C’était un 22 février…

Émile Driant 1.jpg1916 : mort, pendant la bataille de Verdun, de l’héroïque lieutenant-colonel Emile Driant, à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs.
Officier saint-cyrien brillant, il fut à plusieurs reprises sanctionné pour des articles publiés sans autorisation dans lesquels il défend la mémoire de son beau-père (le général Boulanger), ou bien dénonce vigoureusement l’affaire des fiches (fichage des officiers catholiques sur ordre du ministre franc-maçon, le général André).
En 1905, sa carrière étant définitivement compromise, il se lance en politique avec l’appui de Déroulède et Barrès et est élu député à Nancy (1910-1916).
En 1907, il signa une Protestation contre la présence des francs-maçons aux fêtes de Jeanne d’Arc.
Il avait écrit sous le pseudonyme de Capitaine Danrit des romans militaires d’anticipation souvent prophétiques (La guerre de demain, L’invasion noire, L’invasion jaune) qui connurent un grand succès.
Militant antimaçon, il fonda également la Ligue antimaçonnique pour les hommes et la Ligue Jeanne d’Arc pour les femmes.

1945 : près du lac de Constance, en Allemagne, deux avions attaquent en rase-mottes une Mercedes portant un drapeau tricolore peint à l’arrière. Jacques Doriot est tué sur le coup, et son chauffeur grièvement blessé.
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C’était un 11 décembre…

493 : près de Constantinople, enterrement de Daniel le Stylite, l’un des plus grands ermites de son époque. Ayant vécu (plus de 30 ans) sur une colonne, il avait les genoux collés à la poitrine, et les talons aux cuisses.

1686 : mort, à Fontainebleau, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé.
Il avait été le vainqueur de Rocroi et l’un des chefs de la Fronde.
Son oraison funèbre sera prononcée par Bossuet.
Il avait une hauteur inflexible, une franchise dédaigneuse et despotique, qui voulait tout emporter par la force.
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6 octobre 1989 : mort de Robert Poulet,

romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.

Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji (disponible ici).
Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
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Parution de la première biographie de Karl Lueger,

« le maire rebelle de la Vienne impériale », sous la plume de Laurent Glauzy.
155 p. + 16 p. de photographies, 18 euros, disponible ici.

4e de couverture :

« Quand l’« avocat des pauvres » défiait les banquiers et la bourgeoisie corrompus.
Karl Lueger (1844-1910) a trente-et-un ans quand il est élu conseiller municipal de Vienne, en  Autriche. Issu d’un milieu modeste et juriste de formation, il s’illustre en révélant de nombreuses affaires de corruption qui entraînent la condamnation et la démission de personnalités du sérail politique. Lueger attise le déchaînement de la haute bourgeoisie, de la presse et de la finance internationale.
Alors qu’il dénonce l’influence politique et économique juive au sein de l’Empire autrichien, l’« avocat des pauvres » ne craint pas de défendre gratuitement la cause des anarchistes.
En outre, représentant du Parti chrétien-social, il entend faire de la doctrine sociale de l’Église catholique le guide de son action politique, laquelle sera soutenue en 1895 par le pape Léon XIII.
Cette personnalité au caractère bien trempé reste le maire le plus populaire de l’histoire de Vienne, fonction qu’il occupe de 1897 à 1910. Son investiture marque la fin de quatre décennies du pouvoir hégémonique des libéraux.
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Il y a soixante ans : mort d’Evita Peron

à l’âge de 33 ans.

D’origine modeste, elle était devenue l’idole des descamisados argentins, c’est-à-dire des pauvres.
Sa dernière apparition en public, en fauteuil roulant, devant une foule immense et chavirée, provoqua un raz-de-marée péroniste (66% des suffrages le 11 novembre 1951). Plus de 3 millions d’Argentins passèrent devant son corps embaumé (défilé de 3 jours entiers) et plus de 2 millions de personnes assistèrent à ses funérailles.

Jean-Claude Rolinat lui a récemment consacré un ouvrage biographique, disponible ici.

Pieter Kierstens nous communique en cette occasion :

« Le 26 juillet 1952, disparaissait la madone de los descamisados (les sans- chemises), victime de la leucémie, après de longs mois de souffrances et plusieurs interventions chirurgicales. Et pour nombre d’Argentins, même après des décennies, Eva DUARTE-PERON reste une icône.

