Si la Grèce sort de l’euro, c’est l’Allemagne qui explose en premier

Le débat fait rage chez les économistes allemands. La Bundesbank, qui possède 465 milliards d’euros de créances sur l’Eurosystème, est de plus en plus exposée à l’éclatement de la zone euro.

Lors de la création de l’euro, les pays ont gardé leur banque centrale, bien qu’ils entraient dans une monnaie unique. La structure formée de toutes ces banques centrales et de la Banque centrale européenne (BCE) se nomme « l’Eurosystème ».

Il s’agit d’une bizarrerie, normalement à une monnaie doit correspondre une seule banque centrale. Une étude d’Eric Dor de l’Ieseg met en lumière les effets délétères de cette construction baroque.

Au lieu d’avoir une banque centrale qui centralise les transactions de l’ensemble des banques européennes, chaque banque est en liaison avec la banque centrale de son pays. La liquidité est fournie par les différentes banques centrales, et les banques commerciales déposent leurs réserves non pas à la BCE, mais dans leur banque centrale.

Ainsi, quand une entreprise grecque achète un produit allemand, une banque grecque transfère de l’argent à une banque allemande. Et la Bundesbank (la banque centrale allemande) se retrouve avec une créance d’autant sur la Banque centrale de Grèce.

A cela se rajoute les fuites de capitaux : personne ne prête aux banques grecques qui doivent donc se tourner vers leur banque centrale, et en plus les déposants grecs vident leurs comptes pour les transférer à l’étranger.

On comprend ainsi que les banques centrales des pays exportateurs accumulent des créances de plus en plus importantes sur celles des pays importateurs : les prêts de la Bundesbank au reste de l’Eurosystème atteignent le chiffre record de 465 milliards d’euros (en octobre 2011) !

En contrepartie, les dettes des banques centrales des pays de la périphérie de la zone euro se sont envolées, pour atteindre 118 milliards d’euros pour l’Irlande, 108 milliards d’euros pour l’Espagne, 101 milliards d’euros pour la Grèce, 89 milliards d’euros pour l’Italie ou 57 milliards d’euros pour le Portugal.

Lire la suite : atlantico.fr  (via E&R)

4 commentaires concernant l'article “Si la Grèce sort de l’euro, c’est l’Allemagne qui explose en premier”

  1. tant mieux ! bazardons cette UE bolchéviste qui planifie le génocide des Européens par l’invasion submersion de muzzs et africains , cette monstruosité coalisée avec le fric des monarchies pétrolières pour s’emparer de l’Europe sous le prétexte bidon d’antiracisme obligatoire ! ‘comme au bon vieux temps du communisme obligatoire qui a surtout servi à génocider des millions de chrétiens européens !) la Grèce n’a pas besoin de l’euro , nous non plus ,ni les allemands ! cette mascarade ne profite qu-aux banksters usuriers et aux interets de rentiers parasitaires( genre Attali/BHL ) pour cette dictature mondialiste en horipeaux européistes .

  2. @ Aryana
    Bolchevique, l’UE ? C’est bien mal connaitre le bolchevisme, l’UE et l’économie en général…

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