C’était un 29 janvier… le PC des barbouzes gaullistes à Alger explose

Où l’on voit que la Ve République a toujours été barbouzarde…

Ce 29 janvier 1962, l ‘Organisation armée secrète (OAS) fait sauter le PC des barbouzes gaullistes, à El Biar (Alger).

Lorsque la « villa Andrea » explose, est détruit le lieu où de nombreux membres de l’OAS ou simples partisans de l’Algérie française ont été torturés longuement et sauvagement, et parfois assassinés (la République n’a toujours pas présenté ses excuses contrairement au cas Audin).
Lors de fouilles en 1968, une trentaine de squelettes sont retrouvés dans le jardin de la villa…
Les « barbouzes », comptant nombre de bandits, de condamnés de droit commun, ont été déployés en Algérie en mars 60 par le pouvoir gaulliste, avec pour objectif d’éliminer toute résistance à la politique d’abandon de De Gaulle, et visant surtout l’OAS dont l’activité rayonnait (notamment avec ses émissions radio pirates).

Ci-dessous un récit de la lutte engagée entre ces crapules gaullistes et les militants ou simples sympathisants patriotes (qui seront 400 à être assassinés dans cette infâme opération).
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Affaire Woerth-Bettencourt : un journaliste impliqué cambriolé

L’ombre des barbouzes planent sur cette affaire d’état qu’est l’Affaire Woerth-Bettencourt.
Pour preuve, le journaliste du Monde, Gérard Davet, en pointe dans le traitement de l’affaire Woerth-Bettencourt, a été victime d’un cambriolage, à son domicile, dans la journée du jeudi 21 octobre.
Son ordinateur, contenant des données sensibles et couvertes en principe par le secret des sources, a été dérobé, de même que son GPS (contenant la mémoire de ses déplacements).
En revanche, le ou les voleurs ne se sont pas intéressés à d’autres éléments high-tech présents de manière visible dans la salle de séjour.

Les services de police avaient procédé à des vérifications d’appels téléphoniques pour identifier qui étaient les informateurs des journalistes du Monde après la révélation par le journal d’extraits de déclarations de Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, mettant le ministre du Travail Éric Woerth en difficulté. À la découverte de ces vérifications, une première plainte a été déposée par le quotidien le 20 septembre pour violation du secret des sources.

La deuxième plainte date du vendredi 22 octobre, alors que Le Monde venait d’apprendre que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, avait demandé aux policiers de se procurer les factures téléphoniques détaillées de Gérard Davet et de Jacques Follorou, deux journalistes mobilisés sur l’affaire Woerth-Bettencourt.

Source : AFP

Depuis 1993, des écoutes téléphoniques illégales peuvent avoir valeur de preuves…

Le parquet de Nanterre est chargé de l’enquête pour «atteinte à la vie privée» après une plainte de Liliane Bettencourt suite à la diffusion d’enregistrements clandestins de conversations entre la milliardaire et son entourage depuis mai 2009.
Ces enregistrements, réalisés de manière illégale, peuvent-ils de toute manière être utilisés dans le cadre d’une enquête sur leur contenu? «Oui», répond à 20minutes.fr Emmanuel Pierrat, avocat au barreau de Paris. «Cela fait longtemps qu’on a tranché le problème et qu’on peut verser aux débats ce type de preuve», explique-t-il, citant un arrêt de la Cour de cassation datant de juin 1993.

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