Celle qui deviendra la seconde femme du Général Juan Domingo PERON est née le 7 mai 1919 à Los Toldos en Argentine.
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Le commandant Guillaume, un Français comme notre époque n’en fait plus

Personnage exceptionnel et fort regretté, le commandant Pierre Guillaume, alias le « Crabe-Tambour », a marqué ceux qui l’ont approché mais aussi ceux qui l’ont écouté fidèlement lors de son émission hebdomadaire sur Radio Courtoisie.

Né en 1925 et décédé en 2002, ce marin breton, officier à la bravoure et au panache remarquables, aventurier, fidèle militant nationaliste, chrétien convaincu, a connu une vie hors du commun, toujours guidée par l’honneur.
Son destin le mena notamment de l’Indochine en guerre au putsch d’Alger et à l’OAS puis la prison, en passant par l’Arabie et l’Afrique où il fut prisonnier d’une tribu primitive et où il revint avec Bob Denard.

La Librairie française propose actuellement les mémoires du Commandant Guillaume – Mon âme à Dieu, mon corps à la patrie, mon honneur à moi – à moitié prix. Elle dispose aussi de sa biographie, par Georges Fleury.

Survol de sa vie :
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Biographie de Maurice Bardèche

Beau-frère et ami de Robert Brasillach, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche (1907-1998) est devenu après la guerre la figure de l’intellectuel  de « droite », de l’intellectuel « fasciste ».
Parmi ses divers ouvrages (disponibles ici), si on ne devait en conseiller qu’un, ce serait Sparte et les Sudistes, essai politique anti-moderne d’une grande puissance.
Francis Bergeron – déjà auteur de plusieurs biographies dans cette même collection (disponibles ici) – revient sur ce personnage au parcours singulier dans un livre qui vient de sortir chez Pardès (commandable ici).

4e de couverture :

« Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l’homme et de la création. Je crois à l’inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l’hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d’autres hiérarchies que celle de l’argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner c’est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré.

Normalien jusqu’au bout des ongles, professeur sans élèves, politique sans militants, fasciste autoproclamé, quand tous les vrais fascistes étaient morts et quand ce qualificatif n’était plus qu’une injure…
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Salazar : une nouvelle biographie

Le président nationaliste et catholique du Portugal (1889-1970) avait fait l’objet d’une biographie copieuse par Jacques Ploncard d’Assac en 1983 (disponible ici).

Voila que 30 ans après, le très remarquable chef de l’État nouveau fait l’objet d’une nouvelle biographie en français, sous la plume du journaliste Jean-Claude Rolinat :
Salazar le regretté, Ed. les bouquins de Synthèse nationale, 164 pages, 18 €. Commandable ici.

4e de couverture :
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Lajos Marton : vie hors du commun d’un patriote

 L’un des rares a avoir été condamné 2 fois à mort !
Patriote hongrois et français, Lajos Marton a été espion, combattant à Budapest en 1956, militant OAS, participant à l’attentat du Petit-Clamart contre De Gaulle, etc.

Ses mémoires viennent de paraître : Ma vie pour la patrie.
Dans l’émission audible ci-dessous, il est reçu par Emmanuel Ratier pour évoquer sa vie (à partir de la 22e minute).
 

Le livre est disponible ici.

4e de couverture :
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« Georges Rémi dit Hergé », par Francis Bergeron

Vient de paraître cette nouvelle biographie d’Hergé.
Francis Bergeron nous donne sa vision de la vie du créateur de Tintin.

Édité chez Pardès, collection « qui suis-je ?», 128 pages, 12 euros. Disponible ici.
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Henry de Monfreid : exposition à Paris

Henry de Monfreid (1879-1974) fut un écrivain-aventurier au parcours extraordinaire. 
Pas un modèle, bien sûr, sauf de courage et de ténacité…
Une exposition lui est consacrée à la Bibliothèque nationale de France du  22 février 2011 au 3 avril 2011 : les dons de ses héritiers (papiers personnels, lettres, journaux de bord, photographies stéréoscopiques, films et enregistrements sonores de l’auteur) sont l’occasion de retracer, à travers ses aventures dans la Corne de l’Afrique et en Mer Rouge, les multiples facettes de ce voyageur intépride.

Francis Bergeron lui a consacré une biographie (commandable en ligne ici).
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