Argenteuil (95). Le nettoyage d’un site occupé durant une année par une centaine de Roms laisse une facture de 900.000 euros à la ville

La diversité serait un enrichissement ! Pas pour la nature en tout cas, ni pour les contribuables. Ainsi, à Argenteuil, une centaine de Roms s’est installée illégalement sur un site en bord de Seine. Un année plus tard, ce sont 8.000 tonnes de détritus qui s’y sont amoncelés ! Les Roms y entreprenaient des opérations de recyclage de divers matériaux, et ce au mépris total de l’environnement en laissant les déchets non monnayables à côté d’eux, alors même que le site est en bord de Seine… On aimerait une réaction des élus EELV, mais il sont muets sur la question…

Depuis leur départ, la municipalité a entrepris de nettoyer les lieux. Xavier Péricat (LR), premier adjoint au maire nous dit : « Devant l’ampleur de cette accumulation, la municipalité avait étudié la possibilité de procéder à un enlèvement par voie fluviale. Elle a finalement choisi de le faire avec des camions. À raison d’une vingtaine de chargements par jour, l’ensemble des déchets devrait avoir été enlevé au bout de deux mois, soit fin février. » Le tout laissera une facture de 900.000 € à régler !

La Tunique d’Argenteuil, restaurée, sera exposée pour Pâques

tunique-argenteuilLa Sainte Tunique fait partie des cinq grandes Reliques que Notre Seigneur nous a laissées sur terre, avec le Linceul de Turin (Italie), le Suaire d’Oviedo (Espagne), la Couronne d’Epines de N.D. de Paris (France) et la Sainte Robe de Trèves (Allemagne). La Sainte Tunique a la particularité qu’elle est trempée de sang qui est selon les dernières recherches très probablement le Sang de Jésus Christ Lui-même.

La Tunique du Christ a recueilli le sang de ses blessures au cours de son chemin de croix. C’est pourquoi les premières communautés chrétiennes de Jérusalem l’ont immédiatement considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée.

La Tunique quitte Jérusalem et traverse les siècles pour se trouver en possession de l’impératrice Irène de Constantinople au début du IXe siècle, sans que l’on sache par quel itinéraire précis ni à quelles dates. A cette époque, l’impératrice prévoit pour consolider son empire sous le feu de multiples menaces, d’épouser Charlemagne, empereur d’Occident, veuf. En signe de bonne volonté, elle lui aurait offert l’une des Reliques les plus précieuses en sa possession, la Tunique du Christ.

Charlemagne confie la Sainte Tunique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrade est prieure. La Relique n’en bougera pas durant douze siècles. Dissimulée dans un mur du monastère pour la protéger des invasions vikings, longtemps oubliée, redécouverte à l’occasion de travaux au Moyen-Âge, elle devient objet de vénération : les hommes d’église, les rois de France et le peuple des croyants viennent s’agenouiller devant Elle.

Sous la Révolution, le prieuré bénédictin est supprimé, et la Relique remise le 7 juin 1791 à l’église paroissiale qui date du XVe siècle. Le 18 novembre 1793, face à la menace de la confiscation des biens de l’Église, le curé d’Argenteuil Ozet (1749-1816) la découpe en plusieurs morceaux et en confie certains à des paroissiens. Il enterre quatre morceaux dans son jardin avant d’être emprisonné durant deux ans. En 1795, il ressort la Tunique et fait recoudre de son mieux vingt pièces différentes sur une étoffe de satin écru afin de reproduire approximativement la Tunique. Quant aux morceaux confiés aux fidèles, ils se perdent dans la tourmente révolutionnaire et manquent toujours à l’appel aujourd’hui. Les pèlerinages et les ostensions solennelles reprennent au XIXe siècle, en principe tous les cinquante ans.

La Basilique Saint Denys d’Argenteuil a décidé une exposition exceptionnelle de cette Sainte Relique pendant 17 jours, du Vendredi Saint jusqu’au 10 avril de 10H à 22H, après sa restauration.

Pour s’y rendre depuis Paris, on trouvera des informations ici. On peut s’y rendre seul ou en groupe (inscription préalable recommandée).