d’être réintégrée dans un prestigieux lycée de Nancy : le lycée Henri Poincaré. Cela intervient après un conseil de discipline de plus de 7h où maître Terquem, mon avocat, a lancé une offensive argumentative remarquable! Je dois avouer qu’en terme de punition, il y a vraiment pire. »

« J’espère donc reprendre mes activités autour de la mémoire et proposer bientôt à la direction de mon nouveau lycée, un projet de voyage de la mémoire de la Shoah. La garantie accordée par le Recteur dans sa déclaration concernant ce voyage est aussi un engagement qui doit être respecté! »

« Après la rédaction du rapport de l’inspection générale le 5/07/2010 le CRIF est intervenu pour condamner la remise en cause de l’enseignement de la Shoah et les voyages de la Mémoire sur plusieurs jours. Enfin, la présence, l’écoute et le soutien moral du Président du CRIF m’ont été très précieux jusqu’au dénouement de l’affaire. Je tiens sincèrement à l’en remercier de tout cœur. »

Une enseignante juive trop zélée ?

NANCY — Une enseignante de Nancy de confession juive a dénoncé mercredi « un abus de pouvoir » du rectorat qui l’a suspendue pour manquement aux obligations de neutralité et de laïcité dans le cadre de voyages scolaires dans d’anciens camps de concentration.

Catherine Pederzoli, 58 ans, qui a été suspendue quatre mois par le recteur de l’académie de Nancy-Metz, a déclaré à des journalistes: « je vis un abus de pouvoir et un déni d’Histoire parce qu’on m’interdit de travailler sur la Shoah. L’enseignement de la Shoah doit déranger, moi je fais mon travail et mes élèves réussissent au bac », a-t-elle dit. Continuer la lecture de « Une enseignante juive trop zélée ? »