Mort d’Élisa Pilarski : la victime a été tuée par Curtis, le chien qu’elle promenait, selon une expertise

Vous souvenez-vous de l’immense vague de haine contre la chasse – particulièrement la vènerie –  exprimée par les amis des animaux, soutenus par les médias, qui ne voulaient pas croire que le gentil Curtis (énorme chien de combat) aurait attaqué sa maîtresse ?

« Élisa Pilarski, 29 ans, avait été retrouvée morte dans la forêt de Retz, dans l’Aisne, le 16 novembre 2019. Son corps présentait des morsures de chien.

La victime était enceinte de six mois lorsqu’elle a été tuée dans la forêt de Retz. C’est son compagnon, Christophe Ellul, qui l’avait retrouvée sans vie après avoir reçu un appel téléphonique de sa part. Cette dernière était paniquée. Lorsqu’elle a été tuée, Élisa Pilarski promenait l’un des chiens du couple, Curtis, dans cette forêt située à Saint-Pierre-Aigle (Aisne), alors qu’une chasse à courre composée de 21 chiens se déroulait au même endroit.

Les premières pistes mettaient en cause les chiens participant à cette chasse. L’ensemble des canins de l’association, au nombre de 62, avaient été placés en réquisition judiciaire dans un refuge de Beauvais, le temps des investigations.

Un récent rapport d’expertise révélé par BFMTV et Le Journal du Dimanche, qui a été réalisé par deux vétérinaires des cours d’appel de Reims et Toulouse, indique que les blessures retrouvées sur le corps d’Élisa Pilarski ne sont compatibles qu’avec la mâchoire de Curtis. La jeune femme aurait donc été tuée par le chien qu’elle promenait.

Les experts ont mesuré les mâchoires des 62 chiens du propriétaire de la chasse à courre et ont constaté que celles de Curtis, un american pitbull terrier, étaient plus petites. Elles sont les seules pouvant correspondre à ces morsures. En outre, l’animal se serait griffé lui-même en retirant sa muselière.

Le rapport d’expertise précise également que l’animal, qui est âgé d’environ deux ans, est obsédé par l’idée de mordre. Il aurait été mal dressé par son propriétaire et compagnon de la victime, Christophe Ellul. Plus précisément, Curtis aurait été dressé à la pratique dite au mordant, qui est interdite en France. Il s’agit d’un exercice qui consiste à présenter un leurre suspendu à l’animal, qu’il doit attraper en sautant.

D’autre part, les experts estiment que si Élisa Pilarski a été retrouvée en partie nue, c’est parce qu’elle a tenté de retirer ses vêtements pour pouvoir prendre la fuite, et ainsi échapper au chien. Cette dernière mesurait 1m52 et pesait 56 kg, un petit gabarit face à la puissance de l’animal. L’expertise indique aussi que les chiens qui participaient à la chasse à courre ne présentaient pas de plaies, et qu’il n’y a donc pas eu d’affrontement entre eux et le pitbull. Toutefois, leur présence dans la forêt a potentiellement pu provoquer l’excitation de Curtis. » (source)