Loire-Atlantique : les éleveurs excédés du vol de leurs moutons par les Roms, ils craignent la ruine

Le vivre-ensemble avec les Roms ne semble pas facile pour tout le monde… Bizarre non?

La colère est telle que Ouest-France ne peut pas ne pas préciser qui commet vers Nantes ces vols quotidiens de moutons qui mettent en péril l’activité même des éleveurs.
Évidemment le Système ne les protège pas, les Roms qui finissent par être poursuivis et condamnés n’écopent que d’amendes qu’ils ne payent pas ou de peines de prison qu’ils ne font pas (sursis ou durées « trop courtes »).

« Il y a une semaine, un éleveur de Bouaye (Loire-Atlantique) s’était fait voler une demi-douzaine de moutons. Les bêtes avaient été retrouvées en vie, attachées à des barbelés dans un camp Rom de Saint-Herblain et avaient réintégré leur parcelle à Saint-Léger-des-Vignes. La nuit dernière, entre vendredi 17 et samedi 18 avril, une brebis et trois agneaux ont une nouvelle fois, disparu.

Pour les éleveurs, c’en est trop. Le Collectif des éleveurs pillés de Loire-Atlantique, s’est rendu devant le même camp de Roms, ce samedi 18 avril, vers 16 h, rue du Tonnelier à Saint-Herblain, près d’Atlantis. Ils veulent « alerter » l’opinion, déclare le président du collectif, Sébastien Héas.

Sur place, la tension et le désarroi sont palpables. « On espérait retrouver des animaux, mais on a trouvé que des restes », déplore le président, « on a aucun espoir de les récupérer, ils sont sûrement déjà morts ». Les gendarmes, qui se sont rendus à l’intérieur du camp avant l’arrivée des éleveurs, ont en effet découvert devant l’entrée une benne des cadavres de moutons et d’agneaux, environ sept à dix bêtes, qui, selon les premières constatations, dateraient de cette nuit. Pas de trace, par contre, des moutons qui appartiennent à l’éleveur de Bouaye.

« À ce rythme-là, il n’y aura plus d’éleveurs de moutons dans six mois en Loire-Atlantique », prévient Sébastien Héas. Selon lui, depuis début avril, 250 bêtes auraient été enlevées au sein des exploitations du département. Il affirme également que le préjudice atteindrait déjà, pour les professionnels, 150 000 €, depuis le début de cette année. »