Le « Valle de los Caídos » intégralement menacé par des extrémistes

« La « vallée de ceux qui sont tombés » lors de la guerre civile de 1936, est un ensemble architectural de l’époque franquiste, situé dans la vallée de Cuelgamuros (Communauté autonome de Madrid). Ce sanctuaire national et monument religieux, réalisé entre 1939 et 1975, comporte un mausolée pour les morts de la guerre civile et accueille près de trente-cinq mille combattants, nationalistes ou républicains, ainsi qu’une abbaye bénédictine et une hôtellerie.

Le corps de Francisco Franco, qui s’y trouvait enterré, a été exhumé le 24 octobre 2019, les socialistes ne pouvant supporter de voir 450.000 visiteurs s’y rendre chaque année. C’est l’aboutissement de la loi sur la mémoire historique du gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero, qui voulait dépolitiser le monument afin de le consacrer uniquement à sa vocation religieuse.

Le parti Podemos avait demandé, en 2018, de démolir la croix géante qui domine le complexe de ses 150 mètres – la plus haute du monde –, en conservant la basilique.

Pour y parvenir, le gouvernement travaille à la révision des accords avec le Saint-Siège, à l’expulsion des bénédictins et à la remise des monuments entre les mains du Patrimoine national. Ces changements sont annoncés pour l’été.

C’est ainsi que « les accords de gestion, d’administration ou de cession de propriété et d’utilisation de toutes les parties de cette enceinte, signés avant la démocratie, seront annulés et elle sera gérée, si nécessaire, en tant que patrimoine national, de manière publique ».

Mais une nouvelle proposition veut aujourd’hui raser définitivement le monument. Le groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne a adopté une proposition de loi dans laquelle il préconise désormais la démolition de tout l’ensemble architectural de la Valle de los Caídos, y compris l’abbaye bénédictine et la basilique de la Sainte-Croix « si leur faible valeur architecturale est reconnue ».

Un acharnement qui confine à la haine : une nouvelle manifestation du rejet de tout ce qui, de près ou de loin, touche au catholicisme au pays des rois très catholiques. L’apostasie des nations engendre la haine de leur histoire et la course à la barbarie.  »

Source fsspx.news