« Pourquoi je suis catholique » de G.K. Chesterton

En ce dimanche, signalons la traduction de cet ouvrage du brillant et savoureux intellectuel britannique, converti au catholicisme.

Peut-être son meilleur livre ?

Editions Via Romana, 350 p., 24 €, disponible ici. Préface de l’abbé F-M Chautard.

On peut écouter ici une émission consacrée à ce livre (choisir « 1ère partie », et c’est à partir d’un quart d’heure environ).

Présentation de l’éditeur :

«  « Parmi les innombrables œuvres de Chesterton il y en a une où l’influence de la foi est la plus manifeste et à mon sens c’est aussi son meilleur ouvrage. De tous ses livres, c’est de loin le plus profond et le plus clair ; et j’aimerais qu’il serve à éprouver le sens critique de tout lecteur. Qu’on lise cet essai, des derniers qu’il publia, et qui fut donné au monde. » Hilaire Belloc
Baptisé anglican, agnostique à l’adolescence, Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) devint un fervent anglo-catholique à la fin du XIXe siècle. Assoiffé de cohérence intellectuelle et morale, l’auteur des Hérétiques et d’Orthodoxie poussa sa quête religieuse jusqu’à professer le catholicisme romain en 1922, étape déterminante dans sa carrière littéraire. Ce processus de conversion au catholicisme n’est d’ailleurs pas étonnant dans une Angleterre marquée par érosion spirituelle et modernisme, qui poussent de grands intellectuels à retrouver la foi des leurs pères.


Il ne fut toutefois pas de bon ton de se faire « papiste » au pays marqué encore par la haine ou du moins la méfiance vis-à-vis de Rome. Le célèbre écriva

in-journaliste prolifique se fit du coup l’apologète de l’Église catholique à travers des ouvrages et d’innombrables essais polémiques paraissant tant dans les journaux britanniques que dans la petite presse catholique du Royaume-Uni. Le meilleur de ces articles de la fin des années 1920, toujours empreints de réflexions paradoxales, fut publié en 1929 sous le titre Pourquoi je suis catholique, traduit ici pour la première fois.
L’on verra que la conversion de Chesterton n’a pas modifié un style unique, contribuant même à le rendre plus limpide. L’ouvrage, particulièrement lucide sur les problèmes de son époque, garde toute son actualité dans un Occident en butte à de multiples tribulations sociales, sociétales, à l’athéisme, au matérialisme, à l’islam et aux fausses spiritualités.
Une traduction fidèle, dotée d’une présentation et de notes explicatives de Wojciech Golonka.

Gilbert Keith Chesterton naît à Londres le 29 mai 1874. Contemporain de George Bernard Shaw et d’Oscar Wilde, il est l’auteur de plus d’une centaine d’ouvrages : récits policiers (les célèbres enquêtes du père Brown), poésie, philosophie, biographies ou apologétique chrétienne. Il meurt le 14 juin 1936 dans sa maison de Beaconsfield, dans le Buckinghamshire. Jorge Luis Borges, saluant « la félicité enfantine ou divine que laisse entrevoir chaque page de son œuvre », reconnaissait en lui l’un des géants des lettres anglaises.
   Wojciech Golonka est polonais. Il a soutenu en 2013 une thèse sur le « Réalisme thomiste de G.K. Chesterton : portrait philosophique d’un écrivain ». Docteur en philosophie de l’université jagellonne, il a été enseignant et vice-recteur de l’Institut universitaire Saint-Pie X. Il dirige actuellement plusieurs projets internationaux de traduction d’œuvres inédites de G.K. Chesterton. »

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