Pour Macron, il est évident qu’un père n’est pas forcément un « mâle »

Il y a quelques mois, le catastrophique ministre de la Santé (sic), Agnès Buzyn, avait osé dire « un père, ça peut être une femme, évidemment ». Quoiqu’ont dit nos confrères du Monde à propos de notre article d’alors, c’est parfaitement le sens de son propos.

Voici que c’est maintenant Emmanuel Macron lui-même qui partage ce délire contre la paternité et contre la complémentarité homme/femme, pourtant évidemment naturelle.

Dimanche dernier, comme le rapporte Valeurs actuelles, l’Elysée accueillait « de nombreux acteurs de la protection de l’enfance étaient rassemblés pour fêter les 30 ans de la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant » avant que le président ne se retrouve avec les seuls présidents des Associations familiales catholiques (AFC).  L’un d’eux, Pascale Morinière, parvint à interpeller Emmanuel Macron, lui disant qu’il est incohérent de célébrer les 30 ans de cette convention tout en défendant la « PMA sans père ». Alors le président de la République lui répondit que la paternité se divise en deux fonctions : l’une génétique et l’autre symbolique ; puis devant l’insistance de son interlocutrice sur cet aspect symbolique, il lâche :  « Je comprends. Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle. Tous les psychanalystes vous diront le contraire. »
Les psychanalystes… Quelle référence ! D’ailleurs ils ne sont pas tous d’accord sur ce point, mais peu importe.
Emmanuel Macron confirme que, imprégné jusqu’à l’os par l’idéologie libérale (ou dite « progressiste ») et traumatisé par son expérience avec son professeur Brigitte Trogneux (il n’avait que 14 ans !), il est complètement paumé, et ne sait pas ce qu’est une famille.