« Prison ferme et amendes contre des Gilets jaunes pour avoir dégradé un temple franc-maçon »

Évidemment la police et la justice n’ont pas chômé sur cette affaire, ce n’est pas comme pour les dizaines d’églises vandalisées ou profanées chaque année.

Vu chez RT, avec nos commentaires :

« Huit personnes ont été déclarées coupables d’avoir commis début mars des dégradations dans le temple maçonnique de Tarbes, en marge d’une manifestation des Gilets jaunes. Le meneur du groupe a écopé de deux ans de prison, dont un avec sursis.

Le «meneur» d’un groupe de huit personnes a été condamné le 6 juin dans la soirée à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour des dégradations dans le temple maçonnique de Tarbes en marge d’une manifestation des Gilets jaunes. Il devra en outre payer une amende de 1 000 euros mais il n’y a pas eu de mandat de dépôt à son encontre [contrairement aux demandes délirantes du procureur – NDCI], il est donc ressorti libre du tribunal.

Les sept autres prévenus, dont deux femmes, ont écopé de peines allant de 1 350 euros d’amende à quatre mois de prison avec sursis et 14 heures de travail d’intérêt général.

Les huit personnes ont été déclarées coupables. Une interdiction de manifester dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, allant de six mois à deux ans, a également été décidée par le tribunal de Tarbes.

Ces peines sont moins sévères que celles demandées dans ses réquisitions par le procureur Pierre Aurignac : de trois mois jusqu’à deux ans ferme.

Statistiquement, il y a de fortes chances que ce magistrat appartienne lui-même à la secte maçonnique ; sa hargne dans ce procès alourdit cet horrible soupçon. Il y aurait donc un grave conflit d’intérêt.

Selon le le procureur de Tarbes Pierre Aurignac, les prévenus ont reconnu avoir fait partie du mouvement des Gilets jaunes, la plupart depuis l’origine en novembre.

Dans son réquisitoire, le procureur a parlé «de dégradations exceptionnelles parce qu’on s’en est pris à un lieu de culte ou de confession, là où la République doit garantir la liberté de penser».

C’est très bien que ce procureur, qui semble savoir de quoi il parle, évoque la franc-maçonnerie comme une organisation religieuse : trop souvent le discours que tiennent ses membres à l’égard des « profanes » est qu’il ne s’agit que d’une société philanthropique et philosophique.
Mais en effet, un culte est rendu. A qui ? …

«Ça faisait un moment qu’on entendait parler des francs-maçons sur les réseaux sociaux. Ce qui a été visé, c’est le symbole. Ces dégradations ne sont pas banales, elles sont sous-tendues par la haine», a-t-il ajouté.

Évidemment que c’est le symbole qui a été visé, gros malin.
Mais pourquoi de « la haine », et pas simplement de l’hostilité ?
Le vocabulaire du procureur n’est pas honnête et a pour but de manipuler, mais bon…

Les prévenus, six hommes et deux femmes, âgés de 22 à 47 ans, résident pour moitié dans les Pyrénées-Atlantiques et pour l’autre moitié dans les Hautes-Pyrénées. Ils ont été jugés pour «dégradations en réunion». Cinq d’entre eux ont des antécédents judiciaires. L’un était en état de récidive légale. Tous ont reconnu être présents devant le temple ce soir-là, mais la plupart ont nié avoir participé à ces dégradations.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 9 au 10 mars vers 23h50 lors d’une marche nocturne des Gilets jaunes, et n’ont duré que quelques minutes. Un groupe s’était extrait de la manifestation et une vingtaine d’individus avaient pénétré dans le temple, la plupart étaient masqués.

Parmi les dégradations commises : des coups de pieds ont été donnés dans le portail [l’horreur !- NDCI], le digicode a été arraché du mur, des vitres ont été brisées par des jets de cailloux, la porte a été forcée, des accoudoirs de fauteuils ont été arrachés, des meubles renversés et un V a été dessiné au sol avec une bombe de peinture. Quatre épées ont aussi été brièvement dérobées par le meneur, puis remise à l’intérieur du temple.

Celui qui est décrit comme le «meneur», qui a confessé être à l’origine de l’effraction, a déclaré «vouloir ouvrir les portes pour ouvrir les consciences sur ces gens-là». Il a ajouté : «Quand je suis entré, j’étais dans un état de colère. C’est peut-être de voir tous ces signes ostentatoires qui m’a mis en colère. J’ai pris les épées et je suis sorti.» […]  »

Il faut garder en tête l’action puissante et extrêmement néfaste de la franc-maçonnerie ces derniers siècles : ces très légères dégradations – mais illégales, nous ne saurions les encourager – d’un temple de la secte sont dérisoires en regard de cela, et de ce que cette organisation occulte de copinage, d’influence et d’ésotérisme sulfureux risquerait devant un vrai tribunal dans une société normale.

Sur ce thème, nous vous conseillons un petit ouvrage simple et pas cher : Le vrai visage de la franc-maçonnerie, actes du colloque organisé pour les trois cents ans de sa fondation officielle.