JO : privatisation et « business »

Entretien intéressant de l’historien Patrick Clastres réalisé par Libération.

Sebastian Coe, à la tête du comité d’organisation des Jeux, a créé la polémique en affirmant que les spectateurs portant un tee-shirt Pepsi pourraient être refoulés des sites olympiques, parce que Coca-Cola est le sponsor officiel de la manifestation…

La tendance récente tend à donner au CIO, via ses sponsors, un contrôle technique total de l’événement. Il y a ceux qui alimentent en contenus audiovisuels, ceux qui sécurisent les flux, informatiques ou financiers. Par exemple, sur les sites olympiques, les paiements ne sont possible qu’avec une carte Visa… Une sorte d’isolat olympique se crée au cÅ“ur d’une ville. Les Etats, qui ont à leur charge le financement des infrastructures, n’exercent plus que leurs fonctions régaliennes traditionnelles. Ce système autarcique est validé par le contrat juridique que le CIO impose à l’Etat hôte. Celui-ci sanctionne pénalement, et pas uniquement commercialement, les contrevenants, par exemple ceux qui utiliseraient le logo olympique sans en avoir le droit. A Londres, une police commerciale sera chargée de faire respecter ce contrat.

On aboutit à une totale privatisation des bénéfices des Jeux, alors que les coûts, eux, sont publics.
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Pas mal.

Le site économique capital.fr met en ligne un dossier intitulé « Ville par ville, les francs-maçons dans le business » (vu ici).

Il recèle de nombreuses informations intéressantes, même si on se doute que la réalité est bien pire concernant l’emprise maçonnique sur l’économie et la politique.

En tout cas, c’est une heureuse surprise de voir levée par un « gros media » une partie du voile sur la secte la plus puissante du monde.
Exemples de titre des articles : « Paris : 40 000 frères y infiltrent les grands groupes, les syndicats et la haute administration », « Nancy : Les initiés y font la loi, à la mairie et au tribunal de commerce », « Strasbourg : Les loges y recrutent à tour de bras de nouveaux réseauteurs ».

Sortez vos mouchoirs et ouvrez vos portes-monnaies

« 1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de juin, il doit aller à l’école, une étoile jaune cousue sur sa poitrine. Il reçoit les encouragements d’un voisin brocanteur. Les railleries d’une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo et ses copains juifs (comme lui), leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la butte Montmartre, ou ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu’à ce matin du 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule. Du Vel D’Hiv, ou 7000 juifs raflés sont entassés, au camp de Beaune-la-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, « la Rafle » suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Toutes les personnes du film ont existé. Tous les événements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942 ».
« La Rafle », de Rose Bosch, avec Gad Elmaleh, Jean Réno , Mélanie Laurent. Sur nos écrans le 10 mars prochain.
Le shoah-business se porte toujours bien.