LIESI : Une journée pas comme les autres…

La pression monte sur les dirigeants européens, engagés dans une véritable course contre la montre pour trouver une issue à la crise de la dette grecque.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a averti que les dirigeants européens devront trouver une solution convaincante à la crise de la dette grecque sous peine de déstabiliser l’économie mondiale. « Personne ne doit se faire d’illusion : la situation est très sérieuse. Elle requiert une réponse, sans quoi les conséquences seront ressenties aux quatre coins de l’Europe et au-delà ». Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a pour sa part affirmé que les pays européens avaient « une obligation de résultat » pour éviter une « catastrophe » pour l’Europe.

L’agence de notation Fitch a aussi mis un peu plus de pression sur les dirigeants européens. Un défaut de paiement de la Grèce pourrait entraîner la contagion à d’autres pays de la zone euro en difficulté. « Un défaut désordonné de la Grèce aura pour conséquence une forte volatilité sur les marchés, des pressions sur les dettes publiques, sur le financement des banques et les liquidités en général », indique Fitch.

L’Allemagne et la France, les deux principales économies de la zone euro, ne s’entendent pas sur la manière de financer le second plan de sauvetage. Une rencontre a eu lieu à Berlin mercredi soir entre la chancelière allemande et le président français Nicolas Sarkozy pour aplanir leurs différences. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, s’est aussi joint aux discussions. L’Allemagne insiste pour que les créanciers privés du pays, banques et fonds d’investissement, participent cette fois au plan de sauvetage. La Banque centrale européenne, soutenue par la France, redoute toutefois que cette manière de faire entraîne un « défaut de paiement » de la Grèce, provoquant un engrenage incontrôlable.

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2 commentaires concernant l'article “LIESI : Une journée pas comme les autres…”

  1. Comme si les banques et les investisseurs privés allaient payés pour la Grèce. Mais bien sur!

  2. Ils ne peuvent pas toucher aux comptes en euros des citoyens car sinon la consommation s’effondrerait immédiatement entraînant une masse de chômeurs tout secteur confondu; un arrêt des usines, un effondrement des cotations boursières, un non paiement des retraites, des soldes militaires non réglées,… Je pense qu’ils nous la jouer douce comme pour Fukushima: la seule solution est de justifier de très lourds nouveaux impôts (surTVA de 1 à 2% européenne avec 5 % pour les produits catalogués comme luxe cela étant laisé à l’appréciation « fluctuante » des gouvernements). Autre solution à terme, une guerre déclenchée par Israël en attaquant l’Iran en septembre (11/09?)… là, ça repartirait avec de la monnaie de singe ($ ou € tout comme le Reichsmark ou l’ancien franc) en sus d’une très forte inflation mais cela n’aura aucune importance puisque beaucoup mourront, surtout les retraités…
    Honnêtement, c’est le jeu de la chaise musicale, et si les porteurs d’or ou autre pierres voire de biens immobiliers croient s’en sortir, ils se trompent lourdement, l’or des juifs ou des mayas ne leur a servi à rien lors des massacres. La crise peut être très violente mais forcément très courte… comme prophétisé, mais mon petit doigt me dit que c’est encore trop tôt: ils la jouent trop en panique, l’or postal en pub, les médias, etc… ça sent l’arnaque car la Grèce pourrait rembourser sa dette, ainsi que l’Irlande, le Portugal, la France à condition qu’on arrête de leur vendre des armes françaises à crédit… en très grande quantité

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