Les participants au stage raciste de Sud-Education 93 seront payés par l’Éducation nationale

Après le camp d’été interdit aux Blancs et le festival afroféministe réservé aux femmes noires, voici le stage d’enseignants « en non-mixité« .

Comprendre : réservé aux individus « racisés« , c’est-à-dire non blancs. Le syndicat Sud-Education 93 propose aux enseignants un stage de deux jours, intitulé « Au croisement des oppressions : où en est-on de l’antiracisme à l’école ?« . Le rendez-vous, qui doit se tenir les 18 et 19 décembre à Saint-Denis, promet à ses participants une « déconstruction des discriminations raciales« , « des outils de lutte en vue d’une transformation sociale » à fournir à leurs élèves, ainsi qu' »analyse du racisme d’Etat dans la société et en particulier dans l’Education nationale« .

Une expression, « racisme d’Etat », qui a poussé le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer à annoncer, ce mardi 21 novembre devant l’Assemblée nationale, qu’il allait porter plainte pour « diffamation ».

Ces deux journées de conférences et d’ateliers servent justement de plateforme à des intervenants défendant une vision racialiste et communautariste de la société : on y trouve ainsi Marwan Mohammed, ancien porte-parole du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), mais aussi Nacira Guénif-Souilamas et Fatima Ouassak, proches du Parti des indigènes de la République (PIR).

Les titres des sessions de travail sont ainsi formulés : « Qu’est-ce qu’un-e élève racisé-e ? Où en est-on de l’antiracisme à l’école ? » ; « Le racisme et les privilèges dans la société et dans l’Education nationale » ; « Comment enseigner une histoire décoloniale ? » ; « Enseignant-e-s blanc-he-s : interroger nos représentations et nos postures dominantes« . Et deux de ces ateliers sont annoncés « en non-mixité« , c’est-à-dire interdits aux Blancs.

Cerise sur le gâteau : les participants à ce stage, qui qualifie l’Education nationale d’institution gangrénée par le « racisme » et « l’islamophobie« , seront payés… par l’Education nationale. En effet, Sud-Education 93 prend soin de préciser que « chaque fonctionnaire ou agent non titulaire, syndiqué ou non, peut bénéficier de 12 jours de formation par an sans aucun retrait de salaire« .

La loi donne effectivement droit à tout fonctionnaire de prendre un « congé de formation syndicale avec traitement d’une durée maximum de 12 jours ouvrables par an« . Il suffit pour cela d’adresser une demande écrite au moins un mois à l’avance à son administration. C’est donc aux frais de l’Etat, et donc des contribuables, que les 70 participants iront participer à des ateliers sélectionnant les participants selon leur couleur de peau.

Source : Marianne

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