Comment la Commission européenne étouffe Ariane et Airbus dans le but de favoriser leurs concurrents américains

L’Union européenne nous est officiellement présentée comme la nécessité pour des Etats européens de se regrouper pour être forts dans un monde globalisé afin de faire face à d’autres entités, tels les Etats-Unis, la Chine, etc.
« Sans l’Europe, chaque Etat qui la constitue ne serait rien et vulnérable, alors que grâce à l’Europe, nous sommes regroupés et pouvons résister aux autres ». Combien de fois cette antienne a-t-elle été répétée ? Pourtant, la façon dont la Commission européenne vient de réagir au sujet du rapprochement Airbus-Ariane nous prouve que rien n’est plus faux et que les commissaires et technocrates bruxellois poursuivent d’autres desseins que de protéger notre continent, ses industries, ses populations.

En effet, Airbus et Ariane voulaient « se marier » ce qui aurait créé le n°1 mondial dans les domaines de l’aéronautique et l’aérospatial. Ce groupe aurait été très concurrentiel, puisque de cette union, des économies auraient pu être faites, au grand dam de leurs concurrents, tels Boeing ou le producteur de fusées américain SpaceX. Mais ce mariage n’aura pas lieu. La raison ? C’est la commission européenne elle-même qui s’y oppose !
Dans une excellente tribune de Damien Lempereur et Brice Wartel parue dans le Figaro, les raisons évoquées par les technocrates bruxellois nous sont données : cela créerait une « position dominante » qui serait contraire à une concurrence libre et non faussée !
Bref, Bruxelles dit non à la fusion des deux groupes européens dans le but de protéger leurs concurrents américains, chinois, russes ou autres ! Cela est d’autant plus un scandale que ces concurrents sont pour la plupart subventionnés par leurs Etats.
Continuer la lecture de « Comment la Commission européenne étouffe Ariane et Airbus dans le but de favoriser leurs concurrents américains »

Pourquoi un tel afflux de « migrants » ? Le patronat se dévoile

Alors que l’arrivée de millions de migrants en Europe continue sans interruption, toute personne un peu critique peut se demander pour quelles raisons les autorités refusent d’agir et laissent faire cette invasion. Grâce à une interview accordée à une revue allemande par le patron d’Airbus, Tom Enders, nous en savons un peu plus.

En effet, ce patron prend prétexte des migrants et de leur soi-disant intégration pour demander une déréglementation du marché du travail, avec, entre autres, plus de flexibilité et la remise en cause du salaire minimum. Derrière ces formules, il faut entendre des baisses de salaire pour les emplois les moins qualifiés (dans un premier temps, mais, par la force des choses, les salaires des emplois mieux qualifiés baisseront après) ainsi qu’une dégradation des conditions de travail. On notera que ce patron n’hésite pas à mentir pour convaincre les naïfs, disant « Nous devons avoir le courage de déréglementer de la même manière qu’ont su le faire les Etats-Unis. Cela semble difficile à imaginer mais, là-bas, on voit l’intégration réussie de migrants qui sont autorisés à travailler très vite après leur arrivée. » Cela relève d’un double mensonge : D’une part, travailler légalement aux Etats Unis est très difficile (il faut obtenir la green card, accordée en nombre très limité) et d’autre part, l’intégration, au moins celle des Africains et des Latinos, ne fonctionne pas mieux là bas qu’en Europe, comme le montrent les taux de criminalité, de délinquance ou de chômage bien plus élevés chez ces immigrants que chez les autochtones américains.

Il faut être bien conscient que si ces demandes aboutissaient, elles ne concerneraient pas seulement les allogènes, et les européens de souche seraient également concernés : On sait que l’Europe a en phobie les « discriminations » (sic) et il est donc impensable que deux marchés coexistent, l’un pour les allogènes, l’autre pour les Européens de souche. On voit que le patronat veut se servir de cet afflux qu’il encourage pour baisser les salaires des plus pauvres et on reste ébahi par le soutien à l’immigration provenant des milieux syndicaux ou de gauche.