Bachar el Assad ne veut « plus rester isolé face à la menace terroriste »

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Quatre parlementaires Français se sont rendus en Syrie, à Damas et trois d’entre eux ont rencontré le président Syrien Bachar el Assad. Une initiative attendue par les autorités syriennes qui sont le dernier rempart contre l’islamisme en Syrie et dans la région. François Hollande et Manuel Valls n’ont pas pu s’empêcher de critiquer ce voyage, montrant une méconnaissance totale de la situation sur le terrain.

Leur ennemi, c’est toujours Bachar el Assad tandis que les Syriens répètent qu’il n’est plus un choix politique mais une nécessité pour une échapper au chaos…

Le sénateur UDI François Zocchetto, présent en Syrie avec trois autres parlementaires, a assuré vendredi que le président syrien, Bachar al-Assad ne voulait « plus rester isolé face à la menace terroriste ».

« Bachar al-Assad est quelqu’un de réservé, il ne se livre pas facilement. Il a dit qu’il attendait de ne plus rester isolé face à la menace terroriste », a expliqué le sénateur sur Radio Classique, au sujet de sa rencontre avec le président syrien en compagnie de deux autres parlementaires français.

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Syrie : le gaz sarin est utilisé par les terroristes qui combattent Bachar el-Assad

Dans le cadre de son enquête sur les attentats de Reyhanlı (11 mai 2013), la police turque a procédé, lundi 27 mai 2013, à une série de perquisitions chez des militants du Front Al-Nosra, à Adana et Mersin. 12 suspects ont été arrêtés.

2 kg de gaz sarin ont été trouvés.

Le Front Al-Nosra est la branche levantine d’Al-Qaïda. Les militants s’apprêtaient à utiliser ce gaz sarin à la fois en Turquie et en Syrie. Le gaz sarin est une arme chimique interdite par les Nations Unies en 1991.

Cette découverte intervient alors que le quotidien français Le Monde, dans son édition datée du 28 mai, la publication d’un reportage en cinq parties de Jean-Philippe Rémy et Laurent Van Der Stockt « attestant » l’usage de gaz par l’Armée arabe syrienne contre la « rébellion » à Jobar (quartier de Damas).

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Le soutien officiel de Paris à l’opposition syrienne

Les différentes branches de l’opposition syrienne se sont accordées, à Doha, sur la mise en place d’une nouvelle instance représentative qui devrait favoriser la chute de Bachar al Assad. Dimanche, Paris a salué cette démarche : « Cet accord constitue une étape majeure dans le processus indispensable d’unification de l’opposition syrienne. La France lui apporte son plein soutien afin que cette coalition puisse constituer une alternative crédible au régime de Bachar al Assad » a déclaré, dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, chef de la diplomatie française.

« La France est disposée à apporter, en liaison étroite avec cette nouvelle coalition, une assistance accrue au peuple syrien, notamment dans le cadre du soutien qu’elle fournit depuis plusieurs mois aux conseils révolutionnaires civils« , estime-t-il avant de conclure : « La France, qui reconnaît le droit pour le peuple syrien à se défendre contre les agressions du régime criminel de Damas, forme le voeu que cette coalition puisse être rapidement confortée en bénéficiant de l’appui le plus large possible des Syriens comme de la communauté internationale. »

Bref, la France poursuit sa politique d’ingérence, en imposant sa grille de lecture idéologique aux peuples du monde entier. Comme un sentiment de relan colonial… Le chef de la diplomatie française ferait mieux d’user du ressort qui est précisément le sien, à savoir la diplomatie : plutôt que d’encourager imprudemment la guerre sans se soucier de l’incidence qu’elle aura sur la stabilité du Moyen-Orient, en ignorant la subtilité des rapports de forces et en négligeant  les enjeux géopolitiques en présence. Le manichéisme du gouvernement, qui écrit l’histoire du Moyen-Orient en noir et blanc, avec les lunettes de l’occident, ne peut que laisser présager le pire. Il n’a manifestement tiré aucune leçon de l’épisode en Lybie…

Qui est vraiment l’opposition syrienne ? Qui la finance ? Qui sont ses représentants ?

Des navires de guerre russes en route vers le port syrien de Tartous sont entrés dans la Méditerranée après avoir passé le détroit de Gibraltar, a annoncé mardi le ministère russe de la Défense.

Alors que la tension internationale continue de monter, avec notamment l’arrivée de navires de guerre russes en Méditerranée, et que les médias français s’adonnent à une propagande éhontée, voici une enquête édifiante qui montre à quel point l’oligarchie mondialiste s’affaire en Syrie, via ses pions de l’opposition.

« Les médias ne sont pas très curieux lorsqu’il s’agit du mouvement d’opposition syrienne. Examinons donc leurs origines et leurs connexions politiques.

C’est un cauchemar qui se déroule à travers toute la Syrie, dans les maisons d’Al-Heffa, de Homs et les rues de Houla. Et nous savons tous comment l’histoire se termine : des milliers de soldats et de civils tués, des villes et des familles détruites, et le président Assad battu à mort dans un fossé. C’est l’histoire de la guerre syrienne.

Mais il y a une autre histoire à raconter. Un conte moins sanglant, mais néanmoins important. Il s’agit d’une histoire au sujet des conteurs : les portes-paroles, les “experts de la Syrie”, les “militants de la démocratie”. Ceux qui nous font l’état des lieux. Ces personnes qui “pressent” ,”avertissent” et “appel à l’action”.
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Thierry Meyssan : fin de partie au Proche-Orient

Depuis onze mois, les puissances occidentales et du Golfe conduisent une entreprise de déstabilisation de la Syrie. Plusieurs milliers de mercenaires se sont infiltrés dans le pays. Recrutés par des officines de l’Arabie saoudite et du Qatar au sein des milieux extrémistes sunnites, ils sont venus renverser « l’usurpateur alaouite » Bachar el-Assad et imposer une dictature d’inspiration wahhabite. Ils disposent du matériel militaire le plus sophistiqué, incluant des systèmes de vision nocturne, des centraux de communication, et des robots de combat urbain. Soutenus en sous main par les puissances de l’OTAN, ils ont en outre accès aux renseignements militaires indispensables, notamment des images satellites des déplacements des troupes syriennes, et des interceptions téléphoniques.

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La Syrie menace Israël

Lu sur Isarël7 :  Mardi, Rami Makhlouf, l’un des plus proches de Bachar El-Assad – et aussi son cousin – accordait une interview au « New York Times » dans laquelle il faisait savoir « que si l’aide américaine et européenne aux rebelles syriens ne cessait pas, Damas faire usage de deux options stratégiques qui sont en sa possession: déclenchement d’un conflit avec Israël ou acheminement d’armes à destination de la Judée-Samarie et des Arabes israéliens en les poussant à un soulèvement contre Israël. « S’il y a instabilité en Syrie, il n’y aura plus de stabilité en Israël », déclarait celui qui a la haute main sur toute l’économie syrienne, avant de rajouter « Dieu sait ce qu’il pourrait arriver si le régime d’Assad était poussé dans ses derniers retranchements »