Le programme mortifère du PS

Petite sélection de la « Convention égalité réelle » adopté par le Conseil national du parti socialiste le 9 novembre 2010 et qui sera mit en œuvre par François Hollande s’il accède à la présidence de la République :
(« Retrouver la justice pour bâtir l’égalité réelle » consultable ici)

Carte scolaire

Il faudra dépasser la logique strictement territoriale et introduire des critères sociaux et scolaires dans le nouveau dispositif de sectorisation, notamment en créant un indice de mixité sociale. Par ailleurs, une juste contrepartie du financement public dans les établissements privés sous contrat impose qu’ils soient également soumis à des objectifs de mixité
sociale.

La co-éducation

– Nous favoriserons la co-éducation : enseignants, parents et plus largement les référents adultes intervenant dans le parcours de l’enfant (soutien scolaire, activités périscolaires, bibliothèques, éducation populaire…), tous doivent trouver le cadre fédérateur permettant de favoriser la synergie, le dialogue et les échanges.

Les emplois publics

Mettons fin aux discriminations par la loi. Certains emplois privés et publics sont dits « fermés »,
c’est à dire réservés aux titulaires de la nationalité française.  Ce sont 7 millions d’emplois qui sont interdits
partiellement ou totalement aux étrangers.  …En ce qui concerne les
emplois privés, de nombreuses professions sont interdites aux étrangers, certaines depuis les lois du
gouvernement de Vichy. Cette liste des emplois réservés sera révisée pour mettre  fin à ces discriminations
aujourd’hui sans fondement.

Le lavage de cerveau

– Accompagner et former les enseignants  en intégrant à leur formation continue des modules
permettant d’appréhender les mécanismes de domination et de les déconstruire avec les élèves. Les inspections
générales pourraient être chargées de conduire une mission annuelle sur la réalité des discriminations dans les
établissements scolaires et sur les actions menées pour les combattre (intervention des associations, programmes
sur le vivre ensemble, projets d’établissements). Nous veillerons à ce que les manuels scolaires ne véhiculent
d’aucune manière que ce soit les stéréotypes sexistes ou racistes.
– Soutenir les associations et l’éducation populaire qui ont souligné à plusieurs reprises ces dernières
années la diminution drastique des moyens accordés à la lutte contre le racisme, le sexisme. Pour faire reculer les
préjugés, nous nous appuierons sur le mouvement social et associatif, qui a un rôle à jouer aux côtés des pouvoirs
publics pour faire évoluer les mentalités.

Encore plus de lavage de cerveau par la télé

– L’audiovisuel public peut être un vecteur important de la persistance ou du recul des stéréotypes. En
renforçant les éléments de son cahier des charges, nous pouvons lui faire jouer ce rôle essentiel de service public.
Il doit y avoir un devoir de résultat sur la pluralité des programmes et l’accessibilité à tous et pour tous, une
vigilance dans la politique de production et d’achat de programmes. Nous voulons que la télévision publique, dans
ses recrutements et dans la diffusion de ses programmes, veille à représenter la société dans son entier.

L’histoire

– Enseigner la richesse et la diversité de l’histoire de France. Il est nécessaire de montrer que la
France  a toujours été traversée par des vagues de migrations  – entre ses territoires comme de l’étranger  – et
qu’elle s’est construite par les apports de l’étranger. Malgré les débats de ces dernières années, il y a encore un
déficit de connaissances et d’explications sur ce passé commun. Si l’Etat est responsable des programmes
scolaires, il n’a pas à écrire l’histoire ni à trancher les questions mémorielles. Nous proposons de mettre en place
un collectif indépendant de chercheurs, d’enseignants et d’historiens qui veillerait à l’enseignement de l’histoire de
l’immigration, de la colonisation et des territoires d’outre-mer dans les manuels scolaires du collège et du lycée
comme dans les musées.

– Eradiquer les discriminations dans l’emploi. …   nous proposons la mise en place d’une formation antidiscriminations certifiée pour les recruteurs et DRH. Le bilan social de l’entreprise devra faire état, chaque
année, des avancées et réalisations en ce domaine, ce qui valorisera également les entreprises.

2. Mesurer les discriminations pour mieux les combattre
Il est nécessaire pour mieux lutter contre les discriminations d’être capables de mieux connaître le sentiment
de discrimination qui existe dans la population française. La mauvaise idée des statistiques ethniques a pour
conséquence de classer les individus en fonction de catégories qui n’ont aucune réalité scientifique ni légitimité.
Nous le refusons.
Nous proposons en revanche de mesurer la discrimination, seul moyen d’identifier les discriminations
indirectes. Nous proposons que soit réalisée une grande enquête indépendante sur les discriminations, qui
serait menée par l’INSEE sur le modèle du recensement de la population, à partir des 18 critères légaux de
discrimination, de manière anonyme et sur le principe de l’auto-déclaration. Cette enquête permettra d’obtenir une
véritable photographie de la discrimination et du sentiment de discrimination, mais en respectant le principe
républicain d’égalité.

3. Sanctionner les discriminations

Il faudra également élargir la possibilité donnée aux associations d’agir  en justice en faveur des
victimes en leur permettant de le faire, sauf avis contraire de la victime et non plus avec son accord
exprès comme c’est le cas aujourd’hui. Nous proposons également de renforcer les moyens accordés aux
associations de lutte contre les discriminations afin de les aider à remplir leurs missions.

La Halde  a ici un rôle important à jouer pour aider les personnes qui s’estiment
victimes de discriminations à recueillir des éléments de preuve, notamment via les testings. Par
ailleurs, nous voulons renforcer le volet promotion de l’égalité et faire en sorte que les délibérations de la Halde
dans ce cadre soient enfin suivies d’effet.

3. Eduquer pour changer les mentalités et transformer la société

…Nous formerons tous les acteurs éducatifs  à la question de l’éducation aux rapports entre les sexes, à partir d’un travail sur les
stéréotypes et les assignations de genre. Pour tous les élèves, de la classe de CP à la terminale, et tous les ans,
6 heures d’éducation à la sexualité, à l’égalité et au respect mutuel, seront assurées. Les intervenants extérieurs
devront nouer des liens avec les acteurs scolaires et extra-scolaires liés à l’établissement afin d’intégrer la question
de l’égalité entre les sexes et les sexualités dans un projet global.

Etc etc….

La prostitution et son organisation à travers des réseaux mafieux représentent une forme de
domination à la jonction de différentes oppressions : des hommes sur les femmes, des riches sur les pauvres, du
Nord sur le Sud. (sic)  L’exploitation commerciale de toute personne humaine doit être sévèrement combattue.  Les
socialistes voteront une loi visant l’abolition du système prostitueur qui intégrera la prévention par
l’éducation, le démantèlement des réseaux, la réinsertion des personnes prostituées, la fin de la répression des
personnes prostituées instituée par la droite et la pénalisation du client prostitueur.