N’allez pas voir les nouvelles « guerres des boutons »

Vous perdriez temps, argent et bonne humeur.

 « La guerre des boutons » fameux roman de Louis Pergaud paru en 1912 et immortalisé au cinéma en 1962 (film-culte d’Yves Robert qui n’a rien perdu de sa saveur), est depuis peu libre de droits.
Les cinéastes se sont donc jetés avidement dessus et nous avons droit à la sortie simultanée de deux films : l’un réalisé par Yann Samuell et l’autre par Christophe Barratier.

Or, la course au profit se double en l’occurence de motivations idéologiques, qui défigurent la belle histoire originale.

Ainsi, dans le film de Samuell, la petite fille prend de la place et change de rôle : « Salomé se bat contre le schéma sexiste de l’époque et préfigure la libération de la femme » (dixit le Figaro). A la fin, elle devient le chef…

Mais dans la version de Barratier, produite par Thomas Langmann, on fait encore plus fort… L’action est carrément transposée en mars 1944 ! 
Et (selon la présentation) « Violette, une jeune fille d’origine juive, fait battre le cÅ“ur de Lebrac, le chef des Longeverne. La véritable origine de Violette sera-t-elle dénoncée et découverte ? »

12 commentaires concernant l'article “N’allez pas voir les nouvelles « guerres des boutons »”

  1. Il y avait bien une fille dans le premier film (enfin…le premier, premier, premier…en noir et blanc). Mais elle n’était pas censé « tomber amoureuse »…elle était là uniquement pour, recoudre les culottes et faire la lessive !

  2. En effet, pas avec la même fonction.
    Mais pas de fille dans le roman je crois.
    J’ai enrichi les lignes sur la version Samuell avec citation du Figaro, regardez.

  3. Ils sont tjrs obligés de distiller leur venin dans toutes les œuvres goy.

    Ya qu’a comparer Walt Disney avant et maintenant

  4. Vous excitez pas comme ça voyons ! savez bien que si vous faites un film , une pièce de théâtre un bouquin , faudra impérativement y mettre une goutte de shoa ou de rafle du vel d’hiv pour être encensé !!!
    j’ai déjà lu quelque-part qu’il vaut mieux aller voir celui qui sort en second ! C.Q.F.D

  5. C’est tellement outrancier que ça en devient de plus en plus caricatural !

    Il y a peu de temps, les journaleux de « France »-info rapprochaient une banale expulsion de gens du voyage aux « heures les plus sombre de l’histoire » avec un ton tellement solennel que je fini par me demander si ils ne se moquent pas de nous un petit peu…

    Un de ces quatre, on va avoir le droit à :
    – Pinocchio fait de la résistance (il a un grand nez, donc… 🙂 )
    РNoire-Neige et les sept pygm̩es
    – Ken le survivant contre Klaus Barbie

  6. Je pense que le rajout n’a pas pour but unique la propagande, mais aussi l’argent.

    Personnellement la guerre des boutons, j’ai jamais aimé, je trouve ça ennuyeux, pas autant que les mathématiques mais pas loin. C’est une histoire plutôt faite pour les garçons, rien de mal, il y en d’autres (bien mieux) pour les filles.

    L’ajout de cette petite romance permettra d’attirer un public plus large car ça le rendra plus attractif aux yeux de la gent féminine.

    C’est pour ça qu’ils sont plus capable de pondre film, ils ne font plus que du tout public.

  7. je n’irais pas les voir ces films pourraves

    par contre, si l’ancien est libre de droit, il faut le télécharger et le distribuer gaiement

    quel bonheur de revoir les anciens du cinemas,

  8. Effectivement, j’ai vu la version de Samuell, la fille a une place prépondérante dans l’histoire, Lebraq en tombe amoureux et elle finit même chef ! Mais ça reste mignon et n’oublions pas que Jeanne d’arc était chef d’une armée.
    Ce qui m’a surtout choqué bien que ce soit maintenant monnaie courante, c’est l’image qui est donnée de l’Eglise, avec le prêtre ridiculisé du début à la fin du film. Je ne sais plus si c’était déjà le cas dans l’original.

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